Sommet Biden-Poutine, ça promet...
Alors que l'on est en train de massacrer un des beaux parcs à Genève, (on ne sait combien de temps il faudra pour qu'il retrouve son faste agreste), et où le m'as-tu-vu l'emporte sur la mesure, alors que la presse élève la conférence Poutine/Biden aux nues des évènements internationaux, alors que la population sera prise en otage sécuritaire pour une conférence dont une grande partie s'en moque, nul média n'ose rapporter le couac de Joe Biden lors de la conférence de presse, suite au sommet de l'Otan. Il faut savoir que Joe Biden y est arrivé avec deux heures et demie de retard et a répondu aux questions d’une liste de journalistes approuvées à l’avance, après un bref discours. Les réponses aux questions sont sans doute écrites sur les notes du président.
Heureusement que grâce aux autoroutes de l'information les gens peuvent circuler sur des nouvelles sortant de la mièvrerie des masses médias.
David Frenkel
Ce lundi 14 juin, pendant le sommet de l’OTAN, un journaliste a interrogé le président Biden sur sa rencontre prévue avec le président russe Vladimir Poutine...
Traduction de l’échange :
- Le journaliste de CNN demande au président :
» Croyez-vous que s’il [Poutine] accepte de coopérer, alors dans quel genre de défi vous trouverez-vous ? Comment pouvez-vous lui faire confiance ? Si Ronald Reagan a dit « faites confiance, mais vérifiez », que dites-vous à Vladimir Poutine ? »
https://www.c-span.org/video/?512419-1/president-biden-holds-nato-news-conference
- Biden rigole. Puis il répond ceci :
» La réponse à la première question ? … Il recommence à rire et dit : « moi aussi je ris. »
Eh bien, en fait, je… Eh bien, écoutez, je veux dire qu’il a clairement fait savoir que… heu… « .
- Et Joe Biden s’arrête. Pendant sept secondes. Oui. Sept longues secondes de silence total.
Et ensuite, il dit ceci :
» La réponse est que, je crois qu’il a essentiellement reconnu par le passé qu’il était – qu’il y a certaines choses qu’il ferait ou qu’il a faites. Mais écoutez, quand on m’a posé cette question à l’antenne, j’y ai répondu honnêtement, mais ce n’est pas tellement… je je je je ne, je ne crois pas que ça ait beaucoup d’importance concernant la prochaine réunion que nous sommes sur le point d’avoir.
La seconde question était ?
[Echange inaudible avec un journaliste]
» D’abord, je vérifie, et ensuite je crois. »
Conclusion
Selon un sondage Rasmussen publié en juin 2020, environ 40 % des électeurs pensaient que Joe Biden, alors candidat à la présidence, souffrait d’une forme de démence.
Parmi les journalistes, le nombre qui pense que Biden est atteint de démence est de 3, en me comptant. A moins qu’ils sachent tous et qu’ils mentent au public pour défendre la réputation du président. A vous de décider.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Ceci encore :
Source : Lesalonbeige
Si Donald Trump avait commis cette bourde, tous les médias se moqueraient de lui, fustigeant son incompétence notoire, son incapacité à gouverner. Mais là il s’agit du camp du Bien.
Lors d’une conférence de presse tenue dimanche 13 juin à l’aéroport de Cornall, à Newquay, à trois reprises, le président américain a confondu la Libye et la Syrie :
Et pour ceux que cela intéresse, voici encore :
https://www.dreuz.info/2021/06/15/ce-nest-pas-fini-la-question-de-la-fraude-electorale-ne-va-pas-disparaitre/