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  • Seul le sang palestinien à la sauce israélienne...

    A part quelques exceptions, la presse écrite et audio visuelle n'a guère fait cas de la manifestation regroupant des milliers de personnes vendredi lors des funérailles Nizar Banat décédé lors de son arrestation en Judée Samarie, plus précisément, dans la partie de Hébron située en Zone A sous contrôle palestinien. Cet illustre contestataire de 43 ans avait été arrêté jeudi à l’aube par les sbires de Mahmoud Abbas, puis transféré aussitôt à l’hôpital d’Hébron où il est est décédé de ses blessures. Les membres de la famille l’ont vu être sauvagement battu durant des minutes d’affilée. L’homme de 43 ans était un militant pour les Droits de l’homme, et était candidat aux élections législatives, repoussées sine die, sur la liste électorale Liberté et Dignité. Nizar Banat était un nom célèbre parmi les Palestiniens, utilisateurs des réseaux sociaux. Il y critiquait Mahmoud Abbas pour sa viciation et pour ses manigances politiques.

    Mais que n’aurait-on pas lu, pas vu et pas entendu dans tous les médias de France et de Navarre, si un opposant palestinien avait subi lors de son arrestation par les forces de l’ordre israéliennes le même traitement criminel dont a été victime Nizar Banat.

    Où sont-ils les justiciers d’une presse devenue gauchiste qui scandent à la moindre action défensive israélienne leur horreur ? Pourtant, l’Union Européenne s’était déjà élevée contre la répression sous l’égide de Ramallah en déclarant : L'UE s'oppose fermement aux actions visant à limiter l'espace dans lequel la société civile et les médias peuvent opérer, et attend des autorités palestiniennes qu'elles respectent les normes des conventions internationales des droits de l'homme.

    Il faut hélas se mettre à l’évidence que seul le sang palestinien à la sauce israélienne est susceptible de faire éructer une certaine bien-pensance.

    David Frenkel

  • L'amour en poésie

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    Illustration De Plume en Plume, site littéraire et de poésie

    L’amour expire dans le ventre des amants ;

    Le sang de la chimère s’est épanché.

    La mort d’un amour embryonnaire

    S’est répandu sur les tissus de la réalité ;

    Le vaisseau conduisant la sève d’une vie

    Vers l’organe de la pensée amoureuse 

    S’est transformée en langueur

    Provoquant la mort de l’amour embryonnaire.

    Les vers enflammés donnent vie à l’utopie ;

    Du fond d’un poème, il lui crie « Je t’aime ».

     

    Leurs yeux folâtrent autour de l’amour mort-né ;

    Avec légèreté leur regard macabre danse

    Autour de la morte espérance écornée

    Par les baisers rêvés dans les lits séparés.

    Mais le linceul de l’amour suinte la disgrâce

    D’une passion laissée aux mains de l’impossible ;

    La Muse se joint à la valse des yeux

    Et chante avec eux l’air de l’éternel adieu.

     

    Il hume le parfum d’un amour embaumé

    D’antiques élans romantiques 

    Qui s’exhalent d’une peau hâlée

    Ressemblant à l’amour qui s’est étalé

    Sur les bras d’une femme inaccessible.

    L’amour a expiré aux portes du sésame

    Ne s’ouvrant jamais pour lui.

    Pourtant, en ce jour, il voit l’effet magique

    De la prose parnassienne :

    L’amphore poétique regorgée d’amour

    Se répand en senteur sur la belle de nuit.



    Les lèvres pêche retiennent l’amour

    Au fond d'une gorge serrée ;

    Deux destins contradictoires tissent l’amour

    Autour des caresses étouffées,

    Autour des cœurs sanglotant passionnément.

    Alors, la bouche récite la poésie,

    Et les lèvres remuent avec frénésie

    L’amour contenu dans la fantaisie.

    David Frenkel

     

  • Piétons, défendons nos droits !

    On apprend que la jeune femme qui a été gravement percutée par une trottinette électrique sur un trottoir à Paris est décédée.

    Qu’attendent les autorités pour sévir contre ces trottinettes électriques qui comme des projectiles roulants mettent la vie des piétons à risque ?

    Pourquoi les cyclistes circulent-ils en toute impunité sur les espaces piétonniers ? Sus aux champions de la violations des règles de circulations routières, stops non respectés, feux de signalisation brûlés, qui se prennent pour les rois du bitume.

    Prenons par exemple, notre beau jardin anglais. Fini la déambulation relaxante, tête tournée vers la flore, nez humant en toute décontraction les effluves, notre esprit étant dérangé par les deux-roues et les engins m’as-tu-vu empiétant l’espace public.

    Combien d’accidents les promeneurs devront-ils subir avant que cesse l’anarchie circulatoire ?

    Piétons, défendons nos droits !

    David Frenkel