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Lutter contre les émissions du CO2, mais encore...

Il conviendrait de relever une certaine hypocrisie dans le traitement de l’urgence climatique. Toutes les mesures que l’on voudrait prendre pour lutter contre le changement du climat, qui est par ailleurs contesté par des scientifiques (https://www.wikiberal.org/wiki/Listedescientifiques_sceptiques_sur_le_réchauffement_climatique), ne serviraient à rien, si on ne lutte pas contre les autres sources de pollution qui nous empoisonnent lentement mais sûrement. Vouloir réduire les émissions CO2 émise par les transports, l’agriculture, les bâtiments et les déchets, sans vouloir en faire de même pour la fabrication et l'utilisation de nos smartphones, seraient un coup d’épée dans une eau déjà bien polluée. Dévoilons ce que les manifestants écologistes ignorent ou refusent de savoir. Un article paru sous le lien https://www.phonandroid.com/le-vrai-cout-de-fabrication-de-nos-smartphones-pollution-esclavage-conflits-armes.html nous apprend que les besoins en smartphone suivant une courbe exponentielle, leur fabrication génère à la fois l’appauvrissement des sols, le traumatisme des écosystèmes alentours, la pollution. Les matériaux utilisés sont non-renouvelables, c’est-à-dire que nos civilisations ont un stock déterminé de ces différentes ressources, et qu’il n’y en aura pas plus (techniquement, ses ressources se renouvellent aussi, mais leur genèse se fait à une échelle de temps géologique et donc négligeable à l’échelle de la civilisation). Sans parler des aimants qui composent les smartphones, la production de néodyme génère de grandes quantités de déchets, ce qui est d’autant plus dramatique que ces derniers sont particulièrement nocifs. Ainsi, chaque tonne du matériau fabriquée produit une tonne de déchets et 75 000 litres d’eau polluée. L’intégralité de cette eau nocive est simplement déversée dans ce qui est littéralement un lac de rejets, recevant 600 000 tonnes annuelles de résidus. Les conséquences sont une radioactivité très élevée dans les environs et une contamination des sols. Une analyse de l’eau extraite dans ces sols dévoile un mélange toxique d’Arsenic, Lithium, Manganèse, Strontium et Sodium, de taux d’Uranium 6 fois au-dessus de la norme, et les sulfates 10 fois supérieurs à ce qu’impose la réglementation européenne.

Pendant l'utilisation du smartphone, c'est la consommation d'énergie qui a la plus importante incidence. Car pour recharger la batterie, une connexion du chargeur à un réseau électrique est nécessaire. Or cette électricité est en grande partie obtenue à partir, encore une fois, de ressources non renouvelables (https://www.jechange.fr/telecom/mobile/news/environnement-smartphone-11-04-2018-4394)

Par conséquent, au lieu de prendre des mesures contre le réchauffement climatique qui sont comme un emplâtre sur une jambe de bois face aux nombreuses pollutions qui affectent l'humanité, traitons les problèmes des polluants à bras le corps. Que les partis des verts nous informent de la nocivité qu'engendre les confections et l'usage des smartphones, que les autorités promulguent la réduction des pesticides, du plastique, des trafics des avions (taxer les billets d'avion sans réduire la circulation aérienne est sans grand effet, voir mon billet un permis de pollution), par exemple. Et ce ne sont qu'aux prix de nos petits conforts que les fléaux menaçant notre planète pourront être vaincus.

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