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  • Laissons de côté les idées éculées et partisannes, et débattons concrètement du plan de paix américain

    Que certains cessent d’occulter des faits et faire une profession de foi d’une cause qui leur sert à promouvoir leur antipathie, voir plus, envers une communauté. Dire par exemple que jamais, depuis 1948, en tout cas depuis 1967, l'identité palestinienne n'a été aussi cyniquement niée, au profit du colon, SANS ETAYER les dires, ne relève en tout cas pas d’une analyse objective.

    Alors, oui, relevons des faits et rien que des faits, et détaillons le plan de paix de Donald Trump :

    1 – Réalisation d’un État palestinien qui ne menacera pas Israël
    2 – Une capitale pour les palestiniens située à Jérusalem Est
    3 – Ce plan conservera le statut de Jérusalem comme capitale « indivisible » d’Israël
    4 – Souveraineté israélienne dans certaines parties de la Judée Samarie
    5 – Le futur État palestinien serait contigu, mais ne sera pas en mesure de menacer les intérêts de sécurité d’Israël
    6 – Ce plan de paix inclu « une solution réaliste à deux États » et un État palestinien qui « rejetterait le terrorisme ».
    7 – Le plan de paix va doubler le territoire actuellement sous contrôle palestinien
    8 – Reconnaissance de la souveraineté israélienne sur les principaux blocs des villes en Judée Samarie
    9 – Jérusalem restera « la capitale indivisible d’Israël », a déclaré Trump,
    10 – Les États-Unis ouvriront une ambassade à Jerusalem Est.
    11 – Le statu quo dans l’enceinte du mont du Temple à Jérusalem sera préservé en coordination avec la Jordanie
    12 – Aucun Israélien ou Palestinien ne sera déraciné de leurs foyers
    13 – Fin des constructions en Judée Samarie avant quatre ans, au cours desquels les négociations avanceront.

    14  -une aide économique de 50 milliards de dollars aux Palestiniens, soit la création d’un million d’emplois, dont les jeunes ont cruellement besoin.

     

    Le plan donnerait aux Palestiniens un contrôle limité sur environ 70% de la Judée Samarie. Trump a déclaré qu’il leur donnerait le temps de relever les défis de l’État, et voici la carte :

     



     

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  • Après les larmes de crocodile, vient Le Temps du mensonge antisémite...

    Donald Trump donne le blanc-seing à Israël pour s'emparer des territoires palestiniens ,

    titre sans vergogne le journal Le Temps. Dois-je rappeler à ceux, sensés être au courant de l'histoire, ces vérités essentielles ?

    Il n'y a pas de territoires palestiniens, pour la simple et mauvaise raison que  la Judée Samarie à la consonance biblique et juive, devant être dévolue à un énième État palestinien, (après la Syrie, le Liban et la Jordanie) selon le plan de partage (résolution 181) de 1948, a été rejeté par les Arabes. En avril 1950, la Transjordanie (devenue la Jordanie) l'a annexée en occultant le mouvement national palestinien naissant et en massacrant les fedayins, en septembre 1970, avant de les expulser vers le Liban. La « nation palestinienne » a finalement été reconnue par l’Onu le 22 novembre 1974 (résolution 3236) mais sans affectation de territoires. Lorsque la Jordanie s’est déliée de ses liens avec la Judée Samarie, en 1988, celle-ci était composée de populations arabes et juives. Les accords d’Oslo de 1993 devaient théoriquement déboucher sur la création d’un Etat palestinien, mais il n’a jamais vu le jour, en raison du refus par le Hamas, de négocier avec Israël. Finalement, la Palestine a été reconnue, le 29 novembre 2012, comme État non membre observateur de l’Onu, mais toujours, sans assiette territoriale.

    Jérusalem-Est quant à elle n'a jamais été un territoire palestinien, mais a été occupée par la Jordanie de 1948 à 1967. Israël l'a conquise après une guerre défensive. Et tout étudiant en première année de droit sait qu'aucun territoire acquis par un État (en l’occurrence Israël) à la suite d’agressions subies et vaincues sur les États agresseurs (en l’occurrence Jérusalem-Est) ne saurait être considéré comme « territoires occupés », et à fortiori, comme "territoires palestiniens", que Jérusalem-Est n'a jamais été.

