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  • Pourquoi snober l'accord de paix entre Israël et les EAU ?

    L’accord de paix signé le 13 août dernier entre Israël et les Émirats arabes unis a le mérite de mettre à mal les assertions du gouvernement français affirmant de concert avec d’autres gouvernements européens que la normalisation des liens entre l’État hébreu et les pays arabes est tributaire de la solution aux revendications de l’Autorité palestinienne. Celles-ci exigent qu’Israël se retire sur les frontières indéfendables d’avant le 4 juin 1967 qui ont vu les attaques de la Jordanie et de la Syrie, qu’il expulse de la Judée Samarie 500’000 juifs, qu’il divise la cité de David et qu’il accepte le retour de tous les descendants des réfugiés qui se sont enfuis lors de la guerre que cinq armées arabes lui ont déclarée en 1948, et tout cela sans officiellement reconnaître l’État d’Israël1). D’ailleurs, n’’oublions pas, que dans la ligne de ce refus, Mahmoud Abbas a exigé, lors de l’anniversaire du centenaire de la Déclaration Balfour, le 2 novembre 2017, des excuses de la Grande-Bretagne pour cette déclaration. Dans ces conditions, se rallier à la position de la France et à celles d’autres pays européens, c’est renvoyer toutes solutions de paix aux calendes grecques. C’est pourquoi la volonté des EAU de faire la paix avec Israël, entraînant à coup sûr dans son sillage d’autres pays qui sont du même bord religieux, forcera à la longue l’Autorité palestinienne à devenir pragmatique dans ses revendications.

    Il est donc grandement incompréhensible que d'aucuns éditorialistes n'aient consacré une chronique sur l’importance historique que revêt l’accord de paix signé entre Israël et les Émirats arabes unis pour la stabilité du Moyen-Orient. Mais peut-être, atteints du syndrome anti-Trump, ont-ils mal à un accord qui a été encouragé par le président américain. Ou se peut-il qu'ils soient déçus à la perspective de ne plus pouvoir ostraciser Israël à l’aune d’une cause palestinienne dont ils s'en fichent royalement. J'en veux pour preuve le passage à la trappe d'informations se trouvant sur le lien suivant : https://www.jforum.fr/le-chaos-palestinien-sinstalle-durablement-en-cisjordanie.html (j’y reviendrai dans un prochain billet). En effet, aucun homme de presse n’a consacré un article pour dénoncer ces faits. Il faut donc le dire haut et fort, de plus en plus de gens, juifs et chrétiens confondus, sont exaspérés du silence couard qui entoure les exactions de ces arabes qui sont sous la gouvernance de Ramallah ou du groupe terroriste Hamas. Et savoir que la bien-pensance bannit ceux qui ne suivent pas l'orthodoxie de l'information imposée par les agence s de presse, et j'ai nommé l'ATS ainsi que l'AFP, est révoltant.

    David Frenkel

    1) Les articles de la Charte de l'OLP hostiles à l’État israélien, supprimés par le Conseil national palestinien, n'ont pas été remplacés par des dispositions positives reconnaissant Israël

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  • Agence France Presse, de pis en pis

    L’Agence France-Presse, a émis les directives suivantes à l’intention des journalistes : « Les journalistes de l’AFP ont le devoir de rechercher la vérité des faits et de ne pas rapporter passivement l’information qui leur est soumise. Le doute fait partie de la culture du journaliste. »

    Or, le journaliste, de cette agence de presse, Adel Zaanoun, a publié un article le 22 août dernier dans lequel il reproduit telle quelle une déclaration mensongère d’un cultivateur de fleurs palestinien de la bande de Gaza qui travaillait dans les serres de l’implantation israélienne de Neve Dekalim avant qu ‘Israël se retire de la bande de Gaza en 2005. Voici sa déclaration:

    Je travaillais dans une pépinière de fleurs dans cette colonie, mais l’armée (israélienne) a tout détruit avant de partir. . .”

    Cela est archi-faux, ce sont les Gazaouis qui ont détruit ces serres en les pillant et en les vandalisant. A l'époque, des mécènes juifs américains avaient acquis quelques 350 hectares de serres dans l’enclave gazaoui dans le but qu’elles puissent y nourrir la population après le départ des israéliens. Et l’AFP avait elle même rédigé cette dépêche en 2005 :

    « Un groupe de donateurs juifs aux Etats-Unis a donné 14 millions de dollars pour garantir que les serres israéliennes dans la bande de Gaza seront en état de marche pour les Palestiniens après l’évacuation des colons israéliens, a indiqué jeudi le New York Times.

