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  • In memoriam

    Alors que le génocide des Juifs se propageait en Europe, la France, sous le régime de Vichy, durant l’année 1942, faisait sienne du programme exterminateur du IIIè Reich. Cette France, qui jetait aux orties sa devise "Liberté - Égalité - Fraternité", organisa les premières rafles massives en vue de la solution finale de la question juive voulue par Hitler, et ensuite planifiée par Göring, Himmler et Heydrich et Adolph Eichmann, collaborateur du dernier nommé, lors de la honteuse conférence de Wannsee. La rafle qui se déroula en région parisienne, en zone nord et sud, les 16 et 17 juillet 1942 fut la plus marquante et la plus mémorable exécution d'un des États vassaux hitlériens.

    Environ 9000 policiers français sous les ordres du délégué en zone nord de René Bousquet, jeune et efficace fonctionnaire du gouvernement de Vichy furent appelés pour arrêter 13 152 Juifs  dont 4 115 enfants. 6 000 furent directement conduits au camp de transit de Drancy. Les   7 000 autres furent conduits au Vélodrome d’Hiver. Ils y séjournèrent plusieurs jours sans être nourris et séparés de leurs proches et de leurs amis, avant qu'on les ait, eux-aussi, conduit au même camp. Tous ces prisonniers furent par la suite déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

    Cette rafle représentait à elle seule plus du quart des 42 000 Juifs envoyés de France à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 revinrent chez eux après la fin de la guerre.

    Bus devant l'entrée du Vél' d'Hiv' lors de la rafle de juillet 1942

    La seule photographie connue du Vél’ d’Hiv’ lors de la rafle de juillet 1942. Crédit : Mémorial de la Shoah

     
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    La Rafle (2010) de Roselyne Bosch, avec Jean Reno, Gad Elmaleh, Mélanie Laurent et Hugo Leverdez


    Il est à noter que cette rafle donna lieu à la division de l'opinion française. Certains Français prirent conscience de l'horreur nazie et s'engagèrent dans la Résistance. Mais d'autres, au contraire, trouvèrent dans le nazisme un exutoire à leur antisémitisme et en devinrent de fidèles partisans.

    David Frenkel

     

     
     
  • Toutes les vies comptent

    A l’heure où le monde s’égosille : " Black lives matter !", l’homme de la rue sait-il que l’Amérique qui depuis 150 ans a aboli l’esclavage, et qui par deux fois a élu un noir, Barack Obama, comme président des États-Unis, respecte la promotion sociale de toute les composantes du peuple américain ? Ne confondons donc pas les dérapages de la police US avec la réalité sociétale.

    Le quidam ignore l’esclavage bien réel qui sévit et qui se poursuit, dans de nombreuses régions d'Afrique et du Moyen-Orient. Quasi ignoré de tous, les esclaves là-bas, ne bénéficient d'aucune manifestation de rue ; aucune pression n'est exercée en leur faveur au plan international ; et aucun média n'évoque leur sort. D'ailleurs, a-t-on connaissance qu’en Mauritanie et en Arabie Saoudite, l'esclavage y est toujours de mise ? Une enquête de BBC Arabic a révélé qu'en Arabie saoudite les employées de maison sont vendues en ligne et représentent un marché aux esclaves en plein essor. De même, si l'écrivain algérien Mohammed Sifaoui nous rappelle à tous que « la Mauritanie est aujourd'hui, le pays le plus esclavagiste du monde, le Qatar au Moyen-Orient l'est tout autant1).

    Et est-on conscient qu’en Grande-Bretagne, pas moins de 136 000 personnes seraient réduites en esclavage ? L'esclavage au Royaume-Uni a pris la forme du travail forcé et de l'exploitation domestique et sexuelle. Les Albanais et les Vietnamiens sont les mieux représentés au sein des groupes esclaves. Le simple pékin est-il au courant que l'esclavage moderne rapporte aux réseaux criminels environ 133 milliards d'euros par an, soit à peine moins que le trafic de drogue et le trafic d'armes ? Les pays du G-20 importent chaque année pour environ 315 milliards d'euros de marchandises susceptibles d'avoir été produits par des esclaves »2).

    En 2019, Time Magazine a interviewé Jabarot, un migrant africain capturé et vendu comme esclave alors qu'il se rendait en Europe, et voici ce qu’il a déclaré :

    « Arrivé à la frontière sud de la Libye, Iabarot a rencontré un chauffeur de taxi très sympathique qui lui a proposé de le conduire gratuitement à Tripoli, la capitale. Sur le chemin, il a été vendu à un « Libyen blanc » ou à un Arabe, pour 200 dollars (180 euros). Il a été forcé de rembourser sa « dette » sur un chantier de construction, un schéma qui s'est répété chaque fois qu'il a été vendu et revendu. »
    Il faut hélas croire que cet interview n’a titillé la conscience d’aucun d’entre nous, tout comme ne nous a pas fait bondir le trafic sexuel qui constitue une part considérable de l'esclavage moderne. Le Washington Post affirme qu'en 2019, la mafia nigériane a prostitué des femmes par dizaines de milliers. Selon certains experts, pas moins de 20 000 nigérianes, souvent mineures, sont arrivées en Sicile entre 2016 et 2018. Cette traite des femmes était organisée par des Nigérians déjà installés en Italie, et j’en passe et les meilleurs.
    La servitude étant une mort anticipée, élevons-nous contre les servitudes esclavagistes, car toutes les vies comptent.
    David Frenkel
    1) https://www.aubedigitale.com/lesclavage-sevit-en-afrique-et-au-moyen-orient-loccident-est-accuse-a-tort/

    2)Global Slavery Index, 2018.

