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  • Une excuse faite aux hors la loi

    Le chef de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens à Gaza, Matthias Schmale, est revenu hier sur les propos qu’il a tenus deux jours avant à la 12ème chaîne de la télévision israélienne. Il avait mis en avant la précision et la sophistication des frappes de Tsahal dans la Bande de Gaza. De plus avait-il prétendu qu'il n'y avait actuellement aucune pénurie de nourriture, de médicaments ou d'eau à Gaza, car Israël avait rouvert les points de passage. Suscitant des réactions indignées de la part du Hamas ainsi que d’autres groupes terroristes qui ont exigé que le président de l’UNRWA s’excuse pour ces propos, celui-ci a donc obtempéré aux hors la loi.

    On en attendait pas moins d’un président d'une organisation qui élève des générations entières dans l’idéal islamiste radical préconisant la destruction de l'État d'Israël et la création d'un État islamique palestinien. Ces générations servent d’épées de Damoclès au dessus de tous traités de paix avec Israël.

    David Frenkel

     

     

     

  • Un autre regard sur Gaza

    Nombre de correspondants à Gaza qui sont obligés d'adopter le narratif du Hamas, faute de perdre leur gagne-pain, reproduisent l'image propagandiste des résidents de Gaza se faisant l'auteur de jérémiades qui mettent en cause Israël. Ainsi ces correspondants rapportent-ils les propos d'un chef terroriste qui parle de «victoire stratégique» contre Israël et dit avoir «porté un coup sévère et douloureux qui laissera des marques profondes à l’entité, son adversaire». Pourtant, on ne voit guère de victoire stratégique lorsque 90% des roquettes lancées ont été interceptées, et que 7% d'entre eux sont tombées dans Gaza même et ont causé des victimes et nombre de dégâts matériels. En revanche, aucun correspondant se verrait être privé de son emploi en relayant au public, depuis l’État hébreu , une image dénaturée de la société gazaouie accusant Israël de tous les maux, démocratie oblige.

    Aussi ai-je lu qu'il y a des résidents qui pensent qu’on s’est bien battu pour Al-Aqsa et pour l’Esplanade des Mosquées (Mont du Temple). Je porte à leur attention cette dépêche que vous ne lirez pas dans les médias dits "traditionnels" :  Combat entre les partisans du Hamas et du Fatah sur le Mont du Temple. Read more https://infos-israel.news/combat-entre-les-partisans-du-hamas-et-du-fatah-sur-le-mont-du-temple/

    Ndr : Effectivement, ils se sont si bien battus, qu'ils se battent maintenant entre-eux...

    Voici un article qui a le courage de donner la parole à des habitants qui considèrent le Hamas d'un mauvais œil, mettant ainsi les points sur les i.

    David Frenkel

    GAZA : Que Netanyahu nous aide, pas le Hamas !

    Les habitants de Gaza ont peur du long processus de réhabilitation : « Que Netanyahu nous aide, pas le Hamas. »

    Jusqu’à il y a deux semaines, la situation était dans un meilleur état économique depuis 15 ans, mais l’opération Gardien des murailles l’a remis 7 ans en arrière. Les projets d’infrastructure seront rejetés jusqu’à la restauration des ruines. « Nous avons perdu tout avenir, » ont dit à Ynet et Yediot Aharonot, « les derniers des habitants de Gaza. » « Dans deux ou trois ans, il y aura une autre confrontation. »

    Une organisation américaine privée a construit un hôpital de campagne ultramoderne du côté palestinien du terminal d’Erez. Il s’agit d’un centre médical doté de technologies médicales avancées qui n’a jamais été vu à Gaza. Il y a sept ans, à la fin de l’opération Rocher d’Eithan, personne ne pensait que de tels projets pouvaient être vus dans la bande de Gaza, mais la réalité a changé avec la politique des petits arrangements. En fait, on peut dire qu’avant le début de l’opération « Gardien des murailles » qui s’est terminée vendredi matin la situation économique était au plus haut depuis que le Hamas a pris le pouvoir il y a 15 ans.