    Alors que le gouvernement israélien a indemnisé les colons pour les serres elles-mêmes, le don permettra d’acheter des équipements essentiels comme des systèmes d’irrigation informatisés, a indiqué le quotidien.

    Les légumes et les fleurs cultivés dans les serres étaient une source majeure de revenus pour les exportations israéliennes et fournissaient environ 3.500 emplois palestiniens, a-t-il dit. »

    Malheureusement, les serres laissées aux Gazaouis ont grandement été pillées ou vandalisées. De même, toutes les infrastructures israéliennes, comme l’école et les constructions ont été détruites.

    Associated Press prit aussi à la même époque des photos de Palestiniens en train de piller les serres de Neve Dekalim juste après le désengagement israélien. Les légendes indiquaient :

    « Un Palestinien porte un rouleau de plastique qu’il a pris dans une serre, en arrière-plan, dans la colonie juive évacuée de Neve Dekalim dans la bande de Gaza, mardi 13 septembre 2005. Mardi, la police palestinienne a bouclé les colonies juives abandonnées et a poursuivi les pilleurs dans une première tentative d’imposer la loi et l’ordre après les célébrations chaotiques du retrait d’Israël de Gaza, mais les forces débordées n’ont pas pu arrêter le pillage des précieuses serres de la région (AP Photo/Emilio Morenatti). »

    Sources : AFP reports without clarification false claim that Israel destroyed all greenhouses », par Tamar Sternthal, paru sur le site de CAMERA

    Malgré l’intervention d’InfoEquitable, l’AFP n’a toujours pas corrigé le mensonge auquel vont croire nombre de lecteurs. Et dire que cette dernière sert de source à la presse dite fiable !

    David Frenkel





     

     

     

     

     

     

     

  • C'est noir de monde...

    Dans la foulée des contestations ayant suivi la mort de George Floyd, plusieurs mastodontes de l’industrie ont modifié leur marketing et ont soustrait de leurs publicités les images et les expressions qui véhiculent de soit-disant clichés racistes. Et cela, sans parler d'une certaine bien-pensance qui tympanise certains auteurs d’œuvres célèbres.

    Tant qu’à faire, il conviendrait aussi d’apurer la langue de Molière de tant et tant de formulation "racistes". En voici un mini-échantillon  :

    Point noir : petit nuage noir qui annonce l'orage``(Littré). Au fig. Menace d'échec, de trouble, de malheur. Néol. ,,Sur une route: croisement, virage, etc., très dangereux`` .

    Marquer qqc. d'un caillou noir: considérer quelque chose comme défavorable.

    "être la bête noire de quelqu'un" : "être mal apprécié par une personne".

    Marée noire, expression inventée à l'occasion du naufrage du Torrey Canyon par un journaliste du Télégramme de Brest : une catastrophe industrielle et écologique se traduisant par l'écoulement en zone côtière d'une nappe d'hydrocarbures.

    Or noir : pétrole

    Café noir (p. oppos. à café au lait et à café crème).

    Un temps noir : un temps très couvert.

    Corps noir : en physique, modèle théorique imaginé par les physiciens pour ses propriétés simples et qui est supposé absorber tout un rayonnement reçu par sa surface, laquelle, par conséquent, ne diffuse ni ne réfléchit. 

    Et le reste à l’avenant... Toutefois, les physiciens ne sont pas racistes. En effet, pour eux, "les trous noirs, c'est troublant."

    De plus bannissons les désignations racistes comme le Port-noir, le Chat noir, etc, etc.

    Par ailleurs, ne dites plus jamais à quelqu’un :

    « vous broyez du noir, prenez donc un verre de blanc ! »

    Ou bien : « N’y allez pas, car c’est noir de monde »

    Ou encore : "Votre humour noir fait chou blanc"

    Quand à l’instruction publique, les enseignantes et les enseignants devraient s’abstenir d’appeler un élève au tableau noir.

    Et cerise noire sur le gâteau : pourquoi l’État taxerait-il le travail au noir ? plus raciste, tu meurs !

    David Frenkel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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