    Alors, comment le journal Le Temps peut-il qualifier lesdits territoires comme palestiniens ? Haro donc sur le mensonge!      

    Par ailleurs, il faut en vouloir à ceux qui versent des larmes de crocodile sur la Shoah, mais qui ont trouvé dans le palestinien un exutoire à leur antisémitisme. Car voici sa définition : hostilité manifestée à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement réclamant contre les juifs des mesures d'exception. Chaque homme doué de bon sens conviendrait qu'alors qu'il existe des dizaines de territoires, disputés, occupés ou annexés partout dans le monde (voir Wikipedia), pointer régulièrement le doigt sur l’État juif, pour sa soit-disant occupation de territoires palestiniens, c'est prendre contre lui des mesures d'exception, entrant dans le cadre de l'antisémitisme. Le jour où de preux journalistes stigmatiseront par des articles l'obstination de certains pays ou groupes terroristes à vouloir annihiler l’État hébreu, un grand pas aura été fait dans la lutte contre la judéophobie. Mais hélas, le silence qui a entouré la mise à mort de six millions de juifs, perdure vis à vis du juif des nations.                                                  

                                                                                        

     

     

     

  • La tentation, chemin du plaisir I

    La tentation, c’est le parcours d’un plaisir. Il débute dans les limbes de la pensée humaine et aboutit au désir, étape ultime avant l’assouvissement. Le plaisir se sert du corps pour arriver ses fins. Parfois il est satisfait tambour battant. Il arrive cependant que le plaisir fasse halte dans une culpabilité. Il a alors le loisir de s’abandonner aux mains d’une délectation morose ou d’un bonheur éphémère. J’aimerais vous conter ci-après les récits imaginaires de quelques personnes ayant emprunté la route du plaisir en déployant — selon la terminologie judéo-chrétienne — les ailes des péchés capitaux. Aux lecteurs de conclure ces récits dans leur esprit. En tirant une leçon moralisatrice ou de bon sens de ces historiettes, ils les transformeraient en fables; en leur attribuant un hasard capricieux, ils adopteraient la forme de la nouvelle.

    Anne, séduite par la gourmandise

    Elle s’appelait Anne. Abandonnée dans la rue aux premières heures de sa naissance, Anne était une enfant de l’Assistance. En plus de son malheur, la pauvre n’avait pas été gâtée par Dame Nature. Son visage laid accentuait la disgrâce d’une femme mal de corps et d’esprit. Anne n’obtenait aucun diplôme. A sa majorité, Anne quitta l’Hospice sans un sou dans sa poche. Une camarade la prit en pitié et l’a fit entrer dans la Loterie Nationale. Chaque matin et par tous les temps, Anne s’en allait vers la grande place du village afin d’y planter l’étalage des billets de loterie qu’elle vendait à la criée. Elle rentrait fourbue à la tombée de la nuit. Le plaisir se morfondait dans la vie claustrale de cette misérable jusqu’au jour où une dame bien fagotée se porta acquéreur d’un billet. Chargée d’un grand gâteau, la dame pria Anne de bien vouloir tenir quelques instants l’odorante pâtisserie, le temps qu’elle choisît son numéro. Cela faisait des lustres qu’Anne n’avait pas reniflé le parfum suave de la purée aux marrons, cela faisait des lunes qu’Anne n’avait pas senti l’odeur moelleuse de la crème fraîche. Le plaisir avait atteint la gourmandise d’Anne. La dame remarquait qu’Anne ne décollait pas les yeux du gâteau. Aussi l’invita-t-elle chez elle le soir afin de partager ce dessert en l’honneur de sa filleule qui fêtait son anniversaire. Lorsque Anne porta dans sa bouche la tranche que l’amphitryonne avait découpée, son contentement fut si intense qu’elle rêva d’une richesse où pleuvrait la succulente nourriture. Rentrée chez elle, Anne devint malhonnête et fit main basse sur les billets invendus après les avoir tipés. Elle se rendit à la police et prétendit qu’un voleur l’avait délestée de la recette du jour. La chance était cette fois avec elle. Parmi les dizaines de billets qu’elle avait soustraits se trouvait le gros lot. Femme vernie, ton corps assimilait sans peine la veine d’un destin, mais ton âme, digérait-elle la vilenie ?