    L’opération et le cessez-le-feu

    L’hôpital américain n’est qu’un exemple. Ces derniers mois, la bande de Gaza a approuvé la mise en place d’un gazoduc entre Israël et la bande de Gaza, (tiens, n'ai-je pas, moi, David Frenkel lu quelque part, qu’Israël y a instauré un sévère blocus ?) qui est destiné à mettre en œuvre un approvisionnement régulier en gaz pour faire fonctionner la centrale électrique de Gaza d’une manière qui rendra l’approvisionnement en électricité dans la bande de Gaza presque normale tout au long de la journée. Ce qui se passe entre Israël et Ramallah semble évident, mais avec la présence à Gaza du Hamas ce qui est normal reste encore un rêve.

    Sauf que ce rêve s’éloigne au lendemain de l’opération « Gardien des murailles ». Les gazaouis commencent à peine à panser les plaies, et tout le monde n’est pas sûr que les ressources et l’argent reçus ne seront pas détournés des grands projets avant la restauration des centaines de bâtiments endommagés ou détruits, et des rues entières transformées en décombres. D’après leur expérience, cette reconstruction durera de nombreuses années et retardera les autres projets prévus

    « Aujourd’hui, les gens de Gaza redoutent une chose : quand la reconstruction viendra-t-elle ? ». Un résident de Jabalya, qui a près de 30 ans, un universitaire sans travail a déclaré à Ynet et au Yediot Aharonot « Nous venons de terminer la reconstruction de la guerre de 2014. Nous sommes maintenant retournés sept ans en arrière. Les gens ont perdu toute perspective. Ils veulent voir un avenir. Ils n’ont rien. J’aimerais que Netanyahou comprenne qu’il doit aider les gens de la bande de Gaza. Pas pour le Hamas, mais pour nous, pour les gens simples, pour les besoins économiques. Il a un million de façons de le faire. Vous voyez, tous les gens à Gaza ne sont pas du Hamas. Nous avons été forcés de participer à cette guerre. »

    Les destructions dans la bande de Gaza après l’opération Gardien des murailles :

    Hier (samedi), pour la première fois depuis la fin de l’opération, un leader du Hamas dans la bande de Gaza, Yihya Sinwar, a entrepris de parcourir les rues de Gaza. Il avait l’air épuisé, mais tentait de saluer les gens dans la rue. Il n’y avait pas de masse autour de lui, évidemment. Contrairement au passé, il n’a pas prononcé aucun discours de victoire en trompe l’œil, il s’est contenté de réconforter les personnes en deuil à la maison du commandant de la brigade de Gaza qui est le bras militaire du Hamas, Bassem Issa, qui a été éliminé lors des premiers jours de campagne.

    Dans toute la bande de Gaza, les équipes de pompiers et de secours ont commencé à tenter d’évacuer les ruines, en particulier dans la partie des tours détruites. C’est une opération complexe et dangereuse. Dans le même temps, le Hamas a fermé les zones les plus sensibles qui ont été attaquées comme une route de tunnels (le métro) qui avaient été bombardés et des sites stratégiques de la branche armée. Ses hommes sortent les corps pour évaluer les dégâts. Le Hamas a évacué les civils et les médias de ces zones et a menacé les résidents de la bande de Gaza quant à un usage interdit des photos et vidéos qui pourrait fournir des informations à Israël sur ce qui se passe là-bas.

    Toute ma famille a été forcée de quitter la maison à l’ouest pour entrer dans la ville de Gaza », ajoute T. qui semble désespéré de l’autre côté du téléphone. « Vendredi, ils sont retournés voir ce qui s’était passé. La maison est restée et va bien, mais toute la rue a été détruite. »

    Que va-t-il se passer dans un proche avenir ?

    « Ce sera calme pendant deux ou trois ans et puis le conflit viendra. C’est le sentiment à Gaza. Certaines personnes ont de la colère dans les yeux quand elles entendent le nom » Israël « , c’est vrai. Mais nous n’avons plus la force pour cette haine-là. « 

    Le Hamas pendant des années a reçu entre 20 à 30 millions de dollars par mois de l’Iran pour alimenter ses efforts de guerre. Les Palestiniens dans leur ensemble reçoivent près d’un milliard d’aides des organismes internationaux. Une grande partie de ces sommes est détournée par les gouvernants. Ces derniers vivent dans le luxe avec des patrimoines de multimillionnaires.

