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UN PEU DE TOUT - Page 264

  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir IV

    TOURBILLONS POETIQUES

    Nuit psychédélique

    Dans le tourbillon assourdissant

    De la grande messe métallique,

    Et sous les lasers fluorescents,

    Je dansotte avec les alcooliques.

    Pris dans un tourbillon de folie,

    Dans l’abysse je suis entraîné ;

    J’aperçois la méduse Aurélie ;

    Sous ses ailes d’or je vais caner.

    Le mal de tête me ressuscite, 

    M’extraie du tourbillon de mes rêves.

    J’émerge dans une aube anthracite

    Celle qui m’enténèbre et me crève.

    L’infâme jalousie

    Dans le tourbillon de la passion,

    J’aperçois maintes rivalités.

    Mon amour est en ébullition

    Dans la tortueuse volupté.

    Mes mots s’agitent de jalousie

    Qui dans un tourbillon de violence

    Enlève à l’amour sa poésie.

    Le poème se meurt en silence.

    Un vaste tourbillon de colère

    Entraîne mon esprit et mon cœur

    Dans des pensées qui vont las déplaire ;

    Mon âme s’abîme de rancœur.

    Ô vieillesse

    Par la fenêtre de la vieillesse,

    J’aperçois mes années printanières

    Qui dans un tourbillon de joliesse

    Me saluent de brillante manière.

    Le tourbillon de la mort m’entraîne.

    Avec le trépas, je dois descendre.

    Autour de moi, les années s’égrènent

    Et accompagnent mon corps en cendres.

    Dans le tourbillon des souvenirs,

    Mon âme soudainement surgit ;

    Leur mémoire va me retenir ;

    Ils gravent sur mes années : ci-gît.

    Le labeur, ma solitude

    Dans un tourbillon de labeur,

    J’enfonce mon impérieuse vanité.

    Agite-toi, besogne indispensable ;

    Tes objectifs me font vibrer jusqu’à la moelle.

    Sous le joug d’un capitalisme fiévreux,

    Sous la férule de fébriles mépris,

    Je tourbillonne dans la vaste économie,

    Dans la solitude endormie.

    Mouvements amoureux

    Dans le tourbillon de l’amour,

    Tes yeux tournent en vrille,

    Ta voix descend en spirale,

    Ton parfum monte en volute,

    Ta grâce tourne comme une hélice,

    Et mon cœur se tortille d’amour.

    Aux confins du trépas

    Dans le tourbillon de l’angoisse,

    La noire inconnue m’engloutit.

    Je virevolte dans le néant,

    Damné par l’hydre des ténèbres.

    Je tournique dans l’ombre infernale,

    Dans le tourbillon de la mort.

    Aucune main ne me sauve,

    Aucune parole ne me délivre

    Du tourbillon d’un diabolique silence.

    Dansez arias

    Les soucis dansent avec moi

    Dans un tourbillon de joie.

    Ils ont vibré d’effroi

    Au souffle de Dame Fortune,

    Et ont trépassé

    Dans un tourbillon de bonnes nouvelles.

    Ils ont ressuscité

    Au détour des vicissitudes de la vie ;

    D’autres esprits les avaient invités.

    Avant de partir, valsez avec moi.

    Le tourbillon de la création

    Un jour Dieu a tourbillonné d’ennui.

    Il s’est agité dans la profonde nuit

    Et s’est morcelé en d’infinis tourbillons

    Qui tournent autour de l’éternel sillon,

    Celui que Dieu creuse continuellement

    Dans le labyrinthe de son entendement.

     

  • la liberté d’expression s’arrête là où pourrait s’engendrer l’irresponsabilité de futures actions

    Que l’on cesse de parler des juifs à tout bout de champ. Parle-t-on autant des catholiques, des protestants, des bouddhistes, voir des musulmans ? Chez les juifs comme dans tous les peuples, comme dans toutes les ethnies, et comme dans toutes les religions, la diversité de caractères et d’opinions y pullulent. Les définir de manière collective relève de l’étroitesse d’esprit. Tous les juifs ne sont pas croyants, ne sont pas solidaires entre eux, ne sont pas intelligents, ne sont sont pas cupides, ne sont pas bons, ne sont pas musiciens, ne soutiennent pas l’État d'Israël. Aussi n'ont-ils pas tous le nez crochu, ne sont-ils pas tous riches, ne sont-ils pas tous avares, etc, etc. Coller, par exemple, ces trois dernières étiquettes sur eux relève d'un racisme pouvant déboucher sur l’antisémitisme. Hélas, encore aujourd’hui, au XXIème siècle, et je ne parle que du monde occidental, on n’arrive toujours pas encore à s’affranchir de la dissidence de Jésus qui alimentait et alimente encore la judéophobie dans l’inconscient de bien des gens. Par ailleurs, que l’on cesse d’étiqueter quiconque; chacun porte la marque de son caractère, de son éducation, de son vécu, qui n’ont que faire des préjugés. De grâce, mettons en avant la personnalité individuelle d’un être humain, et non une soit disant collectivité qui ne se mesure qu’à l’aune de clichés, ô combien réducteurs, et qui ont la faculté de semer le rejet ou la haine. Gardons donc à l’esprit que la liberté d’expression s’arrête là où pourrait s’engendrer l’irresponsabilité de futures actions, car les mots influencent bien des maux, cela l’Histoire nous l’a maintes fois prouvé.

    David Frenkel

  • Un second tour qui risque de jouer à d'autres un mauvais tour...

    Diantre, arrêtons de parler d’élection lorsque la vie après coup pourrait faire défection. Il est quand même fort de café que l’on maintienne le second tour des élections municipales genevoises, et ce, au risque que des gens puissent être contaminés par un virus pouvant s'avérer fatal. Alors, que le contribuable paie des policiers pour amender les personnes qui se réunissent par groupe de cinq, voilà que des gens qui n’ont pas été dépistés iront se regrouper pour dépouiller les bulletins de vote dans un local. On nous dit que des mesures ont été prises pour garantir leur sécurité, mais on se garde bien de nous préciser lesquelles. Et quoiqu’on dise, le dépouillement va inévitablement provoquer des regroupements. De plus, nous assure-t-on le vote par correspondance sera la règle pour cette élection, pourtant, les gens âgés de de 65 ans et plus devront se rendre à la poste pour expédier leur bulletin de vote, alors qu’on leur demande de rester chez eux. Et pas tout le monde peut envoyer quelqu'un d'autre pour le faire. Par ailleurs, et là je cite un extrait du discours tenu par le parti Ensemble à gauche : une campagne électorale doit se faire en contact avec la population afin d’assurer un dialogue et des débats avec celle-ci. Elle implique la tenue de stands d’information, en particulier pour les partis qui ne peuvent pas compter sur les budgets colossaux des partis bourgeois. L’impossibilité de mener une campagne militante favorise donc manifestement les partis les plus riches.

    Comme on dit outre-Sarine : voilà encore une « Genferei !» Mais ce qui est plus grave, c'est qu'elle risque de jouer à d'autres un mauvais tour...

    David Frenkel