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  • Une photo douteuse

    Sur les sites des journaux appartenant à Tamedia, on peut voir cette photo en clôture d'un article repris de l'ATS, et intitulé "Israël réplique à des ballons incendiaires" :

    avec cette légende :
     
    La Cour pénale internationale affirme disposer d'éléments attestant que des crimes de guerre ont été commis ou sont en train de l'être en Cisjordanie. (Vendredi 20 décembre 2019)
     
    Diantre, que vient faire cette photo accompagnée de cette légende dans un article qui traite de la riposte israélienne contre une attaque de ballons incendiaires ? Comment peut-on insidieusement comparer les crimes de guerre commis par le groupe terroriste Hamas qui, depuis Gaza, territoire que l’État hébreu a évacué en 2005, en plus des ballons incendiaires, tire des roquettes en direction de Israël (1403 ont été tirées l'année dernière, année record), avec de soit-disant crimes de guerres qui ont été commis ou sont en train de l'être en Cisjordanie ? Car de quelles crimes de guerre y parle-t-on ? Se réfère-t-on aux ripostes des soldats de Tsahal suite à des attaques terroristes ? Évoque-t-on la soi-disant occupation israélienne de la Cisjordanie, bibliquement nommée Judée Samarie, dont les accords d'Oslo conféraient l'administration en zone C à l’État juif ? Et n'y a-t-il pas plus grand crime de guerre que celui perpétré contre les habitants d'un pays, qu'ils soient juifs ou arabes ?
     
    Poser toutes ces questions, c'est aussi déplorer que l'on veuille mettre déshonnêtement sur le même plan un État qui depuis 1948 lutte pour sa survie et ceux qui cherchent à l'annihiler en faisant usage des moyens aveugles de destruction massive.
     
    Mais si la légende de la photo se référait tout naturellement aux crimes de guerre commis par l'Autorité palestinienne pour les paiements par celle-ci aux familles des terroristes ? (https://infos-israel.news/pour-la-premiere-fois-la-cour-penale-internationale-accuse-lautorite-palestinienne-de-crime-de-guerre-pour-le-paiement-aux-familles-des-terroristes/) ou bien évoquait justement le programme criminel de deux entités oppressives (https://infos-israel.news/le-programme-criminel-de-lautorite-palestinienne-le-hamas-et-le-silence-de-leurope/)?
  • Tribulations autour d'un piano

    Le piano devant lui se dresse
    Telle une de ces tigresses
    Attendant qu’un artiste la caresse
    Pour avaler comme une ogresse
    Sa très grande virtuosité
    En le harcelant de difficultés
    Que des touches grandement futées
    Vont dans un silence présenter.

    Le pianiste s’avance
    Et fait sa révérence.
    Un public bigarré applaudit sans outrance
    Car, déjà, le chef exhibe son fer de lance.
    Le soliste au front haut
    Au visage rond, palot,
    Fonctionne dés à présent en vase clos.
    Il s’assied sur le tabouret du piano.
    Son beau jeu pianistique me captive,
    Malgré tout je reste sur le qui-vive ;
    Un goût amer monte de ma salive,
    Mon Dieu, pourvu que rien ne lui arrive !
    Il sort un à un les sons
    De très belle façon
    En provoquant un gigantesque frisson
    Quand il plonge les deux mains à l’unisson
    Dans la gorge du grand félin
    En neutralisant son venin,
    Il était grand temps de le prendre en main.
    A présent, ce téméraire baladin
    Peu exécuter d’un pas de danse
    Un morceau à très vive cadence
    Sur cet instrument très dense
    En montrant l’outrecuidance
    Qui suinte de ses longs doigts agiles;
    La bête est maintenant fragile,
    Elle n’arrive point à bout des vigiles
    Quand le pianiste chante l’Évangile.
    En annihilant les dissonances
    Il nous fait don d’une performance
    Étouffant dans l’œuf les manigances
    De l’animal muré dans le silence.

    Le musicien, telle une chaloupe,
    Se balance, il a le vent en poupe.
    Il fait chavirer le cœur de ses troupes
    Pour finir par les prendre en croupe
    Et les transporter au pays de cocagne,
    Là où l’amour est leur fidèle compagne
    Et où la félicité les accompagne
    En illuminant leur très vaste campagne.