    Le Hamas a perdu sur tous les plans :

    Échec militaire : mais qui pouvait en douter.

    Échec stratégique : en misant uniquement sur la possibilité de saturation du Dôme de fer. Le très faible nombre de victimes israéliennes fait que cette opération et cette stratégie a couté trop cher au Hamas. Seules 73 missiles sur 4350 ont touché des habitations.

    Échec diplomatique : les réactions favorables à Israël n’ont jamais été aussi nombreuses, et les réactions de soutien au Hamas n’ont jamais été aussi minimes.

    Échec économique et social : avec le désaveu de la population de Gaza épuisée par les aventures sans lendemain du Hamas et sans perspective de victoire.

    Échec médiatique : là où les médias ont crié trop vite à la victoire du Hamas, en disant qu’il s’était mis au centre du jeu, il est maintenant sûr qu’il est hors-jeu. Ni le Qatar ni l’Iran ne seront prêts à mettre tant d’argent pour un résultat aussi minable.

    Le seul espoir pour ces gazaouis, c’est de ne plus l’être.

    JForum – Ynet – Yédioth Aharonoth – Elior Levy – M. COHEN

    Voir aussi 

    Crise d’eau à Gaza ? Une vidéo montre les terroristes en train de sortir les conduites d’eau pour fabriquer des missiles

    Read more https://infos-israel.news/crise-deau-a-gaza-une-video-montre-les-terroristes-en-train-de-sortir-les-conduites-deau-pour-fabriquer-des-missiles/

     

     

     

  • le slogan "Nous sommes tous Palestiniens" regroupe sous une même bannière les haines d'une certaine manière

    Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution appelant à la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et à une aide humanitaire pour la population de Gaza. Mais pas une ligne n'a été consacrée pour condamner les  auteurs de la catastrophe humanitaire ! Pris dans la frénésie pro-palestinienne, on a entendu des gens dans les foules scander "Nous sommes tous palestiniens". Au placard les 380'000 morts de la « guerre civile » syrienne; au rebut  les victimes des 1 452 attentats provoqués en Irak par le «pseudo-État islamique»;  flanquons dans les débris de l'oubli les marchés aux esclaves de membres de minorités yézidies et chrétiennes, organisés par ce même « État islamique », effaçons de notre mémoire le persécutions des Ouïghours par la Chine , pour ne citer que ces atrocités ayant lieu en ce bas-monde, car seul convient-il de s'identifier à ce "Palestinien" qui représente le subconscient collectif ayant comme objectif la disparition de l’État juif. Non, le combat pour la Palestine, État créé par les sempiternels vaincus des guerres menées contre celui-ci, n'est pas un combat pour un peuple opprimé, mais un combat pour un  Moyen-Orient nettoyé de toute présence juive. Et en parlant de la soit-disant oppression du peuple palestinien, je vous livre le témoignage d'un journaliste palestinien" en cliquant sur le lien https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/176541-180606-on-ne-veut-pas-etre-dirige-par-abbas-ni-par-le-hamas-on-prefere-etre-gouverne-par-israel-journaliste-palestinien-a-i24news.

    Excité par une presse qui a perdu les pédales dans les dédales du Hamas et du Djihad islamique, et qui hurle le désarroi hypocrite, le slogan nous sommes tous Palestiniens" regroupe sous une même bannière la haine d'une certaine manière.

    Et pour illustrer mon propos, voici un extrait d'un article intitulé " Vérités et contre-vérités sur le conflit entre Israël et les terroristes de Gaza  Publié par Pierre Rehov le 22 mai 2021

    David Frenkel

    Par définition l’Autorité Palestinienne vit dans la zone grise du double langage et des alliances tactiques. Les Accords d’Oslo ont entraîné pour elle certaines contraintes, qu’elle est loin de respecter, comme par exemple l’interdiction d’attaquer Israël devant la cour pénale internationale, mais d’autres, dans le domaine sécuritaire, qui sont étroitement surveillées par la communauté internationale. De ce fait, afin de continuer à recevoir les subsides qui vont permettre à ses membres de s’enrichir davantage sur le dos d’un peuple qu’elle exploite allégrement, l’AP coopère avec les services de sécurité israéliens pour déjouer les tentatives d’attentats majeurs. Ce qui n’empêche pas Abbas de continuer à verser des salaires aux terroristes emprisonnés en Israël et à leurs familles. Plus ils ont tué de Juifs, plus le salaire est important. C’est un fait facilement vérifiable.

