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  • Ma réponse à Monsieur le rabbin François Garaï à son prêche, telle que rapporté par Monsieur Jean-Noël Cuénod

    Dommage que du côté arabo-musulman il n’y ait personne qui comme vous veuille bien prêcher un discours d’apaisement. Bien au contraire : des imams dans les mosquées exhortent encore et encore leurs fidèles à aller casser du juif. Voilà pourquoi le conflit perdure. Aucun rabbin dans les synagogues ne prêche la tuerie de son prochain !

    Israël accepta en 1948 d’avoir à ses côtés un État arabe sur tout le territoire de la Judée Samarie, les arabes le refusèrent. Tant et tant d’initiatives de paix formulées par Israël depuis sa création jusqu’à ce jour ont reçu une fin de non recevoir. Or, pour faire la paix il faut être deux.

    Monsieur le rabbin prétend que « Les Palestiniens ont une relation avec la terre d'Israël et avec Jérusalem. » Mais lorsque l’on prend connaissance des paroles que Zahir Muhsin, un ancien membre du comité exécutif de l’OLP, et ancien commandant militaire de la même organisation, qui s’adressant à un hebdomadaire pakistanais affirma en 2006 : «Le peuple «palestinien» n’existe pas. La création d’un État «palestinien» est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe. En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les «Palestiniens», les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des «Palestiniens» pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple «palestinien» pour nous opposer au sionisme.», et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres déclarations émises par les membres de cette organisation, j’interroge monsieur le rabbin, mais à quelle relation faite-vous donc référence ? Et je me permets de lui faire remarquer que si dans sa prêche il mentionne que certains israéliens siégeant à la Kneset estiment que les arabes doivent être expulsés de tout le territoire entre la Méditerranée et le Jourdain, c’est à la suite du lynchage des juifs par les arabes, selon la chronologie des événements tiré de (https://mabatim.info/2021/05/14/israel-anatomie-dune-escalade-intentionnelle/#more-20213).

    Le rabbin Garaï déclare également : "Pour des Musulmans, il n'y a jamais de Temple juif à Jérusalem. "Pour des Juifs, les Palestiniens n'ont aucun droit sur Eretz Israël haKedochah/ La terre sainte d'Israël". Or, les faits lui donnent tort, car plus de 2 millions d’arabes sont citoyens israéliens à part entière et y jouissent de tous leurs droits. En revanche, Monsieur le rabbin, si par malheur un juif s'aventurait dans un territoire sous la gouvernance de l'OLP ou du Hamas, il s'y ferait lyncher. J'aurais donc tant aimé que dans votre prêche vous affirmiez également : "Pour les Palestiniens, le territoire qu'ils gouvernent doit être "Judenrein" ç.à.d. « Nettoyé de toute présence juive ».

    Et Monsieur le rabbin, je vois pas le rapport entre le vide politique israélien et le déferlement des roquettes qui s'abattent actuellement sur l’État juif.

    Je confluerais en disant qu’il convient d’être réaliste et constater que tant que les Imams ne chercheront pas à interpréter pacifiquement le Coran, c'est à dire, refuser de prendre à la lettre les passages belliqueux, comme l’ont fait les exégètes de la Torah au temps du Talmud, la paix israélo-arabe persistera d’être un leurre. Je déplore que la Rabbin Garaï n’aie pas eu le courage de l'affirmer en nommant un chat un chat.

    David Frenkel

    Voici encore pour ceux que cela intéresse :

    Les Juifs n'ont pris la terre de personne, Joseph Farah

    Publié le 22 septembre 2010

    Voici un témoignage d’une rare lucidité de Joseph Farah, journaliste américain chrétien d'origine libanaise, publié en 2002 sur le site www.worldnetdaily.com, source 

    Nous savons déjà  que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s’accordent tous sur le fait que la ‘Palestine’ était  » un désert parsemé de rares bourgades ».

    Gustave Flaubert nous rapportait même que « Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…«   

    En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon « palestiniens », je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l’obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n’ai de compassion pour eux. 

    « Permettez-moi d’affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n’ont pris la terre de personne.  

    Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël était pratiquement désert .

    Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale, la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.

    Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l’Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. « Le nombre de Juifs s’est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l’interdiction d’immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite », déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd’hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l’Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d’intérêt. 

    Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux. 

