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  • Un nationalisme dépassé

    Ainsi la Nati est éliminée. Au risque de paraître gonflant, je tiens à formuler mon agacement face au délire qui s’est accaparé d’un bon nombre de citoyens lorsque l’équipe suisse de football a éliminé l’équipe de France. On aurait dit que le dieu du football suisse s’est emparé de maints citoyens qui ont trouvé dans onze bonhommes leur déité. Les chirurgiens qui sauvent des vies en donnant le meilleur d’eux-même, le personnel qui en toute discrétion donne de son énergie pour alléger les souffrances des malades, et pour ne citer que ces travailleurs de l’ombre, n’ont pas droit au concert de louanges dithyrambiques dont bénéficient onze types tapant dans un ballon. Lorsque l’on sait que la chance influe une bonne part sur la victoire, il est saugrenu de porter aux nues des footballeurs qui sont grassement payés alors que l’on tait les mérites professionnels de ceux qui améliorent la qualité de nos vies. Il est en outre triste de constater que la devise «Du pain et des jeux» s’ouvre encore trop souvent à la dimension d'un nationalisme dépassé. A l’heure de la mondialisation politique et économique, se parer d’un quelconque drapeau ou d’un maillot auxquels on s’identifie devient désuet, et cela d’autant plus que les équipes de football sont de plus en plus constituées de populations immigrées. Heureusement pour la paix universelle, la Suisse, comme nombre d’autres pays, devient lentement mais sûrement, un creuset dans lequel le nationalisme n’a plus sa place. Louons donc un sportif, une équipe sportive, pour leur performance, et individuellement, et non pour leur appartenance à telle ou telle nation. C'est Granit Xhaka et compagnie qui ont gagné ou perdu, mais non l'équipe de Suisse.

    Je sais que mon billet, provocateur, fera mousser bon nombre de gens, mais tant pis, j'assumerai.

    David Frenkel



  • Oui, pensons autrement (II)

    On a appris que quatre feux ont été provoqués ce jeudi dans le Sud d’Israël par des ballons piégés lancés depuis Gaza, territoire libéré par Israël en 2005. Quel Etat au monde aurait toléré que des roquettes et des ballons incendiaires mettent régulièrement en danger la population du pays ?

    Alors, que ceux qui déversent leur encre ici et ailleurs sur la volonté d’Israël de préserver la vie des citoyens qui y vivent en fustigeant ce dernier des mesures qu’il prend contre une bande de terroristes, de djihadistes, retournent donc leur plume contre ceux qui prennent en otage deux millions d’habitants pour servir leur fin nihiliste, coranique. Où sont donc l’ONU, les nations se disant démocratiques, la caste médiatico-conformiste, pour dénoncer le carnage de deux millions de Gazaouis. Les historiens ne manqueront pas de juger ce beau monde. Afin de secouer leur torpeur critique, je fais part aux lecteurs d'un important extrait de l'article publié par Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH sur le site Terre-des-Juifs.com. Mais avant, je répète ce que j'ai dit dans mon précédent billet : contrairement à ce que certains affirment le passage d'Eretz n'a jamais été fermé, sauf en cas de lancements de roquettes, en effet, Operation of Erez and Kerem Shalom Crossings (Gaza Strip) selon le COGAT,06.06 - 12.06.21 Kerem Shalom - a total of 17,005 tons of goods have been transferred Erez Crossing 200 passages of humanitarian cases were coordinated during the week, 379 passages through Erez Crossing (from the Gaza Strip into Israel and vice versa

    David Frenkel

    Le Hamas détruit la Psyché des Gazaouis

    Posted by brzustowski

    ...Le mode opératoire des criminels palestiniens est relativement simple : des explosifs ou des dispositifs incendiaires (préalablement allumés) sont accrochés à des ballons gonflés à l’hélium. Le vent de la mer les pousse alors sur le territoire israélien où ils provoquent des incendies et détruisent les cultures. Depuis 2018, le bilan est catastrophique : 4.208 hectares de culture ont disparu sous les flammes.

    Il convient, pour autant, de s’interroger sur le résultat attendu des terroristes palestiniens. S’ils démontrent leur capacité de nuisance par les dommages causés aux exploitations agricoles, ils savent pertinemment qu’ils ne parviendront pas à détruire Israël.

    Il apparaît manifeste que le résultat attendu des terroristes, porte uniquement sur le traumatisme de la population palestinienne. Le Hamas (et les autres organisations terroristes) anticipe les réponses de Tsahal qui va détruire les bases de lancement, voire, éliminer physiquement les terroristes. Or, les conséquences sont dramatiques au sein de la population palestinienne de Gaza.

