Une photo douteuse
Sur les sites des journaux appartenant à Tamedia, on peut voir cette photo en clôture d'un article repris de l'ATS, et intitulé "Israël réplique à des ballons incendiaires" :
dfrenkel
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Sur les sites des journaux appartenant à Tamedia, on peut voir cette photo en clôture d'un article repris de l'ATS, et intitulé "Israël réplique à des ballons incendiaires" :
Le piano devant lui se dresse
Telle une de ces tigresses
Attendant qu’un artiste la caresse
Pour avaler comme une ogresse
Sa très grande virtuosité
En le harcelant de difficultés
Que des touches grandement futées
Vont dans un silence présenter.
Le pianiste s’avance
Et fait sa révérence.
Un public bigarré applaudit sans outrance
Car, déjà, le chef exhibe son fer de lance.
Le soliste au front haut
Au visage rond, palot,
Fonctionne dés à présent en vase clos.
Il s’assied sur le tabouret du piano.
Son beau jeu pianistique me captive,
Malgré tout je reste sur le qui-vive ;
Un goût amer monte de ma salive,
Mon Dieu, pourvu que rien ne lui arrive !
Il sort un à un les sons
De très belle façon
En provoquant un gigantesque frisson
Quand il plonge les deux mains à l’unisson
Dans la gorge du grand félin
En neutralisant son venin,
Il était grand temps de le prendre en main.
A présent, ce téméraire baladin
Peu exécuter d’un pas de danse
Un morceau à très vive cadence
Sur cet instrument très dense
En montrant l’outrecuidance
Qui suinte de ses longs doigts agiles;
La bête est maintenant fragile,
Elle n’arrive point à bout des vigiles
Quand le pianiste chante l’Évangile.
En annihilant les dissonances
Il nous fait don d’une performance
Étouffant dans l’œuf les manigances
De l’animal muré dans le silence.
Le musicien, telle une chaloupe,
Se balance, il a le vent en poupe.
Il fait chavirer le cœur de ses troupes
Pour finir par les prendre en croupe
Et les transporter au pays de cocagne,
Là où l’amour est leur fidèle compagne
Et où la félicité les accompagne
En illuminant leur très vaste campagne.
Comme une femelle en rut
Elle veut s’accaparer de l’ut
Afin que le pianiste culbute
Et fasse une terrible chute.
Mais, comme dans la Flûte de Mozart,
Le virtuose supplie les dieux lares
De lui éviter vraiment tout écart
Qui pourrait préjudicier à son art.
Ils exhaussent ses prières;
Sa musique, tel un lierre
Grimpe, adhère de belle manière
Dans notre humeur primesautière
Pour embellir le mouvement lent
D’un bel canto gracieux et galant;
Le fauve est envoûté par un tel talent,
Il devient du coup terriblement nonchalant
Et n’est plus du tout obsédé par sa fringale;
Le concertiste peut entamer le final,
Pour le public c’est un régal,
Ce pianiste n’a pas d’égal.
Les gens, debout, applaudissent ce virtuose
Qui est venu à bout de cette grande chose
Et a fait vivre avec eux Dieu en symbiose
En distillant une passion à haute dose.
Le public en a eu pour ses écus.
Revenons à la tigresse vaincue :
Elle demeure fortement convaincue
Qu’un jour les autres n’auront pas survécu.
Il conviendrait de relever une certaine hypocrisie dans le traitement de l’urgence climatique. Toutes les mesures que l’on voudrait prendre pour lutter contre le changement du climat, qui est par ailleurs contesté par des scientifiques (https://www.wikiberal.org/wiki/Listedescientifiques_sceptiques_sur_le_réchauffement_climatique), ne serviraient à rien, si on ne lutte pas contre les autres sources de pollution qui nous empoisonnent lentement mais sûrement. Vouloir réduire les émissions CO2 émise par les transports, l’agriculture, les bâtiments et les déchets, sans vouloir en faire de même pour la fabrication et l'utilisation de nos smartphones, seraient un coup d’épée dans une eau déjà bien polluée. Dévoilons ce que les manifestants écologistes ignorent ou refusent de savoir. Un article paru sous le lien https://www.phonandroid.com/le-vrai-cout-de-fabrication-de-nos-smartphones-pollution-esclavage-conflits-armes.html nous apprend que les besoins en smartphone suivant une courbe exponentielle, leur fabrication génère à la fois l’appauvrissement des sols, le traumatisme des écosystèmes alentours, la pollution. Les matériaux utilisés sont non-renouvelables, c’est-à-dire que nos civilisations ont un stock déterminé de ces différentes ressources, et qu’il n’y en aura pas plus (techniquement, ses ressources se renouvellent aussi, mais leur genèse se fait à une échelle de temps géologique et donc négligeable à l’échelle de la civilisation). Sans parler des aimants qui composent les smartphones, la production de néodyme génère de grandes quantités de déchets, ce qui est d’autant plus dramatique que ces derniers sont particulièrement nocifs. Ainsi, chaque tonne du matériau fabriquée produit une tonne de déchets et 75 000 litres d’eau polluée. L’intégralité de cette eau nocive est simplement déversée dans ce qui est littéralement un lac de rejets, recevant 600 000 tonnes annuelles de résidus. Les conséquences sont une radioactivité très élevée dans les environs et une contamination des sols. Une analyse de l’eau extraite dans ces sols dévoile un mélange toxique d’Arsenic, Lithium, Manganèse, Strontium et Sodium, de taux d’Uranium 6 fois au-dessus de la norme, et les sulfates 10 fois supérieurs à ce qu’impose la réglementation européenne.
Pendant l'utilisation du smartphone, c'est la consommation d'énergie qui a la plus importante incidence. Car pour recharger la batterie, une connexion du chargeur à un réseau électrique est nécessaire. Or cette électricité est en grande partie obtenue à partir, encore une fois, de ressources non renouvelables (https://www.jechange.fr/telecom/mobile/news/environnement-smartphone-11-04-2018-4394)
Par conséquent, au lieu de prendre des mesures contre le réchauffement climatique qui sont comme un emplâtre sur une jambe de bois face aux nombreuses pollutions qui affectent l'humanité, traitons les problèmes des polluants à bras le corps. Que les partis des verts nous informent de la nocivité qu'engendre les confections et l'usage des smartphones, que les autorités promulguent la réduction des pesticides, du plastique, des trafics des avions (taxer les billets d'avion sans réduire la circulation aérienne est sans grand effet, voir mon billet un permis de pollution), par exemple. Et ce ne sont qu'aux prix de nos petits conforts que les fléaux menaçant notre planète pourront être vaincus.