    Comme une femelle en rut
    Elle veut s’accaparer de l’ut
    Afin que le pianiste culbute
    Et fasse une terrible chute.
    Mais, comme dans la Flûte de Mozart,
    Le virtuose supplie les dieux lares
    De lui éviter vraiment tout écart
    Qui pourrait préjudicier à son art.
    Ils exhaussent ses prières;
    Sa musique, tel un lierre
    Grimpe, adhère de belle manière
    Dans notre humeur primesautière
    Pour embellir le mouvement lent
    D’un bel canto gracieux et galant;
    Le fauve est envoûté par un tel talent,
    Il devient du coup terriblement nonchalant
    Et n’est plus du tout obsédé par sa fringale;
    Le concertiste peut entamer le final,
    Pour le public c’est un régal,
    Ce pianiste n’a pas d’égal.

    Les gens, debout, applaudissent ce virtuose
    Qui est venu à bout de cette grande chose
    Et a fait vivre avec eux Dieu en symbiose
    En distillant une passion à haute dose.

    Le public en a eu pour ses écus.
    Revenons à la tigresse vaincue :
    Elle demeure fortement convaincue
    Qu’un jour les autres n’auront pas survécu.

     

  • Lutter contre les émissions du CO2, mais encore...

    Il conviendrait de relever une certaine hypocrisie dans le traitement de l’urgence climatique. Toutes les mesures que l’on voudrait prendre pour lutter contre le changement du climat, qui est par ailleurs contesté par des scientifiques (https://www.wikiberal.org/wiki/Listedescientifiques_sceptiques_sur_le_réchauffement_climatique), ne serviraient à rien, si on ne lutte pas contre les autres sources de pollution qui nous empoisonnent lentement mais sûrement. Vouloir réduire les émissions CO2 émise par les transports, l’agriculture, les bâtiments et les déchets, sans vouloir en faire de même pour la fabrication et l'utilisation de nos smartphones, seraient un coup d’épée dans une eau déjà bien polluée. Dévoilons ce que les manifestants écologistes ignorent ou refusent de savoir. Un article paru sous le lien https://www.phonandroid.com/le-vrai-cout-de-fabrication-de-nos-smartphones-pollution-esclavage-conflits-armes.html nous apprend que les besoins en smartphone suivant une courbe exponentielle, leur fabrication génère à la fois l’appauvrissement des sols, le traumatisme des écosystèmes alentours, la pollution. Les matériaux utilisés sont non-renouvelables, c’est-à-dire que nos civilisations ont un stock déterminé de ces différentes ressources, et qu’il n’y en aura pas plus (techniquement, ses ressources se renouvellent aussi, mais leur genèse se fait à une échelle de temps géologique et donc négligeable à l’échelle de la civilisation). Sans parler des aimants qui composent les smartphones, la production de néodyme génère de grandes quantités de déchets, ce qui est d’autant plus dramatique que ces derniers sont particulièrement nocifs. Ainsi, chaque tonne du matériau fabriquée produit une tonne de déchets et 75 000 litres d’eau polluée. L’intégralité de cette eau nocive est simplement déversée dans ce qui est littéralement un lac de rejets, recevant 600 000 tonnes annuelles de résidus. Les conséquences sont une radioactivité très élevée dans les environs et une contamination des sols. Une analyse de l’eau extraite dans ces sols dévoile un mélange toxique d’Arsenic, Lithium, Manganèse, Strontium et Sodium, de taux d’Uranium 6 fois au-dessus de la norme, et les sulfates 10 fois supérieurs à ce qu’impose la réglementation européenne.

    Pendant l'utilisation du smartphone, c'est la consommation d'énergie qui a la plus importante incidence. Car pour recharger la batterie, une connexion du chargeur à un réseau électrique est nécessaire. Or cette électricité est en grande partie obtenue à partir, encore une fois, de ressources non renouvelables (https://www.jechange.fr/telecom/mobile/news/environnement-smartphone-11-04-2018-4394)

    Par conséquent, au lieu de prendre des mesures contre le réchauffement climatique qui sont comme un emplâtre sur une jambe de bois face aux nombreuses pollutions qui affectent l'humanité, traitons les problèmes des polluants à bras le corps. Que les partis des verts nous informent de la nocivité qu'engendre les confections et l'usage des smartphones, que les autorités promulguent la réduction des pesticides, du plastique, des trafics des avions (taxer les billets d'avion sans réduire la circulation aérienne est sans grand effet, voir mon billet un permis de pollution), par exemple. Et ce ne sont qu'aux prix de nos petits conforts que les fléaux menaçant notre planète pourront être vaincus.