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  • Cotrevérités et non-dits...

    L’ATS, sous le titre Israël frappe Gaza après des tirs de roquettes écrit :

    "Aucun groupe palestinien n’a revendiqué les tirs effectués à partir de la bande de Gaza, territoire palestinien sous blocus israélien et contrôlé par le groupe islamiste palestinien Hamas. L’organisation est considérée comme «terroriste» par Israël."

    l’ATS prend le relais de l’AFP pour asséner que la bande de Gaza est sous blocus israélien. Or c’est une contrevérité infirmée par les fais suivants :

    Si l’on prend un jour témoin, comme le 23 septembre dernier où l'on a eu connaissance de statistiques officielles, 12 635 tonnes de marchandises chargées dans 429 camions semi-remorques sont entrées à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom. (source Dreuz infos)

    Je mets au défi un quiconque journaliste de se rendre un jour à la frontière de Kerem Shalom pour se rendre compte de visu que le terme "Blocus", tel que définit par les dictionnaires "blocage d'un pays, d'une région, d'un port pour empêcher tout transport de marchandises vers ou venant de ce pays ou région" est une menterie. Tout au plus peut-on parler d'un embargo qu'Israël impose sur certaines matières premières pouvant servir à la fabrication de roquettes et de tunnels d'attaques visant l’État hébreu. Amis journalistes, ne vous a-t-on pas appris que les mots ont leurs poids ? Cessez donc d'ânonner un terme qui fausse la situation à Gaza.

    Je signale aussi à l'ATS que ce n'est pas seulement Israël qui considère le Hamas comme terroriste --- en l'entourant de guillemets elle met cela en doute ---, mais aussi les États-Unis et l'Union Européenne.

    Vraiment, et je pense me faire le porte-parole de bien des lecteurs, les contrevérités qui se répandent à satiété et les non-dits qui brouillent la perception du conflit israélo-arabe relève d'un parti-pris anti-israélien. Certains journaux de proximité ne devraient pas se prêter à ce jeu là. Et à propos de Gaza, quel journal a-t-il rapporté que alarmés par l'augmentation des suicides à Gaza, le Palestiniens accusent le Hamas et l'Autorité palestinienne1) ? Voilà ce que c'est de n'avoir que l'AFP et l'ATS comme seules sources d'information, et de n'avoir aucun journaliste digne de ce nom qui analyse la situation géopolitique d'Israël et de ses adversaires sous toutes les coutures. Oui, voilà où en est la presse dite traditionnelle !

    1) https://www.europe-israel.org/2020/07/alarmes-par-laugmentation-des-suicides-a-gaza-les-palestiniens-accusent-le-hamas-et-lautorite-palestinienne/

    David Frenkel

  • Les dérives d'une manifestation antiraciste

    https://www.tdg.ch/des-milliers-de-manifestants-contre-le-racisme-641433450554

    La manifestation contre le racisme qui a réuni hier 2000 personnes à Genève a dérapé avec des slogans n’ayant plus rien à voir avec l’objet de la manifestation. Que la police pratique le délit de faciès, le plus souvent qu’à son tour, est presque de notoriété publique et doit effectivement être dénoncé. Cependant, revendiquer l’abolition des frontières, prôner le démantèlement de l’institution policière telle quelle est (sans préciser ce que l’on aurait voulu qu’elle soit), dire non à la prison, aux tribunaux, ce n’est plus manifester contre le racisme, mais c'est soutenir l’anarchie. On peut se demander si les manifestants qui ont fait leur de tels slogans désirent au fond d'eux-mêmes instaurer des zones de non-droits où régnerait la loi de la jungle, la loi du plus fort. Bien des lieux à Genève deviennent déjà petit à petit des espaces de délinquance qui échappent aux interventions policières.

    Par ailleurs, les organisateurs de cette manifestation ont fait fi de l'ordonnance de l'Office fédéral de la santé publique OFSP qui stipule que les rassemblements de plus de 1000 personnes restent interdites au moins jusqu'à la fin du mois d'août. Comment peut-on, par exemple, exiger que les clubs de football observent cette ordonnance, alors que les autorités genevoises chargées d'appliquer celle-ci ferment les yeux sur ce rassemblement illégal par peur du politiquement incorrect.