Dans son émission spéciale « Territoire palestinien, Iran Syrie… Le confinement dans l’isolement, France 24, une chaîne de la société nationale de programme France Médias Monde qui supervise l'audiovisuel extérieur de la France, s’est faîte hara kiri en tant qu’organe de presse fiable. La mise en scène audiovisuelle de la journaliste Sanam Shantyaei d’une durée de 4mn 40 était censée rendre compte du calvaire que vivent les habitants de Gaza au temps du coronavirus. Or, on y voit et on y entend une certaine Khetam Sabbah ânonner les poncifs les plus mensongers lorsqu’elle prétend que par la faute d’un blocus imposé par Israël, Gaza est en manque de denrées alimentaires et de capacités médicales. Or, voici les chiffres communiqués par le COGAT, l’autorité israélienne chargée superviser les biens y entrant par la frontière Kerem Shalom :

A cela il convient d’ajouter :

le transfert par Israël les 21 et 26 mars, et 2 avril derniers de centaines de kits de test ainsi que 2500 kits fournis par l’OMS ; la formation par des médecins israéliens d’un personnel soignant gazoui pour être apte de lutter efficacement contre le coronavirus.

Alors, en plus de l’incrédibilité qui affecte France 24, on peut s’interroger sur la haine d’Israël qui anime la Direction de cette chaîne lorsqu’il est de notoriété journalistique qu’une habitante de Gaza qui critiquerait le Hamas pour avoir investi des sommes considérables dans les roquettes et les tunnels d’attaque contre l’État hébreu plutôt que dans les équipements hospitaliers signerait son arrêt de mort.

Oui, sus au journalisme inconscient.

David Frenkel

Source : Infoequitable

La vieille ville

Les venelles bordent le sacré

Ce lieu suinte la communion universelle 

Dressez-vous vieilles églises

Vos pierres de taille lapident l’éphémère

Votre style gothique vit dans l’éternel

Les madrigaux résonnent sous les arcs brisés

L’oraison de la quiétude élève la place 

Perdurez petites habitations

Vos moellons rappellent le havre de paix

Votre savante ordonnance invite au repos

Le soleil blondit les superbes fresques

La vieille-ville s’érige en tableau de maître 

Jalousies fermez les balcons

Vos torsades ornent l’intimité

Votre treillis garde les secrets des alcôves

La lune blanchit les volets percés de cœurs

Les oiseaux sous les croisées célèbrent l’endroit 

Humanisez les murs œils-de-bœuf

Vos ouvertures scrutent les cieux

Votre regard est celui des dieux lares

Les arcades sont ouvertes au monde

La convivialité s’invite ici 

Chambranles soutenez la porte cochère

Votre bois aux grands cernes n’abdique point

Votre odeur rappelle l’arbre de mai

Les échoppes au toit ardoisé grouillent

La rumeur de la foule ondule au marché 

Hommes échangez la bienséance

Vos sourires éclairent le monde

Votre accolade étouffe la cupidité

La fontaine de marbre épanche son bonheur

Une naïade décore ce bien public 

Nymphe déversez la jouvence

Votre apparence ébaudit les âmes

Votre galbe nous emmène vers l’artiste

Les pavés bornent l’ailleurs

Les escaliers entourent cet oasis 

Marches pierreuses élevez-nous vers les cimes

Vos spirales contournent l’ordinaire,

Votre hauteur rapetisse le commun.

J’ai lu et entendu que pour lutter contre le coronavirus, il fallait développer une immunité collective en exposant un nombre suffisamment de gens au virus. Et pour ne parler que de la population française, voici une statistique par tranche d’âge des personnes décédées suite à ce dernier :

Publié par E. Moyou, 9 avr. 2020 :

Moins de 15 ans     15 - 44 ans    45-64 ans      65 - 74 ans     75 ans et +

       0%                      1%                9%                17%                   73%

Même si l'on confinait les gens ayant 65 ans au plus, on en viendrait donc à décider qu'il faut rayer du registre des vivants 10 % de gens en dessous de cette tranche d'âge. Si nous prenons, par exemple une population de 1 million de personnes, 100’000 d'entre elles seraient sacrifiées sur l'autel de la mort afin que les 900’000 autres soient immunisées. Affirmer cela est effrayant. Tuer un nombre considérable de gens pour subsister, c'est se soumettre à cette loi de la jungle qui a cours chez les animaux. Pauvre de nous d’en être arrivé là, à ce point d’irresponsabilité. Nulle instance éthique n’exempterait de crime contre l’humanité ceux qui ne prendraient pas toutes les précautions nécessaires pour ne pas infester autrui avec un virus pouvant s’avérer fatal.