dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Une balourdise de jugement ou plus...

    Si je reviens sur l’affaire du meurtre de Sarah Halimi, c’est pour souligner avec plus de force la balourdise de jugement face à la gravité d’un crime.

    En allemand il y a un dicton qui dit : « Messer schere gabel licht sind für kleine kinder nicht » (traduction : « couteau ciseaux lumière de fourche n'est pas pour les petits enfants ».

    Que retenir du jugement émis par la cour d’appel de Paris concernant cette affaire ? Que l’assassin est pénalement irresponsable, car il était sous l’influence du cannabis.

    Si j’approfondis cet argument je constate qu’il ne tient pas debout pour les raisons suivantes :

    De même que l’on interdit aux enfants de jouer avec des allumettes, car ils n’ont pas conscience du danger, de même l’adulte ne devrait pas prendre de risque à s’enivrer lorsque qu’il sait qu’il doit prendre sa voiture, ou bien quand il est, par exemple, conscient de la jalousie qui l’affecte en présence de son rival. S’il manque de force volontaire, et qu’il se saoule, l’accident mortel ou le crime passionnel qui a résulté de sa faiblesse le rendra coupable d’homicide. Et ce ne sera que logique de le faire condamner. Ce que la justice lui reprocherait, c’est non pas d’avoir tué en état d’ébriété, mais de s’être adonné à l’alcool tout en n'ignorant pas qu’il ne pourrait alors se contrôler.

    Dans le cas de l’énergumène en question, l’assassin de la sexagénaire juive, la cour d’appel de Paris en statuant que celui-ci ne pouvait être jugé pour crime au motif qu’il était drogué, sous-entendant par là que s’il avait commis cet acte odieux en étant sobre il n’aurait jamais été déclaré pénalement irresponsable, se met en porte à faux avec toutes les condamnations coutumières pour meurtre en état d’ivresse. En effet, ce qui devrait être reproché au tueur de Sarah Halimi, c’est de ne pas s’être abstenu du cannabis tout en sachant que la haine1) envers les juifs, pourrait l’amener à commettre l’irréparable. Le fait qu’il ait été maladivement attiré par la fumette ne l’absout pas de toute responsabilité lui évitant un procès en bonne et due forme, car il aurait dû décider d'aller se faire soigner.

    Comme je l’ai déjà écrit ici dans un précédent billet intitulé le spectre de Dreyfus hante-t-il encore les travées de la "justice" française ?, il est à soupçonner que la décision de la cour d’appel ait été motivée pour éviter que la police soit mise en accusation, elle qui était restée étrangement à l’écart lorsque le tortionnaire le torturait la juive aux cris d’Allahu akbar, et ce, durant plus d'une demi-heure.

    Ce qui vient d’être écrit pourrait aussi soulever le danger que représente certains versets du Coran médinois. Combien de gens bien que responsables et sobres ont-ils l’esprit empoisonné par les sourates qui demandent de tuer des chrétiens ou des juifs, et seraient prêts à l’acte à tout moment ? Et combien de Imams prêchent-ils cette haine qui conduit maintes gens à la violence ? Il serait grand temps que nos autorités prennent ces problèmes à-bras-le-corps.

    1) la famille de Sarah Halimi assure qu'elle «craignait terriblement cet homme » qui l'avait traitée dans le passé de «sale juive».

    Kobili Traoré, un Français d’origine malienne. Avant de s’acharner sur sa victime, l’homme l’avait traitée de « sheitan » — « démon » —, avait récité des sourates du Coran et crié « Allah Akbar » à plusieurs reprises.

    Plusieurs voisins sont ensuite témoins du déferlement de violence que subit la sexagénaire. Kobili Traoré l'insulte : "tu vas fermer ta gueule, tu vas payer. Allah Akbar, que Dieu me soit témoin...

     

     

  • Pensées...

    Le merle chante les désirs d’un matin ; la corneille croasse aux peurs d’un soir.

    La jeunesse se contemple dans les vagues du temps se déferlant en éternités.

    En automne, l'autan souffle sur de myriades de figures, il y creuse maintes rides et les recouvrent de l'écume des vieux jours.

    Les flots de nombreuses vies affluent vers la rivière de la camarde se déversant dans l'océan éternel.

    La mort c'est la poubelle de la vie, et la vie c'est le réservoir de la mort. En conséquence, la mort est sa propre poubelle. C'est une manière d'affirmer que la mort, elle-même mourante, ne peut que donner naissance à la vie.

    L'amour c'est la prose de l'âme s'écrivant en lettres ensoleillées sur la blanche innocence.

    Entre l’amour et la haine, entre l’humour et la peine, la frontière est traversée dans le sens de nos pensées.

     David Frenkel

  • le spectre de Dreyfus hante-t-il encore les travées de la "justice" française ?

    Lors de la manifestation d’avant hier après-midi à Paris pour protester contre le non-jugment de l’assassin de Sarah Halimi, son frère y prenant la parole nous a révélé qu’un policier, armé jusqu’aux dents, se trouvait derrière la porte de Sarah Halimi pendant les vingt minutes qu’a duré la séance de torture. Vingt minutes pendants lesquelles Sarah Halimi a subi vingt-deux fractures du crâne! Vingt minutes pendant lesquelles elle a hurlé de terreur et de douleur, avant d’être jetée par la fenêtre par Traoré. Le frère de la victime rappelle aussi que la justice française a refusé d’organiser une reconstitution des faits (https://www.jforum.fr/paris-le-frere-de-sarah-halimi-bouleverse-la-manif-p-tenno.html). Par ailleurs, Maître Loïc Henri, qui envoya de New York le 24 septembre un courrier au CSM, dans lequel il demanda des comptes sur le traitement judiciaire du dossier du meurtre de Sarah Halimi par les Juges Ihuellou et Van Geyte, va plus loin en affirmant que « le Magistrat refuse la reconstitution de l’assassinat de Sarah Halimi afin d’éviter l’implication des 28 policiers présents ce soir là pour leur inaction » et il poursuit : « La juge Anne Ihuellou commet un « faux en écriture publique« … Il ne sert à rien de se focaliser sur la responsabilité pénale de Kobili Traoré (il sera reconnu irresponsable ?). N’oublions pas que si les 28 policiers étaient intervenus l’assassinat de Sarah Halimi n’aurait pas eu lieu. Je saisis le Parquet de Paris.» https://www.dreuz.info/2019/05/20/quand-sarah-halimi-etait-en-grand-danger-qui-a-donne-les-ordres/)

    Au vu de ce qui vient d’être écrit, sommes-nous devant une nouvelle « affaire Dreyfus » ? A la fin du XIXe siècle, pour disculper Ferdinand Walsin Esterhazy, un officier français qui divulgua des secrets militaires aux renseignements allemands, le juif, Alfred Dreyfus, capitaine de l’armée française, est jugé à huis-clos devant le conseil de guerre sur la base d’un acte d’accusation inventé de toutes pièces. En ce début du XXIème siècle, la justice française ne cherche-t-elle pas aussi à noyer le poisson sous une soi-disant bouffée de délire lié au cannabis pour ne pas avoir à condamner des policiers  restés étrangement immobiles la nuit du meurtre de la sexagénaire juive ? Si le Parquet de Paris reste sourd aux demandes de la famille et des avocats d’intenter un procès en bonne et due forme à l’assassin, bien des gens arriveraient à la conclusion que le spectre de Dreyfus hante encore les travées de la "justice" française. Pauvre France !!!