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  • N'ayant pas de pétrole, il eut une idée antisémite...

    Si la France fait face à une recrudescence des actes antisémites, les causes sont aussi à trouver dans la dans la déclaration du général De Gaule, qui interrogé en 1967 sur la situation au Proche-Orient fut le premier à tirer la salve judéophobe d'après guerre en déclarant « les Juifs, un peuple sûr de lui-même et dominateur.» Pensant ainsi amadouer les Autorités pétrolières, le Général ouvrit grande la porte de l'antisémitisme. En effet, réunir synonymiquement Israël et les juifs, ne pouvait que donner le point de épart à cette judéophobie qui se distille à travers les multiples condamnations internationales dont fait l’objet le seul petit État démocratique du Proche-Orient. Rares sont les résolutions de l'agence onusienne contre les pays qui foulent aux pieds les droits de l’homme. L’AFP qui est la principale source d’information des médias français (et hélas aussi des médias suisses) exacerbe aussi ce sentiment anti-israélien qui, pour nombre de gens, se confond avec l'antisémitisme. J’invite les lecteurs à regarder le documentaire de Pierre Rehov "Le salaire de la terreur". On y apprend que viser Israël, c’est viser le juif.

    PS dernière minute : pour en revenir à la liquidation du terroriste Ghassem Soleimani, je vous livre un petit extrait d'un article paru dans la la revue  Marianne, sous le titre "Frappe américaine : "Pour l'Iranien lambda, le général Soleimani était un monstre", je cite : ...Elle (Mahnaz Shirali) « ne peut que se réjouir de ce qui s’est passé. Je parle en mon nom mais je peux vous l’assurer aussi au nom de millions d’Iraniens, probablement la majorité d’entre eux : cet homme était haï, il incarnait le mal absolu ! Je suis révoltée par les commentaires que j’ai entendus venant de certains pseudo-spécialistes de l’Iran, le présentant sur une chaîne de télévision comme un individu charismatique et populaire. Il faut ne rien connaître et ne rien comprendre à ce pays pour tenir ce genre de sottises. Pour l’Iranien lambda, Soleimani était un monstre, ce qui se fait de pire dans la République islamique. »

     

  • "Une mort qui révolte tout un peuple", vraiment ?

    Une mort qui révolte tout un peuple, titre aujourd’hui le journal 20Minutes, se référant à la mort du général Soleimani. Vraiment ? Quelques milliers de personnes manifestant à Najaf, représentent-ils tout un peuple ?

    Par déontologie journalistique 20Minutes aurait dû aussi montrer les images émises par le



    titrant "Les Iraniens et les peuples de la région réjouit par la mort de Ghassem Soleimani"

    Et pour ceux que cela intéresse, on ne peut comparer l'assassinat éventuel d'un général américain avec un terroriste comme Soleimani, honni par la résistance iranienne qui en a souffert. Ne comparons donc pas des pommes et des carottes !!! Dixit David Frenkel

    Par Sedighe Shahrokhi

    Les Iraniens, les syriens et les irakiens se réjouissent de la mort du célèbre général des Pasdaran du régime iranien, Ghassem Soleimani, qui était responsable de la mort de centaines de milliers de personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran.

    Afchine Alavi @afchine_alavi

    A Amsterdam Syriens et Iraniens manifestent en se réjouissant de la disparition du bourreau Ghassem #Soleimani et réclament le renversement des régime #Syrie et #Iran https://twitter.com/PMOIRAN/status/1213498105775083520 …

    سازمان مجاهدین خلق ایران @PMOIRAN ? تظاهرات ایرانیان آزاده و همراهی سوریان مقیم آمستردام و شادمانی برای هلاکت پاسدار قاسم سلیمانی#قیام_تا_پیروزی#اعتراضات_سراسری#مجاهدین_خلق#Freeiran2020
    Vidéo intégrée

    Pendant ce temps le régime iranien tente de dépeindre le chef terroriste disparu de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme un soi-disant «super-héros» du peuple iranien et des peuples du Moyen-Orient.

    Vendredi, des vidéos et des messages diffusés sur les réseaux sociaux montraient des Iraniens à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran ainsi que des Irakiens et des Syriens célébrant ce coup irréparable porté contre le régime iranien et son chef suprême, Ali Khamenei.