    Concernant le Hamas, c’est un parti islamiste émanant des Frères Musulmans qui rejette officiellement le droit à l’existence d’Israël et vise non seulement sa disparition mais également l’extermination du peuple Juif, et de ce fait un allié à maintenir à distance par rapport à l’opinion mondiale. C’est aussi un rival politique de poids qui a réussi à s’emparer de Gaza et pourrait bien faire de même en Judée Samarie, et donc un danger réel pour Abbas. Lorsque le Hamas a conclu son coup à Gaza après y avoir remporté les élections, les terroristes ont littéralement massacré les représentants de l’Autorité Palestinienne, émanant du Fatah et de l’OLP, ce qu’Abbas n’est pas près de leur pardonner.

    Mais dans le fond, loin des discours en anglais, les deux visent la même chose à des degrés différents. Tandis que le Hamas rêve d’une guerre qui enflammerait la région et aboutirait à l’éradication d’Israël par le feu et par l’épée, Abbas se contenterait d’un bouleversement démographique qui renverrait les Juifs à leur statut de Dhimmis dans une Palestine s’étendant de la rivière Jourdain jusqu’à la mer Méditerranée. Aucune des deux organisations, malgré les effets de manche d’un Abbas acculé, n’est prête à reconnaître le droit à Israël d’exister en tant qu’état juif.

    L’ultime astuce pour l’Autorité Palestinienne c’est de réclamer systématiquement le «retour» des descendants de descendants d’Arabes qui ont fui la zone de guerre en 1948 à l’intérieur d’Israël tandis que seraient expulsés tous les Juifs vivant dans les territoires disputés, ceux que les médias français appellent «les colons» et qui sont au nombre de 500 000. Petit aparté : tandis que le monde occidental s’attendrit sur le sort des Arabes de Judée Samarie et de Gaza, devenus «peuple palestinien» en 1964 à l’initiative du KGB de Nasser et d’Arafat, aucune compensation n’a jamais été prévue, ni aucune aide apportée aux 890 000 Juifs chassés des pays arabo-musulmans entre 1948 et 1974 dont les 2/3 ont refait leur vie en Israël...

    Le problème avec les médias est à plusieurs niveaux. Tout d’abord, je le sais par expérience, il est interdit à un média occidental de couvrir le conflit depuis les zones palestiniennes s’il n’adopte pas à cent pour cent leur narration. Vous êtes journaliste, reporter, et couvrir ce conflit est votre gagne-pain. Vous faites quoi ? Soit vous restez à l’abri de la démocratie israélienne et vous envoyez des équipes de Palestiniens travailler à votre place, soit vous êtes correspondant depuis la zone de guerre et devez diffuser la narration du Hamas et l’Autorité Palestinienne sous peine de perdre vos autorisations, voire d’être battu avant d’être éjecté.

    Le second problème c’est que les images d’enfants morts, ça fait vendre. C’est ignoble, mais c’est ainsi. Depuis la mort du petit Mohammed Al Durah attribuée faussement à l’armée israélienne, qui a contribué à déclencher la seconde intifada en septembre 2000, les Arabes ont compris qu’il fallait jouer sur l’émotion des Occidentaux plutôt que sur leur rationalité. Le Hamas et autres organisations terroristes se cachent donc derrière leur population civile pour attaquer Israël avec un double but : tuer si possible des femmes et des enfants israéliens et, sinon, utiliser les photos de leurs propres victimes civiles, dont ils savent que les médias sont friands. C’est abominable de cynisme mais certains médias, notamment français, n’hésitent pas à se rendre complices, voire collaborateurs du terrorisme palestinien, en échange de quelques scoops.

