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  • Les écrits ne s'évaporent pas

    En haut du Mont Parnasse

    La poésie imagine

    Les sommets improbables

    Qu’atteindrai le poète

    En quête d’un ailleurs

    Où le pire et le meilleur

    S’épanchent en vers allusifs

    Il ne suffit que d’une plume

    Pour rendre le poème expressif

     

    Un roman qui végète

    Dans les entrailles de l’esprit

    Fleurit sur une plume

    Au printemps inspiré

    Par le verbe succulent

    De la langue de Molière

    Tant de formulations roses

    Vont embellir la feuille blanche

     

    Sur les tourments de l’humain

    La solitude empathique

    Se transforme en amie

    Dictant maintes et maintes proses

    Permettant à l’écrivain

    De faire asseoir sa douleur

    Sur les articulations muettes

    Au dos de la libération

     

    Le livre qui enveloppe

    De flots de félicité

    l’ego du maître d’œuvre

    Le submerge délicieusement

    Dans cette eau éternelle

    Qui mouillera l’ouvrage

    De fièvre talentueuse

    Embrasant d’innombrables yeux

     

    Les écrits ne s’évaporent pas

    Dans les limbes de l’oubli

    Ils gisent dans la demeure

    Artistique de l’humanité

    David Frenkel

     

  • La tulipe humaine

    Les relents du mépris

    Empuantissent l’homme hors norme

    Sociétal et esthétique

    Enseveli sous la pestilence

    De la morgue glaciale

    Il gît dans le cercueil

    De l’existence publique

    La tempête nauséabonde

    Emporte l’homme méprisé

     

    La liberté exhale

    Un parfum qui enivre

    Les pensées enfermées

    Dans la chape de plomb

    Du totalitarisme

    Des dirigeants égotiques

    Parfumé de liberté

    L’esprit expire la fragrance

    De la libération

    Annihilant la puanteur

    Sortant des têtes despotiques

     

    Dans l’abîme solitaire

    Seule la nuit éternelle

    Aux étoiles amicales

    Aspireront la solitude

    Empuanti par le regard

    Qu’autrui pose sur lui

     

    L’effluve bienveillante

    D’une tulipe humaine

    Imprègne tendrement

    La solitude fétide

    Empestant l’existence

    D’un homme mis au rebut

    Sous le parfum enjoliveur

    Éclot l’exaltation

    D’un homme aromatisé

    Aux magnificences généreuses

    David Frenkel

     

     

     

     

     

     

  • Allez… Musique !

    Elève-toi, chant de la terre ;

    Elle soigne sa vieille mère.

     

    Résonnez psaumes mélodieux ;

    Il prend jour et nuit soin du vieux.

     

    Hautbois, fais jaillir l’allégresse ;

    La fille est pleine de caresses

    Quand sa maman crie sa détresse.

     

    Violon, flatte par la sonate

    La bonté d’un fils écarlate

    Quand la folie du père éclate.

     

    Célébrez, voix de violoncelle

    L’abnégation de la pucelle ;

    Sa magnanimité ruisselle

    Sur la vieillesse maternelle.

     

    Saint homme, sonne le clairon ;

    Le fiston brise le ronron

    De son papa le vieux barbon

    Qui sourit à son beau fleuron.

     

    Pianiste, mets tout ton talent

    Au service du mouvement lent.

    Chante le garçon plein d’allant

    Qui choyait le père indolent.

    Dédie-lui ton art insolent.

     

    Avance-toi, ballet classique ;

    Fait danser la grande musique

    Aux yeux de cette fille unique

    Dorlotant sa maman cynique.

    Son grand cœur rend l’art magnifique.

     

    Prêtez vos oreilles aux hymnes

    Glorifiant les bontés divines.

     

    Symphonie, réjouis l’enfant

    Qui se consacre à son parent. 

    David Frenkel