    Lina shamy @Linashamy

    Also celebrations in Syria the way we like it (demonstration) after the killer was killed.
    In Ariha #Idlib countryside chanting: “wish you are the next Bashar”#QassemSoleimani

    Un Iranien décrit le chef de la Force Qods du CGRI, Qassem Soleimani, comme "la figure la plus détestée", et dit qu'il était ravi après avoir entendu les nouvelles et qu'il célébrera toute la journée.

    Au Kurdistan, à l'ouest de l'Iran, les Iraniens ont célébré la mort de Qassem Soleimani avec des pizzas. L'un des écrits sur une boîte à pizza se lit comme suit: "Pour la destruction de Khamenei."

    Dans une autre vidéo publiée sur Twitter, des habitants de la province de Sistan et Baloutchistan, dans le sud-est de l'Iran, célèbrent la mort de Soleimani avec des bonbons. Une voix appelle Soleimani "un cochon" et félicite le peuple iranien, syrien, irakien, yéménite et les mères qui ont perdu leurs proches entre les mains de Soleimani.

    Une femme en Iran dit dans une vidéo: "Des pâtisseries pour célébrer le meurtre de Ghassem Soleimani."

    Dans une autre vidéo publiée sur les réseaux sociaux, une Iranienne a déclaré: "Notre famille est ravie après avoir appris la mort de Qassem Soleimani, le terroriste".

    Les Iraniens sympathisants de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) dans différentes villes à l’étranger ont également célébré ce coup dur porté au régime iranien. À Oslo, en Norvège, ils ont organisé des dépliants indiquant: La liberté va émerger dans les pays de la région.

    Les Iraniens à Londres ont également célébré l'élimination du terroriste Qasem Soleimani.

    Dans une autre vidéo, un Iranien appelle Soleimani, "tueur terroriste d'enfants syriens, responsable de l'instabilité de la région" et dit qu'il était "ravi" depuis qu'il s'est réveillé et a entendu les nouvelles et qu'il passerait le reste de la journée à célébrer.

    Des reportages des iraniens montrent que les gens disent qu'ils n'ont pas été aussi heureux depuis très longtemps.

    Les Irakiens et les Syriens, qui ont beaucoup souffert du terrorisme du régime iranien dans leur pays dirigé par Soleimani, ont célébré sa mort.

    Steven nabil

    ✔ @thestevennabil

    Iraqis in Basra are celebrating the death of Qassim Sulaimani #Iraq #Basra , Sulaimani was accused of ordering the quelling of the protests(resulting in 500+ deaths and 20,000 injured protesters over 90 days) #Baghdad #BaghdadAirport #QudsForce #Suleimani

    À Idlib, au nord-ouest de la Syrie, les habitants ont distribué des pâtisseries, célébrant le meurtre de Qassem Soleimani.

    Les Irakiens de Bassora ont également célébré la mort de Soleimani. Parce qu'il ordonnait l'arrêt des manifestations, qui a jusqu'à présent fait plus de 500 morts et 20000 blessés en 90 jours.

    Contexte

    Le 3 janvier, Qassem Soleimani, le commandant notoire de la Force terroriste Qods des gardiens de la révolution islamique, ainsi qu’Abu Mahdi al-Muhandis, le chef de la milice Bassij irakienne, a été tué par la frappe militaire américaine en Irak.

    Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a décrit l'élimination de Qassem Soleimani et Abu Mehdi Muhandes comme un "coup irréparable pour le régime des mollahs".

    Mme Radjavi a souligné : "Le moment était venu d'expulser les mollahs de la région, en particulier d'Irak, de Syrie et du Liban, et d'expulser le CGRI de ces pays. De cette façon, l'Irak, qui avait été livré par les États-Unis au régime de Téhéran sur un plateau d'argent, sera libéré du joug du fascisme religieux au pouvoir en Iran. "

    On peut consulter toutes les vidéos mentionnées dans cet article sur :

    https://www.ncr-iran.org/fr/actualites/iran-a-monde/22151-des-iraniens-du-monde-entier-celebrent-la-mort-de-qassem-soleimani

    Alors, un peu d’objectivité de la part de 20Minutes s’imposerait, cela par respect non seulement pour les lecteurs, mais aussi pour les publicitaires qui font vivre le journal non payant. Mais peut-on en demander plus à des rédacteurs en chef qui n'ont pas la conscience professionnelle de s'informer par d'autres sources que l'AFP ???

