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Ma réponse à Monsieur le rabbin François Garaï à son prêche, telle que rapporté par Monsieur Jean-Noël Cuénod

Dommage que du côté arabo-musulman il n’y ait personne qui comme vous veuille bien prêcher un discours d’apaisement. Bien au contraire : des imams dans les mosquées exhortent encore et encore leurs fidèles à aller casser du juif. Voilà pourquoi le conflit perdure. Aucun rabbin dans les synagogues ne prêche la tuerie de son prochain !

Israël accepta en 1948 d’avoir à ses côtés un État arabe sur tout le territoire de la Judée Samarie, les arabes le refusèrent. Tant et tant d’initiatives de paix formulées par Israël depuis sa création jusqu’à ce jour ont reçu une fin de non recevoir. Or, pour faire la paix il faut être deux.

Monsieur le rabbin prétend que « Les Palestiniens ont une relation avec la terre d'Israël et avec Jérusalem. » Mais lorsque l’on prend connaissance des paroles que Zahir Muhsin, un ancien membre du comité exécutif de l’OLP, et ancien commandant militaire de la même organisation, qui s’adressant à un hebdomadaire pakistanais affirma en 2006 : «Le peuple «palestinien» n’existe pas. La création d’un État «palestinien» est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe. En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les «Palestiniens», les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des «Palestiniens» pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple «palestinien» pour nous opposer au sionisme.», et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres déclarations émises par les membres de cette organisation, j’interroge monsieur le rabbin, mais à quelle relation faite-vous donc référence ? Et je me permets de lui faire remarquer que si dans sa prêche il mentionne que certains israéliens siégeant à la Kneset estiment que les arabes doivent être expulsés de tout le territoire entre la Méditerranée et le Jourdain, c’est à la suite du lynchage des juifs par les arabes, selon la chronologie des événements tiré de (https://mabatim.info/2021/05/14/israel-anatomie-dune-escalade-intentionnelle/#more-20213).

Le rabbin Garaï déclare également : "Pour des Musulmans, il n'y a jamais de Temple juif à Jérusalem. "Pour des Juifs, les Palestiniens n'ont aucun droit sur Eretz Israël haKedochah/ La terre sainte d'Israël". Or, les faits lui donnent tort, car plus de 2 millions d’arabes sont citoyens israéliens à part entière et y jouissent de tous leurs droits. En revanche, Monsieur le rabbin, si par malheur un juif s'aventurait dans un territoire sous la gouvernance de l'OLP ou du Hamas, il s'y ferait lyncher. J'aurais donc tant aimé que dans votre prêche vous affirmiez également : "Pour les Palestiniens, le territoire qu'ils gouvernent doit être "Judenrein" ç.à.d. « Nettoyé de toute présence juive ».

Et Monsieur le rabbin, je vois pas le rapport entre le vide politique israélien et le déferlement des roquettes qui s'abattent actuellement sur l’État juif.

Je confluerais en disant qu’il convient d’être réaliste et constater que tant que les Imams ne chercheront pas à interpréter pacifiquement le Coran, c'est à dire, refuser de prendre à la lettre les passages belliqueux, comme l’ont fait les exégètes de la Torah au temps du Talmud, la paix israélo-arabe persistera d’être un leurre. Je déplore que la Rabbin Garaï n’aie pas eu le courage de l'affirmer en nommant un chat un chat.

David Frenkel

Voici encore pour ceux que cela intéresse :

Les Juifs n'ont pris la terre de personne, Joseph Farah

Publié le 22 septembre 2010

Voici un témoignage d’une rare lucidité de Joseph Farah, journaliste américain chrétien d'origine libanaise, publié en 2002 sur le site www.worldnetdaily.com, source 

Nous savons déjà  que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s’accordent tous sur le fait que la ‘Palestine’ était  » un désert parsemé de rares bourgades ».

Gustave Flaubert nous rapportait même que « Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…«   

En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon « palestiniens », je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l’obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n’ai de compassion pour eux. 

« Permettez-moi d’affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n’ont pris la terre de personne.  

Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël était pratiquement désert .

Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale, la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.

Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l’Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. « Le nombre de Juifs s’est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l’interdiction d’immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite », déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd’hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l’Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d’intérêt. 

Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux. 

Winston Churchill observa en 1939: « Ainsi, loin d’y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s’y sont multipliés jusqu’à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n’avaient pu mobiliser de Juifs. »  

Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs l’acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.

Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu’Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu’ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d’Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu’ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.

Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n’ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.

Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d’une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs.

Joseph Farah

 

 

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