  • "Fake news" de l'AFP

    Morceaux choisis d’un article de l’AFP (Publié hier à 11h34) intitulé "Cisjordanie occupée Confusion sur le sort des Palestiniens favorables à l’annexion" et repris par maints sites de journaux :

    - Ces déclarations tranchent avec celles qui s'expriment dans les nombreuses manifestations palestiniennes contre le plan américain pour le Proche-Orient, qui propose l'annexion par Israël de ses colonies et de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu.

    - Israël a déjà annexé en 1967 Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville. Les Palestiniens qui y vivent n'ont pas la citoyenneté israélienne mais des cartes de résident.

    - Seuls les Arabes israéliens --descendants des Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948-- ont la pleine citoyenneté israélienne, mais certains se disent victimes de discrimination dans un pays qui a adopté en 2018 une loi le définissant comme «l'Etat-nation du peuple juif».

    1) « un territoire palestinien occupé depuis 1967 !? voir ci-après

    2) « descendants de palestiniens !? Voir ci-après.

    3) « mais certains se disent victimes de discrimination dans un pays qui a adopté en 2018 une loi le définissant (Ah oui, on aurait bien voulu les entendre) comme «l’État-nation du peuple juif». Dois-je rappeler les faits suivants : a) les arabes israéliens sont représentés au parlement israélien. b) Un juge arabe israélien a été nommé vice-président de la Cour Suprême en 2017. c) Eurovision : une Juive et une Arabe israélienne ont représenté Israël à l’eurovision 2009. d) On vient d'apprendre que Israël nomme pour la première fois un arabe israélien au poste d'ambassadeur, etc, etc.) Être l’État-nation du peuple juif, n’enlève donc rien au droit des citoyens arabes israéliens.

    Petite leçon d’histoire aux journalistes incultes

    Publié par Dreuz Info le 27 mai 2020 Chaouat Rachel

     Leçon d’histoire sur la « Palestine » :

    Avant Israël, il y avait le Mandat Britannique en Palestine, pas un État Palestinien.

    Avant le Mandat Britannique en Palestine, il y avait l’Empire Ottoman turc et musulman, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Ottoman, il y avait l’état islamique des Mamelouks d’Égypte, pas un État Palestinien.

    Avant l’état islamique des Mamelouks d’Égypte, il y avait l’Empire Ayyoubide arabo-kurde, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Ayyoubide, il y avait le Royaume de Jérusalem franc et chrétien, pas un État Palestinien.

    Avant le Royaume de Jérusalem, il y avait l’Empire Ommeyyade puis Fatimide, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Ommeyyade puis Fatimide, il y avait l’Empire Byzantin, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Byzantin, il y avait l’Empire Sassanide, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Sassanide, il y avait l’Empire Byzantin, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Byzantin, il y avait l’Empire Romain, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Romain, il y avait l’état Hasmonéen, pas un État Palestinien.

    Avant l’État Hasmonéen, il y avait l’Empire Séleucide, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Séleucide, il y avait l’Empire Macédonien d’Alexandre le Grand, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Macédonien, il y avait l’Empire Perse, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Perse, il y avait l’Empire Babylonien, pas un État Palestinien.

    Avant l’Empire Babylonien, il y avait les Royaumes d’Israël et de Juda, pas un État Palestinien.

    Avant les Royaumes d’Israël et de Juda, il y avait le Royaume d’Israël, pas un État Palestinien.

    Avant le Royaume d’Israël, il y avait la théocratie des douze tribus d’Israël, pas un État Palestinien.

    Avant la théocratie des douze tribus d’Israël, il y avait un conglomérat de cités-royaumes cananéens indépendants, pas un État Palestinien.

    Pas de traces, au fil des époques, de l’ombre de l’ombre d’un État palestinien. Ceci précisé sans haine ni méchanceté : simple constat.

    Jean Patrick Grumberg pour Dreuz Info, extrait :

    ... J’ai la chance d’être l’heureux possesseur d’un exemplaire original, daté de 1714, de Palestina, de Relandi, un géographe qui a sillonné la région pour en faire le relevé. L’ouvrage d’un peu plus de 1000 pages, qui a la taille d’un gros dictionnaire, est illustré de nombreuses cartes dépliantes.

    Sur ces cartes, parmi toutes les villes, villages, hameaux, lieux recensés par Relandi, un seul porte un nom arabe : al Ramle. Tous les autres sont hébraïques – ils ont été créés par les juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5000 ans.

    Il faudra peut être bien un jour reconnaître l’évidence : Israël n’a pu voler un état qui n’existe que dans les fantasmes de drôles de coucous conquérants, avides de s’installer allègrement dans le nid douillet et fertile d’un autre…