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UN PEU DE TOUT - Page 261

  • Oui, ce genre de moralistes on en veut encore et encore !

    Il faut se pincer pour le croire. Contribuer à la lutte contre le coronavirus, c’est être taxer de de donneur des leçons de morale ! Oui, je le hurle haut et fort : les parlements, les exécutifs, devaient fermer boutique et les parlementaires devaient rester chez eux. Et faisons la morale à ceux qui risquent de tuer autrui en les infectant de leur pernicieux virus ! Lorsqu’un automobiliste s’apprête à prendre le volant en état d’ivresse, quand quiconque met en danger par sa conduite la vie d’autrui, c’est une obligation morale de le dénoncer. Et si l’on devait avoir le vrai esprit critique on en voudrait à nos autorités pour avoir tardé à prendre des mesures nécessaires contre la propagation du coronavirus. Oui, la fermetures des entreprises suisses répondaient, hélas tardivement, à la préservation de ce qui nous est le plus cher, je veux parler de la vie. Il est irréaliste de prétendre que dans les petites et les moyennes entreprises les distances sanitaires puissent en tout temps être respectées. Et de quel droit sacrifierait-on alors même une seule personne sur l’autel du dieu argent, du dieu étatique ou du dieu politique ? Si plaie d’argent n’est pas mortel, les ravages d’un virus, eux, le sont. Oui, ce genre de moralistes on en veut encore et encore  pour le salut, pour la liberté de vivre de chacun.



  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (VII)

    Si...

     

    Si lors dun jour de grande détresse

    Le ciel faisait pleuvoir une joie

    Sur les milliers de papillons noirs

    Elle les transformerait en lutins

    La nuit deviendrait une princesse

    Revêtant la couronne du roi

    Afin que le soleil puisse choir

    En belle lune jusquau matin

     

    Si lors dun jour dun gros désespoir

    Un mandarin jetait quelques fleurs

    Sur un écrivain abandonné

    Elles orneraient une nouvelle.

    Un homme faisant plaisir à voir

    Transformerait lhéroïne en pleurs

    En une femme rassérénée

    D’où suinterait une jouvencelle

     

    Si lors dun jour de grosse tempête

    Le vent faisait descendre des Cieux

    Les trépassés au centre des villes

    Qui nous raconteraient l’au-delà

    Lambition deviendrait une ascète

    Se flagellant devant les envieux

    L’orgueil deviendrait lêtre futile

    Arpentant un monde sans éclat

     

    Si lors dun jour de forte grisaille

    Une couleur viendrait transformer

    Des existences qui las sabrègent

    En des vies aux visages denfant

    Le temps ferait battre léventail

    D’une humanité pouvant saimer

    Sous lenvoûtement dun sortilège

    Qui fouette les cadavres vivants

     

    Si lors dun jour de sollicitude

    L’être humain viendrait tendre sa joue

    Au baiser voluptueux de lamour

    Qui se pose sur les tristes faces

    Les lueurs de la béatitude

    Rendraient alors beau le sapajou

    Chacun sagglutinerait autour

    De lhomme affreux touché par la grâce.

     

    Si les arbres se mettaient à pleurer

    Une journée happée par le temps,

    L’homme qui fuit dans les aléas dun destin,

    Un oiseau volant vers sa subsistance,

    Les feuilles se redresseraient ;

    Elles couvriraient larbre de leurs limbes,

    Elles leur murmureraient ces mots apaisants :

    Une journée shabille en dautres jours,

    La même âme recouvre dautres hommes,

    L’oiseau, affamé ou rassasié, chante laube.

     

    Si les artères des villes sanglotaient

    Quand le progrès de lhomme chauffe le goudron

    Dans le tumulte des conduites,

    Sous le vacarme des moteurs bien habillés,

    La symphonie quitterait le théâtre,

    Les violons pleureraient avec les grandes rues,

    Les vents enflammeraient lasphalte,

    Les flûtes susurreraient aux conducteurs :

    Faîtes taire les dissonances,

    Figez-vous sur les harmonies,

    Un orchestre nous conte le chant des Cieux.

     

    Si une bouche aimante nous rendait visite

    Quand la sénescence flirt avec le trépas,

    Quand la douleur erre dans labîme dun corps,

    Quand laffliction est orpheline de lamour,

    Un ange naîtrait du ventre de la mort ;

    La chair enfanterait une fée apaisante ;

    Eros surgirait des entrailles dune peine.

     

    Si la terre sarrêtait de tourner

    Lorsque linfamie ensevelit la noblesse

    Au fond des orgueils en guerre,

    Dans une cupidité immonde,

    L’angoisse shabillerait en spectre,

    La peur réveillerait lhydre des ténèbres.

    Elle secouerait les vanités

    Jusquà les dénuder de lenveloppe humaine.

    Nues, elles se glisseraient sous lunivers.

    Le monde serait jonché dhommes sages 

    Enterrant leffroi sous leur magnanimité.

    La terre tournerait à nouveau de joie.

     

  • le coronavirus alimente les phantasmes judéophobes

    Hélas, il suffit d’un virus extraordinaire pour que ressurgisse l’antisémitisme ordinaire. Voici comment la bête immonde s’est ébrouée au contact du coronavirus:

    I) Plantu, en écrivant et en caricaturant qu'en Palestine les   prisonniers politiques sont menacés de contamination, (voir la caricature en fin d'article), Plantu verse dans l'immonde. Rappelons la définition de l'antisémitisme : "Hostilité manifestée à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement    réclamant contre les juifs des mesures d'exception". Par conséquent, écrire que lesdits prisonniers purgent leurs peine en Palestine et non en Israël, c'est dénier aux juifs d'avoir un État comme tous les peuples.