    David Frenkel

    PS je ne résiste pas à vous faire lire ceci:

    Publié par Gilles William Goldnadel le 6 janvier 2020
     
    Des drapeaux israéliens et américains sont brûlés dans la rue, ce lundi 6 janvier, au cours de la procession funèbre organisée à Téhéran après la mort du général Soleimani. ATTA KENARE/AFP

    Suite à la mort du général Soleimani, notre chroniqueur Gilles-William Goldnadel déplore une étrange complaisance française face à la République islamique d’Iran.

    L’exercice à venir est ingrat, en tous les cas il est rare au sein du monde médiatique et intellectuel français contemporain: ne pas ménager la République Islamique dans son conflit contre l’Amérique et comprendre la décision du président de celle-ci d’avoir éliminé le serviteur le plus zélé de celle-là.

    La République islamique d’Iran n’a pas très mauvaise presse française au regard de ce qu’elle est et de ce qu’elle fait.

    Pour des raisons tenant apparemment aux mystères de la raison et que j’aurais tenté d’élucider à plusieurs reprises dans un environnement assez hostile, la République islamique d’Iran n’a pas très mauvaise presse française au regard de ce qu’elle est et de ce qu’elle fait.

    Voilà en effet un régime qui maltraite sa population depuis sa fondation. Qui noie toute forme de contestation dans le sang. Qui fait pendre les homosexuels. Qui enferme les femmes dans les voiles et fait fouetter et enfermer les avocates qui défendent les femmes non voilées.

    Voilà un régime qui, à l’extérieur, foule aux pieds les lois internationales sur les engins balistiques. Inscrit sur ses missiles: «Israël sera détruit». Inscrit sa politique dans un impérialisme aujourd’hui rejeté de Beyrouth à Bagdad. Pratique le terrorisme international y compris en France lorsqu’il tente de faire poser des engins explosifs l’an dernier lors du meeting organisé par la Résistance Iranienne à Villepinte. Fait poser des bombes par son Hezbollah interposé au Centre Communautaire juif de Buenos Aires (75 morts). Prend en otages des scientifiques françaises sans que le gouvernement français ni la presse ne s’en émeuvent excessivement.

    Il faut d’abord rappeler l’habituelle tolérance de l’idéologie médiatique et politique pour l’intolérance islamique radicale.

    Pour expliquer l’inexplicable passivité française, y compris féministe et antiraciste, à l’égard d’un régime aussi dangereux et sanguinaire, le recours à l’impensé idéologique est nécessaire. D’abord, l’habituelle tolérance de l’idéologie médiatique et politique pour l’intolérance islamique radicale qui prend sa source dans un anti-occidentalisme occidental congénital. Mais aussi, la crainte obséquieuse du terrorisme et l’espoir secret que caresser la bête inhumaine dans le sens de son poil la réduira à quia. Enfin, plus profondément encore enfoui, un inconscient antisioniste, puissant dans certains courants médiatiques, qui ne peut s’empêcher de considérer que quelqu’un qui veut détruire l’État détesté ne saurait être tout à fait détestable.

    C’est dans ce cadre incroyablement indulgent que la personnalité très particulière de Qassem Soleimani, éliminé sur décision de Donald Trump jeudi dernier, aura été relativement épargnée dans la presse européenne. À l’exception notable du Bild allemand qui, par la plume de son rédacteur en chef écrit: «Le Président Trump a libéré du monde un monstre dont le but dans la vie était de vouloir un nuage atomique au-dessus de Tel-Aviv. Trump a agi en état de légitime défense pour les États-Unis.»

    En revanche, même le personnel politique démocrate américain, farouchement hostile au président honni, a reconnu à l’unisson que le chef des tristement célèbres Gardiens de la Révolution, garde prétorienne du régime, était l’organisateur de nombreuses opérations terroristes hors d’Iran et n’avait rien à envier à Ben Laden ou à Al-Baghdadi en ce qui concerne le nombre de leurs victimes.

