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UN PEU DE TOUT - Page 259

  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (IX)

    Premier

    La première fleur

    Dans l’île déserte

    Pleure doucement

    Le printemps l’effleure

    Avec sa main verte

    Sous le firmament

     

    Les premières fraises

    Que l’on aime tant

    Tombent sous la louche

    D’un astre qui braise

    Les fruits du printemps

    Sur l’arbre farouche

     

    Les premiers rayons

    En chaudes brindilles

    Balaient tendrement

    La terre en haillons

    Le printemps l’habille

    D’un beau vêtement

     

    La première teinte

    D’un printemps fleuri

    S’étend sur la plaine

    Il dessine maintes

    Formes qui sourient

    A la souveraine

     

    Le premier baiser

    D’un printemps d’amour

    Caresse les âmes

    Volatilisées

    Par un triste jour

    Le printemps est femme

  • Importer pour économiser, c’est se fragiliser.

    Et si cette pandémie qui nous colle pour l’instant les affres de la mort, nous ouvrait la porte d’un futur que l’on s’obstinait à ne pas concevoir ?

    A bas l’universalisation de la fabrication de nos besoins essentielles. Il est irresponsable que les citoyens pour assurer leur existence soient tributaires d’un régime communiste et totalitaire. Les médications et les matériels médicaux nécessaires à la survie doivent absolument être produits localement. Les importer à moindre coûts d’un pays qui pourrait exercer un chantage hégémonique relève d’opportunités à court terme. Surtout que, la Chine, pour parler d’elle, profite que des pays soient le dos au mur pour leur refiler du matériel médical défectueux, au prix fort1). Et on a vu au sein de l'Union Européenne qu'en temps de pénurie, c'est le chacun pour soi qui prévaut; l'Italie pourrait en témoigner. C’est pourquoi les gouvernements occidentaux devraient subventionner toute entreprise, qui ne se tournant pas vers l’exportation œuvrerait dans l’intérêt national des citoyens. Cela permettrait aussi de lutter contre le sous-emploi. Il est à prévoir que lorsque le virus sera vaincu, bien des nations se trouveront face à cet autre fléau qu’est le chômage, et qui s’il n’est pas mortel, est source d’agitation pouvant mettre en péril le bon fonctionnement de nos sociétés démocratiques. Des motifs de révolte contre ceux qui auraient failli dans la gouvernance de la nation au temps du coronavirus ne manqueront pas.

    Aussi, est-il à espérer que les infrastructures hospitalières seront conçu au sens large.  Il est révoltant qu’en France, par exemple, la grève des services d’urgence, puis plus tard des hôpitaux, et enfin des médecins, l'année dernière, n’ait pas mit la pression en haut lieu pour avoir des lits et des soignants en plus. Il faudra absolument, et quitte à restreindre d’autres budgets de postes de dépenses, que les États dotent, bien plus que le strict minimum, la santé publique de moyens sanitaires. Masques de protection, appareils respiratoire, et autres équipements médicaux ne devraient plus faire défaut ni dans la branche pharmaceutique ni dans les établissements hospitaliers.

    Oui, espérons que cet infinitésimal virus nous apprennent qu'importer pour économiser, c’est se fragiliser.

    1)https://fr.gatestoneinstitute.org/15849/chine-materiel-medical-defectueux

  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (VIII)

    Arrogances...

     

    Arrogance, hideuse fragrance,

    S'exhalant de maintes attitudes

    Infestant des gens infortunés ;

    Multipliant les extravagances

    Pourrissant entre les certitudes

    Que hument tristement les mal-nés.

     

    Arrogance, souffle impétueux,

    Émanant des lèvres d'un moineau

    Balayant la joie du subalterne,

    Rejetant l'humble talentueux

    Jusque dans les mondes infernaux

    Que fréquentent les esprits ternes.

     

    Arrogance, plante vénéneuse

    Poussant dans le jardin d’Épicure,

    Empoisonnant le nécessiteux,

    Envenimant l'âme lumineuse,

    Par une sarcastique piqûre

    Que dardent les yeux du vaniteux.

     

    Arrogance, vilaine excroissance

    Produite en forme de vile épine,

    Perçant maintes sensibilités,

    Perforant l'homme avec indécence

    Quand l'amour suinte des joues poupines

    Que blesse l'horrible fatuité.

     

    Arrogance, fleur du soleil noir

    Fleurissant la perverse ambition,

    Couronnant maints actes criminels

    Résonnant d'effroi dans l'entonnoir,

    Coiffant de folie les exactions

    Que damne le courroux éternel.

     

    Arrogance, douce mélodie,

    Essuyant les larmes de l'aurore,

    Réconfortant les pleurs du printemps,

    Chantant avec tendre perfidie

    Le trépas s'étendant sur la flore

    Que célèbrent les oiseaux du temps.

    David Frenkel