    Winston Churchill observa en 1939: « Ainsi, loin d’y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s’y sont multipliés jusqu’à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n’avaient pu mobiliser de Juifs. »  

    Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs l’acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.

    Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu’Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu’ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d’Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

    54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu’ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.

    Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n’ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.

    Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d’une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs.

    Joseph Farah

     

     

  • La riposte d'Israël, c'est le droit tout court

    Le monde est-il tombé dans la folie  anti-israélienne, voir plus ? Lorsqu’on lit par exemple ce titre paru aujourd’hui dans un journal détenu par un grand groupe de médias privé « déflagration aux échos planétaires », on peut se demander si le palestinien ne cultive pas l’abomination de l’État d’Israël qui sert d’abréaction à la culpabilité d’avoir laissé se fomenter un antisémitisme qui a trouvé en la Shoah sa plus ignoble expression. Les adeptes de cette expression sentencieuse ont-ils tout autant usés de leurs plumes pour dénoncer les persécutions des Ouïghours par la Chine, le génocide des Kurdes par la Turquie, les supplices endurées par les martyres Chrétiens en Corée du Nord, et j’en passe ? Que nenni, seul l’État juif contrecarrant les palestiniens qui suivent leur charte à la lettre en lançant sur lui des projectiles a droit au titre tonitruant ci-dessus. On aurait pourtant aussi aimé lire en titre ceci, par exemple :

    " Gaza : des centaines de palestiniens y sont offerts en offrande à la destruction d’Israël " 

    J'aimerais aussi préciser que si le conflit israélo-palestinien nous paraît quasi-insoluble, c’est aussi parce que c’est le seul conflit au monde qui fait régulièrement la une médiatique dés que quelqu’un y est tué, et surtout lorsqu’il est palestinien. D’autres conflits nettement plus sanglants sont tus par la presse. En se focalisant médiatiquement et de manière fort douteuse sur le conflit israélo-palestinien, on donne de la graine à moudre aux extrémistes, comme le Hamas, qui ne désirent qu’une chose : que publicité leur soit faite. D’ailleurs, en étalant le nombre de victimes palestiniennes, sans prendre la peine de détailler ceux-ci, les médias tombent dans le piège, . Parmi eux se trouve d’innombrables combattants du groupe terroriste Hamas. Il suffit pour cela de se référer aux communications de Tsahal et non pas à une source propagandiste.

    Aussi rappelé-je à Monsieur Pascal Holenweg (voir son dernier billet) que la création de l’État d'Israël n'a pas été initialement un projet politique,comme je l'ai lu dans son dernier billet,  mais un projet protecteur d'un peuple soumis à un antisémitisme millénaire. En effet, Théodore Herzl, après l'affaire Dreyfus en France, constata que la bête immonde ne sera jamais anéantie, et que le seul salut pour les juifs serait d'avoir une État bien à eux. Il fut un temps question que cet Etat soit soit constitué en Afrique.

    David Frenkel

    Et voici une autre façon de voir les choses :

    Quatre Etats pour un seul peuple… Par Shmuel Trigano

    12 avril 2021 Redaction de Coolamnews

    Nous voyons ressurgir ces jours ci un slogan devenu une sorte de formule magique, un mantra, chargé à la fois d’expliquer la réalité et de la conjurer. En somme une pensée toute faite pour empêcher de penser.

    « Deux peuples, deux Etats », c’est déjà une réalité sur un territoire, qui, à l’origine, fut défini par le droit international – qu’ignorent en général tous ceux qui l’invoquent -, comme la « Palestine mandataire », comprenant à la fois la Jordanie , la Judée Samarie, Gaza et le territoire israélien. Après la disparition de l’Empire ottoman la SDN avait confié à la Grande Bretagne le mandat d’y créer deux Etats, un Etat « arabe », et un Etat »juif ».

    L’Etat arabe existe: la Transjordanie


    L’Etat arabe fut le premier créé, ce fut la Transjordanie, aujourd’hui la « Jordanie », un Etat dont la majeure partie de la population et la reine sont d’origine palestinienne, quoique le pouvoir soit aux mains d’une dynastie bédouine, les Hashemites, que la Grande Bretagne avait voulu récompenser pour son soutien politique au Moyen Orient.

