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UN PEU DE TOUT - Page 263

  • ...L'art de jouer les gugusses me fait oublier le coronavirus

    Comment vis-je le coronavirus ?

    Depuis quelques années que je suis à la retraite, j’ai eu le temps de m’affranchir de l’ennui du désœuvrement ; j’ai eu le loisir de le combattre avec une feuille blanche sur laquelle ma plume s’épanche. Mes manuscrits : galanteries, niaiseries, rêveries, râleries, s’y alignent à qui mieux mieux au gré des encres de mes états d’âme.

    Aussi ai-je expérimenté que ne rien faire n’est pas un mal ; cela permet d’enlever les vêtements qui recouvrent notre être profond. Tant d’habits nous dissimulent les désirs existentiels, cette chair de notre âme dans laquelle s’écoule le sang de notre personnalité. Le costume de l’ambition, la chemise égotique, le cupide pantalon, sont autant de paraîtres qui dissimulent notre vrai être. Les distractions éphémères, les plaisirs périssables, nous détournent du chemin individuel menant vers un accomplissement qui nous procurerait cet assouvissement éternel où s’évanouiraient nos besoins.

    Mais le coronavirus m’a appris en plus que quand on ne peut vaquer à ses habitudes, le chant de la nature résonne avec plus d’acuité. Les pépiements des oiseaux, les gouttes de pluie, le bruissement des feuilles, me rassérènent divinement. Par ailleurs, quand magasins et bistrots sont fermés, les rues élèvent le silence jusqu’aux hauteurs de la félicité.

    Et cerise sur le gâteau : épouse, enfants et petit-enfants ayant l’art de jouer les gugusses, me font oublier le coronavirus.















     

     

  • Hommes de presse : sachez faire la différence entre un blocus et un embargo

    Puissent  les sites des journaux ( TDG.CH, LeMatin.CH, 24H.CH,20Minutes.CH) rapportant un des articles de l'ATS intitulé  "Israël frappe Gaza après le tir d'une roquette"), cesser de mentir religieusement en disant que Gaza est sous blocus israélien. Les journalistes font-ils leur métier lorsque l'on apprend par exemple que :

    "Après une vague de violence,  Israël rouvrira jeudi les points de passage avec Gaza" ?

    i24NEWS

    26 février 2020 à 16:18 - dernière modification 26 février 2020 à 17:13

     2 min

    AFP / SAID KHATIBDes camions traversent le point de passage de Kerem Shalom dans le sud de la bande de Gaza, le 17 novembre 2019
    Des camions traversent le point de passage de Kerem Shalom dans le sud de la bande de Gaza, le 17 novembre 2019...
     
    Aussi, "Coronavirus : Israël coordonne la livraison d'équipements supplémentaires à Gaza". i24NEWS
     
    Rappelons la définition d'un blocus : "Investissement d'une ville, d'un port, d'une position, d'un pays pour lui couper toute communication avec l'extérieur", selon la définition du Larousse. Et juste une petite information : Israël a quitté Gaza en 2005 !!!
     
    Que les hommes de presse cessent donc de propager une " fake news". Un embargo (Suspension des exportations d'un ou de plusieurs produits vers un État, à titre de sanction ou de moyen de pression, selon la définition du Larousse) sur les matières premières pouvant servir a attaquer Israël n'est pas un blocus. En continuant de diffuser cette fausse information, bien des journalistes responsables se décrédibilisent. A moins d'être déshonnête jusqu'au point de vouloir justifier insidieusement le lancement de roquet par un soi-disant blocus imposé par l’État hébreu... 
     
    David Frenkel
     
  • La décision virale du Conseil Fédéral

    Le quidam-citoyen peine à comprendre que le Conseil d’État Genevois ait pris la décision mercredi de rouvrir les chantiers dans le Canton. Nonobstant que la décision de l’Exécutif genevois de fermer les chantiers à partir du 18 mars eût été en contradiction avec l’ordonnance du Conseil Fédéral de les maintenir en activité, il est toutefois regrettable qu’il ait changé d’avis. En effet, le sommet de l’épidémie n’a pas encore été atteint que déjà notre Exécutif lève une des barrière du regroupement au risque que le coronavirus reparte de plus belle. Saskia Dufresne, cheffe de l’Office des autorisations de construire a eu beau déclarer «C’est la raison pour laquelle nous allons mettre en place des contrôles très stricts, et si les conditions ne sont pas respectées, nous fermerons le chantier immédiatement», c’est du pipeau; car si tel devait être effectivement le cas aucun chantier ne devrait s’ouvrir. En effet, comment peut-on croire que les directives hygiéniques puissent y être respectées. Supposer que les ouvriers pourraient être distancés l'un de l'autre à longueur de journée relève de l'utopie, car ce qui est valable pour les personnes empruntant les transports en commun ne peut s'appliquer à des gens devant unir leurs forces pour effectuer certaines tâches. De plus, pourrait-on se demander comment respecter les distances réglementaires dans les cabines de chantier ou sur les véhicules ? La décision de rouvrir les chantiers est d'autant plus incompréhensible qu’ils n’y a pas assez de préposés pouvant être affectés au respect des normes sanitaires, alors que de nombreuses demandes d'ouvertures de chantiers seront à coup sûr déposées, vu le nombre en souffrance. Et interrogeons-nous : pourquoi le Canton du Tessin a-t-il maintenu les fermetures, et le Canton de Genève non ?