    C’est dans ce contexte moral, politique et idéologique que la manière maussade dont le monde politique et médiatique européen a appréhendé la décision américaine, et qui ressemble au jugement partisan des démocrates américains, doit être comprise.

    Bien entendu, on excusera ce truisme, si Donald Trump était resté inactif, le risque militaire eût été à court terme moins grand. Jusqu’à présent, le président américain était moqué pour sa passivité matamoresque quand il n’était pas morigéné pour son isolationnisme égoïste. L’Iran, disaient les prétendus spécialistes, se jouait de lui et de son attentisme bruyant. Ses alliés dans le Golfe étaient attaqués sans qu’il ne réagisse et l’on comprenait qu’il valait mieux être l’affidé du placide Poutine.

    Voilà qu’à présent, et alors même qu’il venait d’être défié à plusieurs reprises par le régime des ayatollahs et que M. Soleimani se croyait intouchable jusqu’à railler son impuissance, il est montré du doigt comme un aventurier aventureux.

    Donald Trump, malgré tous ses défauts, en ce compris cette imprévisibilité qui peut être parfois qualité, a fait.

    Ainsi fonctionne à l’égard du 45e président américain l’alternative diabolique de la perversion intellectuelle idéologique. Qu’on me pardonne cette trivialité: si Trump fait, c’est un boutefeu, s’il ne fait, c’est une trompette.

    Et Donald Trump, malgré tous ses défauts, en ce compris cette imprévisibilité qui peut être parfois qualité, a fait. Ce que n’a pas fait Jimmy Carter quand, en violation des règles les plus sacrées, Khomeini prit en otages des centaines de ses compatriotes à l’ambassade de Téhéran. Ce que n’a pas fait l’icône médiatique Obama quand, après qu’Assad ait usé du gaz à l’encontre de son propre peuple, il ait effacé du pied les lignes rouges qu’il avait tracées de la main. Ce qu’il ne fit pas non plus, lorsque flanquée d’Hillary Clinton, ils laissèrent faire le sac du consulat de Benghazi avec son ambassadeur assassiné.

    Raison pourquoi, l’attaque contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad constituait sans doute, dans l’esprit de beaucoup d’Américains, à commencer par le premier, la dernière des provocations. Mais Trump n’est ni Carter, ni Clinton, ni Obama, raison pourquoi il est détesté par ce camp dont on sait à quel point il se trompe bien.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.

     

  • Jupiter est-il dans la lune ?

    Alors, que le chienlit occasionné par la classe des cheminots sévit en France, la nuit de la Saint-Sylvestre y a été le théâtre d’actes criminels. De nombreuses voitures y ont été incendiées et des agressions contre des pompiers et des policiers y ont eu lieu. Voici une liste d’exactions que les journaux romands n’ont guère rapportées :

    Cannes :Des ados lancent mortiers et fumigènes sur la façade du poste de police


    Vaucluse :Toujours des débordements et des voitures brûlées


    Saint Etienne :Voitures incendiées, une famille dont 3 enfants évacués


    Besançon : 127 voitures brûlées, l’incendie de la fourrière maîtrisé après de longues heures de lutte des pompiers


    Limoges : au moins 36 voitures brûlées, les pompiers attaqués

    Montpellier : tirs nourris de kalachnikov (vidéo)


    Lattes : une jeune femme retrouvée morte, une balle dans la tête


    Strasbourg et sa région : au moins 220 voitures brûlées, les pompiers violemment agressés


    Selon RTL et Le Figaro : « davantage de voitures incendiées qu’en 2018 »

    Haguenau : une personne est décédée des suites de l’explosion d’un pétard de type « mortier »

    Strasbourg, Colmar et Mulhouse : une vingtaine de personnes blessée par des pétards

    https://www.europe-israel.org/2020/01/violences-du-reveillon-ville-par-ville-des-centaines-de-voitures-brulees-violences-une-journaliste-ose-meme-parler-de-tradition-francaise-video/

    Constatons également que les zones de non-droit prennent toujours plus d'ampleur dans l’Hexagone. Les personnes ne se conformant pas aux normes en vigueur dans ces zones risquent leur intégrité corporelle en s'y aventurant. Si l'on ajoute à cela les crimes odieux qui se perpétuent régulièrement dans ce pays au nom d'un certain dieu, on ne peut que se demander si Jupiter est dans la lune.