    Et puis, il faut le dire, il y a également une bonne dose d’antisémitisme, qui sévit honteusement comme cela a été dénoncé au cœur, par exemple, du New York Times, pourtant référence de la presse américaine. Cet antisémitisme endémique qui a fait tache d’huile parmi les islamogauchistes de tous poils, existe désormais sous l’hypocrite et politiquement correct étiquette «antisioniste», tandis que l’Etat d’Israël est assujetti à un double standard et scruté dans la moindre de ses actions en recherche de la faute qui va pouvoir faire la une.

    Aux USA on dit : «Jews is news», ce qui peut se traduire par «Les Juifs font l’actualité». Mais c’est une posture dangereuse car les médias sont devenus, malgré eux, la première arme du terrorisme islamiste...

    Contrairement à l’Italie, la France sert depuis longtemps de cible au terrorisme islamiste et souffre dans sa chair d’une immigration massive incontrôlée. Le nombre d’immigrants maghrébins sur le sol français conduit à une situation qu’aucun gouvernement ne saurait négliger. Il faut à la fois composer avec ces millions de votants potentiels tout en maintenant une certaine rigueur dans l’affirmation du soutien aux institutions laïques et républicaines. Les gouvernements français successifs ont bien compris que la cause palestinienne était devenue un phénomène d’identification similaire à celui en faveur d’un Che Guevara ou des révolutionnaires communistes vietnamiens qui s’était répandu parmi la jeunesse dans les années soixante.  D’un côté, on interdit la burqa dans les lieux publics, le burkini dans les piscines, et l’on se montre solidaire de Charlie Hebdo, de l’autre on jette volontiers en pâture à l’opinion publique les méchants soldats israéliens pour faire contrepoids.

    Une grande partie des médias français s’alignant sur la ligne gouvernementale ou reprenant les fausses nouvelles de l’Association France Presse, dont le président est nommé par le quai d’Orsay et dont une partie des revenus provient du monde arabe, vous avez une autre explication de la désinformation permanente qui entache le conflit israélo-arabe et ralentit d’autant tout processus de paix.

    Pourquoi les Arabes de Palestine accepteraient-ils de faire la moindre concession à Israël quand ils savent que leurs actions passeront systématiquement dans la machine à laver de la bien-pensance, de la corruption, de l’antisémitisme et de l’islamogauchisme ? Les médias italiens sont beaucoup plus indépendants et la presse beaucoup plus libre qu’en France, tandis que le peuple italien ne s’est jamais vraiment distingué pour son antisémitisme. A l’exception des quelques rafles pendant la République de Salo, les Italiens, y compris sous Mussolini, n’ont pas collaboré avec les nazis pour ce qui est de l’extermination des Juifs. Il n’y a pas eu de Vel d’Hiv à Rome pendant la Seconde Guerre mondiale, ni d’affaire Dreyfus au 19ème siècle. Si les Italiens manifestaient une inquiétude, ce serait davantage vis-à-vis de l’immigration en provenance de la Lybie que de l’incidence du conflit Israélo-Arabe sur leur structure sociétale.

    Une carte circule montrant une «Palestine» en vert que les Juifs auraient progressivement grignotée par vol des terres et agression jusqu’à établir l’Israël que l’on connaît aujourd’hui...

    Cette carte est un faux absolu car, pour que les Arabes puissent l’imposer, encore aurait-il fallu qu’il y ait un état palestinien avant 1948. Je ne vais pas remonter jusqu’à la période du second Temple ou des révoltes juives contre l’Empire romain en 67 et 127, qui ont conduit l’Empereur Hadrien à renommer la Judée-Samarie et le Royaume d’Israël «Palestine» pour humilier les Hébreux, mais seulement jusqu’au 19ème siècle.

    La fausse carte de la propagande « palestinienne » promue par les islamonazis et les islamogauchistes

    En 1854, un certain Karl Marx a été dépêché par le New York Tribune en région syrienne de Palestine pour donner un aperçu de la situation sur place. De même que Mark Twain et Chateaubriand, il a constaté qu’il s’agissait d’une région abandonnée et désertique mais il a aussi ajouté des éléments chiffrés importants. Sur 15 500 habitants de Jérusalem, 8500 étaient juifs et environ 2000 chrétiens. Cela fait que la population juive de Jérusalem était la majorité, même si, toujours selon Karl Marx, ils vivaient des conditions abominables, sans pratiquement aucun droit, sous la domination de l’Empire Ottoman.