          Par ailleurs, les responsables pénitentiaires israéliens apportent un soin particulier pour la protection de la santé des prisonniers palestiniens  face au coronavirus. Ceux détenus que ce soit dans les prisons à Ramallah, à Gaza et même en Europe ne bénéficient pas d’une telle protection.

    II)

      Communiqué de Presse du 1er avril 2020

    "Le BNVCA dénonce et condamne le délinquant antisémite récidiviste Alain Soral, qui diffuse sur le net une vidéo manifestement antijuive dans laquelle il développe ce qu’il affirme être un complot juif contre la France et les français.

    Pour faire le rapport avec la situation sanitaire que traverse la France, Soral intitule sa pourriture “Couillonavirus, Communauté organisée qui tient la France”.

    Le BNVCA souligne qu’un pourcentage important des citoyens juifs sont contaminés à Marseille Strasbourg, Paris, etc. 

    Alors que de nombreux citoyens juifs se débattent contre la maladie, dans son discours obscène, Soral persiste à penser que les juifs détiennent en France “le spectacle, la politique, la médecine, l’économie”.

    Pour appuyer sa démonstration complotiste, il cite les noms de, Bauer, Lévy, Buzyn, Hirsch, Guedj, Solomon, Jacob, qu’il qualifie de “Liste de Schindler”.     

    De la sorte il les livre en pâture aux antisémites.

    « On a le gang qui a en charge la médecine d’État: Buzyn, Lévy, Bauer, Hirsch, Jacob, Guedj, Salomon… C’est la liste de Schindler ».  

    Dans son discours antijuif, reprenant les vieux poncifs néo nazis, il prétend que les juifs : “veulent faire du pognon sur le dos des français, affaiblir le peuple français par le nombre de morts “.

    Soral le délinquant antijuif récidiviste a déjà fait l’objet de plusieurs plaintes du BNVCA.

    Il a plusieurs fois été condamné par les tribunaux, y compris à des peines de prison ferme mais qu’il n’a jamais effectuées. 

    Nous considérons que si notre Gouvernement veut véritablement lutter contre l’antisémitisme, il se doit d’obtenir de la Justice de ce pays qu’elle fasse exécuter les décisions des tribunaux et mette Soral hors d’état de nuire, en le jetant en prison sans délai, en l’empêchant de diffuser ses insanités antijuives sur la toile.

    Le BNVCA a décidé de saisir à cet effet le Procureur de la République, la Ministre de la Justice et le Premier Ministre.

    Le BNVCA a chargé son conseil maître Baccouche de déposer une nouvelle plainte contre Soral."

    Le Président: Sammy GHOZLAN

    III) La vague de judéophobie submerge également le magazine le Nouvel Obs', ce grand titre de la presse française. En effet, dans son édition numérique du 26 mars,et Dans le cadre de sa série Une planète sous Covid, plusieurs familles témoignent de leur nouvelle vie. Après la Jordanie, la Grèce, l'Inde et la Jordanie, on attend que des personnes habitants en Cisjordanie/Judée Samarie fassent également part de leurs quotidiens aux lecteurs. Or, c'est à Rym Najjar, cadre au ministère de l'Economie de l'Autorité palestinienne, que le magazine a donné la parole, et cette fonctionnaire ne s'est pas privée d'asséner en plus de nombreux mensonges, comme ce que fait l’occupation israélienne dans la bande de Gaza --- Or, Israël ne l'occupe plus depuis 2005 !---, une formule d’Épinal, à savoir, et je cite : « Nous avons maintenant deux ennemis: l’occupation israélienne et le coronavirus. Ce sont les deux ennemis de l’Humanité ». De quelle occupation a-t-elle parlé ? De celle de la Judée Samarie que les accords d'Oslo ont divisé en zone A, (entièrement sous contrôle palestinien), B,(sous contrôle civil palestinien et militaire israélien) et C (totalement sous contrôle israélien)? Si c'est à cela qu'elle s'est référée, cette "occupation" relève pourtant toujours d'un accord dûment signé entre les parties. Mme Najjar a le droit de ne pas y souscrire, mais alors pourquoi seule l'occupation israélienne est-elle "l'ennemi de l'humanité" lorsque qu'il est de notoriété publique que des dizaines d'autres États  occupent des territoires de par le monde ? S'en prendre uniquement à Israël fait partie de ces mesures d'exception à l'encontre d'un État gouverné par les juifs, et entre dans la définition de l'antisémitisme. Mais si la fonctionnaire s'est référée à l'occupation de la Palestine qui fut sous mandat britannique, ses propos sont d'autant plus antisémites pour les raisons que j'ai invoquées.

    IV) Fatih Erbakan, chef du parti Refah et fils de feu Necmettin Erbakan, politicien islamiste et ancien Premier ministre turc, généralement considéré comme le mentor politique du président Recep Tayyip Erdogan, a évoqué le virus dans un discours rapporté le 6 mars 2020, je cite:  « Bien que nous n’ayons pas de preuves certaines, ce virus sert les objectifs du sionisme de réduire la population et d’empêcher son augmentation, et d’importantes recherches le disent. […] Le sionisme est une bactérie vieille de cinq mille ans, cause de la souffrance des gens.

    Sans commentaires...

    Après des lustres où les juifs ont été représentés comme des humains vénéneux au point de les exterminer en masse, il est inconcevable qu'encore de nos jours le coronavirus alimente les phantasmes judéophobes.

    David Frenkel

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