    Il suffit, pour s’en convaincre, de reprendre les études palestiniennes émanent des services médicaux. Le service de pédiatrie de khan Younes (sud de Gaza) est submergé par l’arrivée d’enfants qui crient et pleurent la nuit, sans raison. En fait, les bébés palestiniens sont traumatisés par le bruit des bombardements israéliens et l’angoisse de leur mère. Sur ce point, les agressions palestiniennes apparaissent comme ayant pour seule finalité, de provoquer des troubles psychiatriques définitifs chez les enfants.

    En effet, et grâce aux ripostes israéliennes, le Hamas (et les autres organisations terroristes) détruit mentalement les jeunes palestiniens : ce qui importe pour l’organisation terroriste, c’est de laisser grandir la jeunesse palestinienne dans le bruit des avions israéliens (qui sillonnent le ciel de Gaza), dans celui des tirs de missiles en provenance d’Israël, voire, enfin, par celui causé par l’effondrement des bâtiments. En traumatisant les jeunes palestiniennes, les organisations terroristes brisent définitivement la jeunesse palestinienne et en font un réservoir pour la poursuite du combat contre ce qu’ils appellent « l’entité sioniste ».

    Les enfants souffrant de douleurs aux genoux et à l’abdomen, s’accrochent à leurs parents. Ils ne savent pas s’ils vivent un cauchemar ou s’ils sont dans la réalité. De même, les adultes souffrent de douleurs articulaires, de lombalgies et de difficultés de concentration, voire de symptômes dissociatifs.

    Toujours est il qu’à la suite des réactions israéliennes, les mères palestiniennes peuvent apprendre à leurs enfants que l’horreur dans laquelle ils vivent n’est que le résultat des agressions israéliennes. Les juifs sont, alors, présentés comme terrorisant les palestiniens, voire comme tirant sur eux comme ils le feraient sur des lapins, en toute impunité (c’est-à-dire sans la protection de la collectivité internationale).

    Les résultats de cette politique machiavélique sont concluants : lors de la guerre de 2014, les gazaouis ont mis en place un programme de santé mentale chargé de répondre « aux crises » et autres « angoisses » de la population par un accompagnement psychologique. Les parents ont alors expliqué les troubles que subissaient leurs enfants : problèmes de concentration, troubles du sommeil, terreurs nocturnes, irritabilité, sentiment de panique…D’ailleurs, plus de la moitié des enfants a été diagnostiquée avec un trouble de stress post traumatique (TSPT), alors que 11% souffraient d’énurésie nocturne. De même, chez les adultes, 31 % souffraient de TSPT et un quart de dépression. Le Fonds d’urgence des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué que 370 000 enfants nécessitaient une intervention de santé mentale et psychosociale.

    Naturellement, les terroristes palestiniens espèrent un résultat similaire pour ce qu’il en est de la santé mentale des palestiniens, s’agissant des opérations menées en mai 2021. En effet, la réponse de Tsahal a été particulièrement musclée : au cours d’une nuit, 160 avions ont attaqué, de façon simultanée, 450 cibles en moins de 40 minutes. Finalement, le conflit armé entre Tsahal et les organisations terroristes a conduit à de nombreuses destructions de bâtiments, et au décès de 242 palestiniens, outre de très nombreux blessés.

    Par ailleurs, les destructions israéliennes ont provoqué le déplacement de milliers de palestiniens, à l’intérieur de la bande côtière, dont une grande partie vers les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA). Enfin, 6 hôpitaux et 11 cliniques ont été endommagés. Rappelons, hélas, que (de façon dramatique) les ripostes israéliennes ont également provoqué des dégâts collatéraux : certaines familles sont été affectées le décès accidentel de membres de leur famille.

    Le résultat en est immédiat pour ce qu’il en est de la santé mentale des palestiniens : le bruit des bombardements, des obus, des destruction d’immeubles (et les champignons de fumée qui en résultent) provoque un sentiment d’insécurité qui a des conséquences sur leur système nerveux.

    Ainsi, les agressions terroristes palestiniennes ont fait de la vie des palestiniens un véritable enfer : les palestiniens sont déjà confrontés aux limitations de déplacements et à la fermeture des marchés de plein air (liées à la Covid). Ils sont également confrontés au problème de garde des enfants consécutifs à la fermeture des écoles (sachant qu’il y a en moyenne 5 enfants par famille). Ils subissent en outre, les conséquences du blocus (maritime et aérien, précision de David Frenkel ) israélien et notamment un chômage endémique (les palestiniens éprouvent des angoisses, faute de pouvoir nourrir leur famille)..

    Ainsi, et grâce à cette forme de manipulation mentale, les terroristes palestiniens parviennent à convaincre les gazaouis qu’ils vivent sous occupation et sous les attaques israéliennes. Ce stratagème macabre détruit mentalement les palestiniens qui deviennent une patte à modeler, convaincus qu’Israël est leur seul ennemi.

    Pour l’heure, la stratégie est efficace. Lorsque les palestiniens se réveilleront, ils comprendront que le Hamas est leur seul problème. Ils pourront, alors, s’en débarrasser.