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  • L’amitié des fleurs de pensées

    Ôtez-vous gerbes d’idées viles

    Devant l’homme perméable

    Idées exterminatrices

    Gerbes de flammes sataniques

    Vous êtes cette géhenne

    Qui carbonise la paix

    L’enfer d’idées épineuses

    Darde sur l’humain conciliant

     

    Des idées en bouquets vicieux

    Éclosent dans maintes personnes

    La noirceur de leur bassesse

    Éclipse la lumière humaine

    Les bourgeons du soleil noir

    Se ramifient aux horreurs

    Dans l’obscurité des idées

    Bien des conduites s’égarent

    La morale ténébreuse

    S’abreuve d’idées tombales

     

    Offrez-vous fleurs de pensées

    Pour l’humanité malheureuse

    Pensées hypocoristiques

    Fleurs tendres et bienfaisantes

    Vous êtes cette déité

    Qui dissout la malédiction

    Votre esprit fleure l’affection

    Embrassant l’être en perdition

     

    L’amitié des fleurs de pensées

    S’incarne en chasseur de tourments

    Le souffle de leur fragrance

    Éconduit bien des souffrances

    Les pétales de votre âme

    S’émiettent en mille morceaux

    Sur les chemins de croix

    Bon nombre d’individus

    Jonchés de vos pétales

    Suçotent vos fleurs de pensées

    David Frenkel (publié aussi sur le site De Plume en Plume)

     

     

  • Le printemps d'un vieil Andalou

    Au cœur d’une carcasse,

    Une fleur andalouse

    Au printemps se boutonne

    Sur l’ardeur qui fracasse

    La chimère jalouse

    D’une passion gloutonne.

     

    L’incarnat de la fleur

    Empourpre l’olivier 

    Stimulant le vieillard.

    Le printemps plante un leurre

    Dans le vert nourricier,

    Dans un amour criard.

     

    Le cri de la pie bleue

    Appelle le printemps,

    Et les passions chenues

    Des vétérans calleux

    Chantent l’amour d’antan

    Devenu saugrenu.

     

    Les eaux d’Andalousie

    Reposent sur l’azur

    D’un printemps merveilleux ;

    Le vieux, tout cramoisi,

    Repose sur l’usure

    D’un amour prodigieux.

     

    Quand le printemps se meurt,

    Le tournesol fleurit ;

    Lorsque l’ardeur s’efface,

    Le vieux, dans sa demeure,

    Cultive la prairie ;

    De beaux cœurs lui font face.

     

    Sur la terre ibérique,

    Le printemps espagnol

    Soulève les passions

    D’un vieil esprit féerique ;

    Au chant du rossignol

    Meurt la belle fiction.

    David Frenkel (Publié aussi sur le site De Plume en Plume)

  • De poétiques tourbillons

    Nuit psychédélique

    Dans le tourbillon assourdissant

    De la grande messe métallique,

    Et sous les lasers fluorescents,

    Je dansotte avec les alcooliques.

     

    Pris dans un tourbillon de folie,

    Dans l’abysse je suis entraîné ;

    J’aperçois la méduse Aurélie ;

    Sous ses ailes d’or je vais caner.

     

    Le mal de tête me ressuscite, 

    M’extraie du tourbillon de mes rêves.

    J’émerge dans une aube anthracite

    Celle qui m’enténèbre et me crève.

     

    Dansez arias

    Les soucis dansent avec moi

    Dans un tourbillon de joie.

    Ils ont vibré d’effroi

    Aux souffles de Dame Fortune,

    Et ont trépassé

    Dans un tourbillon de bonnes nouvelles.

    Ils ont ressuscité

    Aux détours des vicissitudes de la vie ;

    D’autres esprits les avaient invités.

    Avant de partir, valsez avec moi.

     

    Le labeur, ma solitude

    Dans un tourbillon de labeur,

    J’enfonce mon impérieuse vanité.

    Agite-toi, besogne indispensable ;

    Tes objectifs me font vibrer jusqu’à la moelle.

    Sous le joug d’un capitalisme fiévreux,

    Sous la férule de fébriles mépris,

    Je tourbillonne dans la vaste économie,

    Dans la solitude endormie.

     

    Mouvements amoureux

    Dans le tourbillon de l’amour,

    Tes yeux tournent en vrille,

    Ta voix descend en spirale,

    Ton parfum monte en volute,

    Ta grâce tourne comme une hélice,

    Et mon cœur se tortille d’amour.

     

    L’infâme jalousie

    Dans le tourbillon de la passion,

    J’aperçois maintes rivalités.

    Mon amour est en ébullition

    Dans la tortueuse volupté.

     

    Mes mots s’agitent de jalousie

    Qui dans un tourbillon de violence

    Enlève à l’amour sa poésie.

    Le poème se meurt en silence.

     

    Un vaste tourbillon de colère

    Entraîne mon esprit et mon cœur

    Dans des pensées qui vont vous déplaire ;

    Mon âme s’abîme de rancœur.

     

    Ô vieillesse

    Par la fenêtre de la vieillesse,

    J’aperçois mes années printanières

    Qui dans un tourbillon de joliesse

    Me saluent de brillante manière.

     

    Le tourbillon de la mort m’entraîne.

    Avec le trépas, je dois descendre.

    Autour de moi, les années s’égrènent

    La vieillesse me joue les Cassandre

     

    Aux confins du trépas

    Dans le tourbillon de l’angoisse,

    La noire inconnue m’engloutit.

    Je virevolte dans le néant,

    Damné par l’hydre des ténèbres.

    Je tournique dans l’ombre infernale,

    Dans le tourbillon de la mort.

    Aucune main ne me sauve,

    Aucune parole ne me délivre

    Du tourbillon d’un diabolique silence.

     

    Dans le tourbillon des souvenirs,

    Mon âme soudainement surgit ;

    Leur mémoire va me retenir ;

    Ils gravent sur mes années : ci-gît.

     

    Le tourbillon de la création

    Un jour Dieu a tourbillonné d’ennui.

    Il s’est agité dans la profonde nuit

    Et s’est morcelé en d’infinis tourbillons

    Qui tournent autour de l’éternel sillon,

    Celui que Dieu creuse continuellement

    Dans le labyrinthe de son entendement.

     

    David Frenkel (publié aussi sur le site Dr Plume en Plume)