Les écrits ne s'évaporent pas
En haut du Mont Parnasse
La poésie imagine
Les sommets improbables
Qu’atteindrai le poète
En quête d’un ailleurs
Où le pire et le meilleur
S’épanchent en vers allusifs
Il ne suffit que d’une plume
Pour rendre le poème expressif
Un roman qui végète
Dans les entrailles de l’esprit
Fleurit sur une plume
Au printemps inspiré
Par le verbe succulent
De la langue de Molière
Tant de formulations roses
Vont embellir la feuille blanche
Sur les tourments de l’humain
La solitude empathique
Se transforme en amie
Dictant maintes et maintes proses
Permettant à l’écrivain
De faire asseoir sa douleur
Sur les articulations muettes
Au dos de la libération
Le livre qui enveloppe
De flots de félicité
l’ego du maître d’œuvre
Le submerge délicieusement
Dans cette eau éternelle
Qui mouillera l’ouvrage
De fièvre talentueuse
Embrasant d’innombrables yeux
Les écrits ne s’évaporent pas
Dans les limbes de l’oubli
Ils gisent dans la demeure
Artistique de l’humanité
David Frenkel