    Naissance de la Cisjordanie

    C’est quand cet Etat, la Transjordanie, a envahi et annexé la Judée Samarie durant la guerre de 1948, que ces territoires sont devenus la Cis-Jordanie, puisque la Transjordanie occupait désormais l’autre rive du Jourdain et donc devenait la « Jordanie » tout court (Transjordanie + Cisjordanie) . L’Etat juif se créa en affrontant la guerre d’extermination que les Palestiniens et leurs alliés arabes avaient lancée contre lui.

    D’où vient l’ »Autorité palestinienne »

    Ce que l’on appelle l’ »Autorité palestinienne » fut créé par le bon vouloir d’Israël, vainqueur de la Guerre d’agression contre lui de 1967. Les « Accors d’Oslo » sont allés chercher l’OLP, exilée à Tunis après la guerre civile qu’elle avait lancée au Liban, pour lui conférer un statut de quasi Etat: une véritable folie politique.

    L‘Etat de Gaza

    Entre temps, sur le terrain un quasi Etat palestinien s’était de facto créé à Gaza, au lendemain du retrait israélien, un Etat qui a installé la guérilla permanente au cœur d’Israël.

    Un deuxième Etat?

    De quel Etat palestinien s’agit-il donc dans le slogan de « deux peuples-deux Etats »?

    Ce serait de toutes façons un deuxième Etat arabe en Palestine mandataire, ce qui n’a aucun fondement dans le « droit international » qui prévoyait un partage territorial entre deux Etats sur la base de la Palestine mandataire. Si bien que la Jordanie est en déjà cet Etat « arabe »: le fait que la dynastie hashémite le gouverne constitue un problème interne à la population palestinienne majoritaire de ce pays. Ce n’est pas le rôle d’Israël de réajuster le pays réel au pays légal.

    L’irrédentisme de l’Autorité Palestinienne

    L’évolution des choses a fait que l’Autorité palestinienne, à l’instar de l’OLP, sa phase première, revendique non seulement la Cisjordanie et Jérusalem mais aussi le reste du terrritoire de la « Palestine mandataire », qualifiée d’ »occupée »: la Jordanie est mise en sourdine par stratégie, seul l’Etat d’Israël est sur la sellette. Il n’y a que les « idiots utiles » qui n’ont jamais lu ni entendu ce que disent les Palestiniens.

    Facteur de guerre

    Cet Etat apportera-t-il la paix? Certainement pas. C’est une absolue certitude, non seulement sur le plan des intentions avérées et proclamées de l’Autorité palestinienne qui considère que l’Etat d’Israël « occupe » toute la « Palestine », que plusieurs millions (sic) de « réfugiés » doivent réintégrer le territoire israélien, etc. Objectivement, enfermé dans un territoire exigu et pauvre, sans accès à la mer, ce territoire deviendra très vite une bombe à retardement posée au cœur du territoire vital d’Israël: Tel Aviv s’offre, à 15 km de distance, au bombardement panoramique depuis les hauteurs de Ramallah.

    Le « couloir » de Gaza

    Pour cet « Etat » palestinien, se pose avant tout la question de Gaza. La bande de Gaza en fera-t-elle partie? Et si tel est le cas, comment établir une continuité territoriale entre l’Etat « palestinien » de Ramallah et ce territoire? La communication entre ces deux entités couperait Israël en deux et remettrait en question l’avenir du Negev. Verra-t-on se constituer « le couloir de Gaza », comme il y eut le « couloir de Dantzig », une des causes de la deuxième guerre mondiale?

    L’irrédentisme devenu possible

    Mais ce n’est pas tout, car cet Etat de Palestine, irrédentiste, cherchera à rameuter la population d’origine palestinienne. On peut être sûr qu’il fomentera une rebellion en Jordanie contre le régime des Bédouins et qu’il manipulera la minorité arabe d’Israël. Que fera-t-il au Liban?

    La rebellion programmée des Arabes israéliens

    La minorité arabe d’Israël ne demande que celà: bien qu’elle bénéficie des droits de la citoyenneté israélienne elle se définit comme une minorité nationale palestinienne, rejette les symboles de l’Etat et dénie toute légitimité à l’Etat d’Israël et à sa déclaration d’indépendance. Elle vote surtout comme un seul homme à la Knesset à travers le consortium de plusieurs partis réunis en un seul parti ethnique, La Liste Unifiée (15 sièges), qui va des communistes aux islamistes.

