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  • A malin, malin à demi

    Le chef de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, administrant un territoire lui ayant été attribué par les accords d'Oslo de 1993, s'était enfin décidé. après plus de quinze ans de despotisme, d’organiser le 22 mai des élections présidentielles et législatives. Cependant, sentant qu'il n'a plus le vent en poupe, et constatant que son parti le Fatah, selon les derniers sondage, serait largement devancé par le Hamas, il a trouvé un prétexte fallacieux pour annuler sine die lesdites élections. Il a sorti de sa manche le refus d'Israël d'autoriser les Palestiniens vivant à Jérusalem-Est de voter dans les urnes qui y seraient installées. Israël s'y est effectivement opposé, mais a proposé que  ceux qui le désirent aillent voter dans les villes voisines de Jérusalem qui sont sous la gouvernance palestinienne. Mentionnons que  malgré le peu de personnes concernées (environ 6'000 sur les centaines de milliers de palestiniens inscrits sur les listes électorales), Abbas désirant que Jérusalem-Est soit implicitement reconnue comme étant la capitale de la Palestine, s'est montré intransigeant et a abrogé les élections, tout en faisant porter le chapeau à Israël.

    Dans tous les pays du monde, la capitale est « la ville où siège le gouvernement d’un État. » C’est même la définition du mot (selon le Larousse). Le gouvernement israélien siégeant à Jérusalem, cette dernière est donc la capitale d'Israël, une et indivisible.  il n’existe pas plus de « Jérusalem Ouest » officielle que de « Jérusalem Est ». Ce n'est pas parce qu'une partie de l'ancienne cité de David a été annexée par la Jordanie de 1948 à 1967, date à laquelle Israël l'a conquise lors d'une guerre que cette dernière lui avait déclarée, qu'elle ferait partie d'un État palestinien. Car si tel était le cas, la Jordanie serait déjà cet État. Alors, pour quelles raisons revendiquerait-on un second État Palestinien ?

    Mais à malin, malin à demi. Sachant, que pour Israël, avoir le Hamas en Judée Samarie, une organisation terroriste dont la charte stipule sa destruction, représente un danger existentiel, l'annulation des élections palestiniennes l'arrange grandement.

    David Frenkel

     

     

     

  • Le malaise qui entoure une récompense

    La presse nous apprend que trois journalistes du journal « Le Temps » sont récompensés par la Fondation Reinhardt von Graffenried en recevant le titre de «journalistes suisses de l’année». Cette récompense leur est décernée pour l'enquête qui a parue dans le journal « Le Temps » sous le titre La RTS, Darius Rochebin et la loi du silence. Le jury a souligné la bravoure des trois journalistes ayant osé investiguer sur ceux exerçant le même métier qu’eux. De même ladite Fondation a-t-elle récompensé la tâche collective ayant permis d’interroger une trentaine de témoins.

    Cette récompense n’empêche pas de poser aux trois journalistes les deux questions suivantes :

    °Pourquoi dans cet article, seul Darius Rochebin a-t-il été nommément mis en cause alors que les deux autres accusés l'ont été sous les noms d'emprunt Robert et Georges ?

    °Pour quelles raisons les trois journalistes qui ont présenté en long et en large les témoignages anonymes à charge contre Darius Rochebin, se sont-ils juste contentés de rapporter de façon succincte les propos de ce dernier, et je cite : « Il conteste fermement s’être livré à des actes pénalement répréhensibles» et précise n’avoir «jamais fait l’objet d’une plainte pénale, ni a fortiori d’une quelconque condamnation pénale» ? Voici pourtant la déclaration intégrale de l’accusé, telle que rapportée par son avocat, que trois journaux appartenant au groupe Tamedia se sont donnés la peine de transcrire1), et qui jette une lumière plus crue sur la fragilité des témoignage anonymes.

    Darius Rochebin contestant fermement s’être livré à des actes pénalement répréhensibles, a déclaré "Jamais je n’ai fait l’objet d’une plainte. Jamais je n’ai eu de relation non consentie ou illicite. Je me battrai donc contre les amalgames, les ragots ou les insinuations dont je suis victime, et j’examine avec mon avocat la suite judiciaire que je donnerai", a-t-il réagi, et se disant "choqué par le récit malveillant" du «Temps», qu’il juge «émaillé de propos anonymes». "Jamais je n’en ai fait une position de pouvoir. Je n’ai d’ailleurs jamais exercé d’autorité hiérarchique. C’est dire combien il est faux que j’aie pu obtenir des échanges de faveurs et imposer une loi du silence pour couvrir des comportements illicites, s’ils avaient existé", conteste-t-il.

    Il est à rappeler que Darius Rochebin a porté plainte pour diffamation contre le journal « Le Temps ».

    Poser les deux questions ci-dessus, c’est mettre le doigt sur le malaise que l’on peut ressentir face aux trois journalistes qui ont été primés.

    David Frenkel

    1) https://www.tdg.ch/malaise-et-accusations-a-la-rts-autour-de-darius-rochebin-984827675242,article également repris par 24Heures, et voir également le journal 20Minutes (édition papier du 2 novembre) sous le titre "Des faits de harcèlement sexuel font vaciller la RTS



     

  • Les juifs...

    Si les juifs font rire certains, certains textes font réagir. Pourquoi cataloguer ceux qui font rire selon une appartenance ethnique ? Pourquoi titiller la bête immonde ? Laissons les juifs tranquilles, cessons d’en parler que ce soit en bien, que ce soit en mal. Le commandement "Tu ne tueras point" est un de leurs préceptes. On n'entendra jamais un rabbin prêcher dans une synagogue d’assassiner autrui, son prochain. Aussi, gardons à l’esprit que les qualités ou les défauts d’un individu n’ont rien à voir avec la peuplade dont il est issu. La diversité multiple et unique à la fois est la couleur de la nature. Cependant, le caractère d’un être humain n’est pas soumis à une diversité bien définie. L’épiderme que la nature a coloré ou pâli n’enferme ni la vertu, ni le vice. Un peuple n'a ni engendré la richesse, ni la misère, ni le génie, ni l’inaptitude, ni le dirigisme, ni le non-interventionnisme, ni l'élitisme, ni la lie. Et le faciès que Dame Nature a façonné ou caricaturé d’après la marotte de celle-ci ne peut être le viatique intellectuel permettant de définir les capacités ou la moralité de l’humain. L’enfant élevé par des loups deviendra et hurlera comme ceux-ci. La noblesse et la roture, la bienveillance et la turpitude, le rire et le pleur dépendent de l’étoile qui a brillé dans la tête de chaque nouveau-né.

    David Frenkel