Le président français Emmanuel Macron, lors de sa dernière déclaration cathodique, s’est targué que la France était le pays le plus innovateur d’Europe. On savait que le coq gaulois a tendance à se pavaner sur ses ergots, mais de là à modeler de faux cocoricos, nous ne l’imaginions pas. D’après le classement des pays innovants établi par Bloomberg pour l’année 2021 (voir ci-après), on constate que la Suisse, pays européen, figure au troisième rang, et que la France classée treizième, se classe également derrière l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Finlande, la Hollande et l’Autriche. Même Israël, pays luttant pour sa survie, et dont la superficie ne dépasse guère deux départements français, devance la France de six rangs.

Si les médias français, à la botte de Macron, n’ont pas osé relevé le gros mensonge proféré par ce dernier, comment expliquer le silence des journalistes d’ici et d’ailleurs ?

David Frenkel

Au risque de soulever la fronde des tifosi, je tiens à préciser que l’Italie n’a pas gagné la finale de l’Euro 2020. Elle a pris le meilleur sur l'Angleterre lors d'une compétition de tirs au but organisée après avoir fait match nul 1 partout contre cette dernière, et qui n’avait rien à voir avec ce qui s’est passé durant le match. Nuance donc !  

A propos des matchs de football se terminant par un nul, les instances de L'Union des associations européennes de football (UEFA) seraient bien inspirées de revoir le mode de départage.  Prendre en compte le temps de possession du ballon, le nombre de corners tirés ou d’occasions créées, pourraient servir à départager les deux équipes en cas d'égalité au score au terme de la prolongation. En boxe, il n’est pas nécessaire d’avoir mis son adversaire KO, le boxeur ayant le plus de points peut aussi être déclaré vainqueur.

David Frenkel

Nombre d’individus sont en euphorie ;

Fêtant la victoire de leurs favoris

Ils évacuent leurs tensions

Par des vociférations ;

Se mettant en goguette

Le délire les guette ;

Car en appréciant les instants

Qu’ils attendent depuis longtemps,

Ceux se prenant pour des zéros

S’identifient à leurs héros ;

Bien des exclus et des frustrés

Sont par le succès entourés.

Bien des gens dans les villes

Chantent leur joie servile ;

Le triomphe de leur équipe les grise,

Le malheur n’a sur eux plus aucune prise.

En osmose avec les gagnants

Ils oublient le réel saignant ;

Égarés dans le bonheur,

Ils récitent en chœur :

«Ho, hé, ho, hé, nous sommes les meilleurs »,

Alors que leur vraie personne est ailleurs ;

Et jusqu’à tard dans la nuit,

L’enthousiasme les poursuit.

Le drapeau de l’équipe d’un pays

Montre l’héroïsme de pacotille

Des footballeurs, coûteux joueurs,

Les beaux vainqueurs de tout à l’heure,

car sous les attraits de la victoire

Se cache l’égoïsme notoire

Des joueurs cultivant l’égotisme,

Ô combien loin du patriotisme.

De plus, déchantez naïves gens,

Le football est affaire d’argent.

David Frenkel