    L’éradication du caractère juif de l’Etat est son objectif politique et elle est la première à mettre au ban l’Etat d’Israël pour le pseudo apartheid dont elle l’accuse. Si un Etat palestinien se crée, c’est plus l’évolution potentielle des Arabes palestiniens citoyens d’Israël qui représente un danger pour Israël que  le système ingérable qui s’installera entre Gaza, Ramallah et la Jordanie. L’Etat croupion de Palestine s’efforcera de fédérer ses troupes en Jordanie comme en Israël sur de multiples scènes.

    Quatre Etats: d’où ressort » la Palestine laïque et démocratique »

    Ce ne sera plus « deux peuples pour deux Etats » mais « Quatre Etats pour un seul peuple », en un mot un remake du bluff de la « Palestine laïque et démocratique » promise par Arafat, sur les ruines fumantes de l’Etat d’Israël.

    Et voici pour terminer la dernière déclaration de Bejamin Netanyahou ;

    « Citoyens d’Israël, notre campagne contre les organisations terroristes se poursuit avec toute sa force.
    Nous infligeons un prix très lourd au Hamas pour son agression intolérable.
    Ces derniers jours, les FDI ont mené des attaques contre plus de 1 500 cibles. Nous avons frappé très fort contre les activités souterraines du Hamas. Le Hamas a investi une décennie entière et d’énormes capitaux dans le creusement de tunnels ; la majeure partie, pas toute, mais une partie considérable, a disparu.
    Le « métro » du Hamas, qui était un atout stratégique, est devenu un piège mortel pour les terroristes. Je l’ai dit hier et je le répète aujourd’hui : Aucun terroriste n’est à l’abri.
    De plus, nous avons frappé les UAV et les drones du Hamas, ainsi que sa capacité navale. Nous avons détruit des stocks de missiles et de roquettes. Nous avons détruit les bâtiments, les centres de commandement et les infrastructures des terroristes dans toute la bande de Gaza. Nous faisons tout cela en nous efforçant de minimiser les blessures aux personnes non impliquées.
    Je salue les FDI, l’ISA, les soldats et les combattants – ils font tous un excellent travail et nous sommes très fiers d’eux. Je vous demande, en tant que ministre de la Défense et chef d’état-major des FDI, de transmettre mes félicitations, nos félicitations, les félicitations de toute la nation, aux soldats des FDI et aux combattants de l’ISA également, ainsi qu’aux autres hommes et femmes des services de sécurité qui font un travail extraordinaire.
    C’est avec des stratagèmes que nous faisons la guerre [voir Proverbes 24:6] et avec de l’audace que nous serons victorieux. Nous continuons à prendre des mesures, même à cette heure, aussi longtemps que nécessaire, pour restaurer le calme et la sécurité pour vous, citoyens d’Israël. Cela prendra encore du temps.
    On parle des pressions internationales. Il y a toujours des pressions, mais dans l’ensemble, nous recevons un soutien très sérieux, tout d’abord des États-Unis. Encore une fois, je voudrais remercier notre ami, le président Joe Biden, ainsi que les nombreux autres pays qui ont vraiment pris des mesures incroyables, comme faire flotter le drapeau israélien sur leurs bâtiments gouvernementaux. Nous apprécions beaucoup cela. Il y a une raison à ce soutien, car après les attaques méprisables, comme celles de Jérusalem, contre les villes d’Israël, dans le but de tuer des citoyens israéliens innocents – nous avons le soutien international, et nous l’utilisons aussi dans notre droit naturel à la légitime défense. C’est ce que nous avons fait à Gaza et c’est aussi ce que nous faisons à l’intérieur du pays.
    Je me félicite de la tendance au calme que nous observons au sein de la population arabe ; elle n’est pas absolue. Nous venons de subir une attaque à la voiture bélier à Jérusalem. Cependant, dans l’ensemble, nous avons constaté un déclin de cette tendance à la violence de la part de la population arabe, ce qui est très important. J’ai toujours dit qu’il ne s’agit pas de l’ensemble du public ni de la majorité du public, mais d’une minorité significative, avec laquelle nous devons composer.
    Nous voulons faire payer le prix fort à l’agresseur, comme pour toutes les formes de terrorisme. Il faudra du temps pour rétablir la tranquillité et la sécurité et pour reconstruire la dissuasion et la gouvernance.
    Face à ces événements violents, nous avons utilisé l’ISA. Nous avons déployé des unités renforcées dans tout le pays et nous avons procédé à des centaines d’arrestations. Nous prenons des mesures contre ceux qui ont eu recours à la violence et ont troublé la paix – ils seront punis.
    Notre objectif est d’abord de mettre fin à la violence. Je pense que nous y parvenons. Ensuite, de réhabiliter les relations entre Juifs et Arabes. Nous vivons ensemble dans cet État et nous devons reprendre la voie de la coexistence, de la coopération et du partenariat dans cette grande réussite qu’est « l’État d’Israël ».
    Je voudrais dire un mot supplémentaire, à vous, citoyens d’Israël. Ce que le Hamas veut obtenir, c’est, tout d’abord, le plus grand nombre possible d’Israéliens morts. Ce que je voudrais accomplir, ce que nous voudrions tous accomplir, c’est, avant tout, sauver vos vies.
    C’est pourquoi je voudrais vous rappeler que pendant une année entière, nous avons changé notre comportement à cause du coronavirus ; nous avons changé notre routine. Grâce à notre comportement, grâce aux actions que nous avons menées ensemble, nous avons sauvé de nombreuses vies. Par conséquent, je vous demande à tous de réduire au minimum les activités extérieures. Suivez les directives. Je suis fier de votre endurance.
    Ce soir, (aujourd’hui ndr) nous célébrerons Shavuot, la fête du don de la Torah. Lorsque la Torah a été donnée, lorsque nous avons reçu les dix commandements, le peuple d’Israël s’est uni, comme l’écrit Rachi : « Comme une seule personne, avec un seul cœur ».
    C’est ainsi que nous nous unissons aujourd’hui – comme une seule personne, avec un seul cœur, un seul cœur dans la lutte pour notre État, un seul cœur derrière nos soldats, et un seul cœur pour notre sécurité et notre avenir. »