    Tandis que les pogroms se multipliaient en Russie et en Pologne et qu’à Paris on criait «mort aux Juifs» durant le procès du capitaine Dreyfus, est né le mouvement sioniste, qui avait pour but de rétablir la nation juive sur sa terre d’origine. En 1917, les Anglais se sont emparés de cette région de Syrie Ottomane qui comportait non seulement Israël, la Judée Samarie et Gaza, mais également ce qui deviendrait la Trans Jordanie puis la Jordanie, fondée sur 80 % de la Palestine Mandataire.

    Les Juifs s’étant attelés à la tâche de reconstruire leur nation, ce qui était une terre traditionnelle de migration est devenue une terre d’immigration, attirant des milliers de travailleurs égyptiens, libyens, syriens et saoudiens, qui ont commencé à gonfler les rangs des Bédouins et métayers regroupés autour du grand Mufti Hadj Amine al Husseini, nazi convaincu et ami d’Himmler, dans le cadre d’un nationalisme arabo-palestinien qui ne disait pas encore son nom.

    Les Juifs étaient moins nombreux, c’est vrai. Mais les terres sur lesquelles ils ont construit les premiers kibboutz et développé les premières villes avaient été achetées à leurs propriétaires, souvent des milliardaires turcs, syriens ou égyptiens. Rares étaient les Arabes vivant en région de Palestine possédant un titre de propriété sur ces terres et c’est une des sources majeures du conflit. Certains ont fui, d’autres ont été chassés, mais aucun n’a jamais vu l’argent qui a servi à acheter les terres sur lesquelles ils vivaient. Plutôt que de s’en prendre aux vrais coupables, ils se sont regroupés pour les reprendre aux Juifs.

    Il y a un livre oublié, absolument lumineux sur cette question, écrit par Abdel Kader et publié par les éditions Maspero en 1961. «Le conflit Judéo-Arabe». Abdel Kader, dont j’ai bien connu le petit fils, y explique que le Pacha turc avait offert le plateau du Golan à son père en récompense de ses loyaux services, et que celui-ci l’avait vendu à une organisation juive dépendant du KKL. Mais, quelques années plus tard, il avait rejoint le Grand Mufti pour en réclamer restitution. Cette infamie a conduit Abdel Kader à comprendre le conflit sous le prisme d’un humanisme social où il opposait les occupants anglais et les leaders arabes au mouvement sioniste qu’il considérait comme révolutionnaire et émanant d’un peuple opprimé.

    Je répète donc que cette carte est d’autant plus un faux que le drapeau de la Palestine entre 1923 et 1947 était une étoile de David sur fond blanc et bleu, la monnaie le shekel, et le quotidien Jérusalem Post s’appelait le «Palestine post » tandis que les athlètes palestiniens concourant à l’international étaient tous juifs.

    Jusqu’en 1948, et même jusqu’en 1964, un Arabe de Judée Samarie ou de Gaza se sentait insulté si on le traitait de Palestinien car, pour lui, un Palestinien c’était un Juif. Voilà la vraie histoire, vérifiable fait par fait, qui a été réécrite. La «Palestine» comme l’a justement écrit le journaliste arabe Joseph Farrah, est un mythe. Mais un mythe dangereux pour la paix mondiale tant qu’une solution équitable n’aura pas été trouvée au conflit.

    Il faut cependant rester pragmatique. Des millions de musulmans vivent désormais à Gaza et en Judée Samarie et sont appelés à rester, de même que les 1,2 million d’Arabes Israéliens font partie de la vie israélienne et sont, pour la plupart, beaucoup mieux intégrés que ne le seront jamais les Maghrébins en France. Il faudra donc, à un moment ou à un autre, forcer l’Autorité Palestinienne à revenir à la table de négociation pour définir les frontières de sa nation en devenir. Seuls Jérusalem et le prétendu «droit au retour» des descendants de descendants de réfugiés arabes ne sont pas négociables.  

    Lire plus sur : https://atlantico.fr/article/rdv/verites-et-contre-verites-sur-le-conflit-israel-gaza—-entretien-avec-le-reporter-et-ecrivain-pierre-rehov-specialiste-du-terrorisme-islamiste