     

     

     

     

     

  • Que d'oublis...

    J’ai lu ici et là : la colonisation rampante –- je souligne ce mot, car il faut prendre conscience qu’il convient de peser les mots lorsque l’on allume un brulot --- de la Cisjordanie par le régime israélien est indigne d'un État démocratique moderne. Oui, oubliés les guerres qui ont été déclarées à l’État juif depuis sa création ; effacé de la mémoire de bon nombre d’individus le retrait d’Israël du Sinaï, enterré le souvenir de l’abandon par l’État Hébreu du Sud Liban qui est allé aux mains d’un Hezbollah iranien accumulant nombre de roquettes prêtes à être déployées, et devinez contre qui ; passé à la trappe le repli de Gaza ordonné par Ariel Sharon, ancien premier ministre israélien, qui a nécessité le déracinement de 7500 habitants, et d’où partent depuis des années les ballons incendiaires et les roquettes que le Hamas, groupe terroriste classé comme tel par l’Union Européenne, tire sur la population israélienne. Plus grave encore, est le fait que ces personnes font peu de cas de la guerre défensive qu’Israël a dû mener en 1967 contre ceux ayant à leur tête un Gamal Abdel Nasser, tiraillé par l'obsession de « Jeter les juifs à la mer ». Elles ne se rappellent plus que de ce conflit armé a résulté la conquête par l’État hébreu de la Judée Samarie. Occulté aussi le fait que nonobstant son bon droit, Israël a cédé à L’OLP 40 % de cette région suite aux accords d’Oslo . A tous ces oublis, bien des gens additionnent l’effacement de l’Histoire juive en substituant le nom biblique d’une région appelée depuis la nuit des temps « Judée Samarie »par« Cisjordanie », un nom donné par la Jordanie lorsqu’elle l’occupait illégalement de 1948 à 1967. Mais ils ont une bonne excuse : prétendre que l’État juif occupe la Judée Samarie pourrait être assimilé à un oxymore.

    Mais puissent les gens à la courte mémoire se réjouir d'un drapeau palestinien qui orne le balcon d’un immeuble situé à la rue de Montchoisy. Il y  a sûrement bien d'autres étendards palestiniens qui décorent ici et là notre cité de Calvin.

    David Frenkel

    Et afin de rafraîchir la mémoire de certaines gens, voici une piqure de rappel :

    Le syndrome européen