La riposte d'Israël, c'est le droit tout court
Le monde est-il tombé dans la folie anti-israélienne, voir plus ? Lorsqu’on lit par exemple ce titre paru aujourd’hui dans un journal détenu par un grand groupe de médias privé « déflagration aux échos planétaires », on peut se demander si le palestinien ne cultive pas l’abomination de l’État d’Israël qui sert d’abréaction à la culpabilité d’avoir laissé se fomenter un antisémitisme qui a trouvé en la Shoah sa plus ignoble expression. Les adeptes de cette expression sentencieuse ont-ils tout autant usés de leurs plumes pour dénoncer les persécutions des Ouïghours par la Chine, le génocide des Kurdes par la Turquie, les supplices endurées par les martyres Chrétiens en Corée du Nord, et j’en passe ? Que nenni, seul l’État juif contrecarrant les palestiniens qui suivent leur charte à la lettre en lançant sur lui des projectiles a droit au titre tonitruant ci-dessus. On aurait pourtant aussi aimé lire en titre ceci, par exemple :
" Gaza : des centaines de palestiniens y sont offerts en offrande à la destruction d’Israël "
J'aimerais aussi préciser que si le conflit israélo-palestinien nous paraît quasi-insoluble, c’est aussi parce que c’est le seul conflit au monde qui fait régulièrement la une médiatique dés que quelqu’un y est tué, et surtout lorsqu’il est palestinien. D’autres conflits nettement plus sanglants sont tus par la presse. En se focalisant médiatiquement et de manière fort douteuse sur le conflit israélo-palestinien, on donne de la graine à moudre aux extrémistes, comme le Hamas, qui ne désirent qu’une chose : que publicité leur soit faite. D’ailleurs, en étalant le nombre de victimes palestiniennes, sans prendre la peine de détailler ceux-ci, les médias tombent dans le piège, . Parmi eux se trouve d’innombrables combattants du groupe terroriste Hamas. Il suffit pour cela de se référer aux communications de Tsahal et non pas à une source propagandiste.
Aussi rappelé-je à Monsieur Pascal Holenweg (voir son dernier billet) que la création de l’État d'Israël n'a pas été initialement un projet politique,comme je l'ai lu dans son dernier billet, mais un projet protecteur d'un peuple soumis à un antisémitisme millénaire. En effet, Théodore Herzl, après l'affaire Dreyfus en France, constata que la bête immonde ne sera jamais anéantie, et que le seul salut pour les juifs serait d'avoir une État bien à eux. Il fut un temps question que cet Etat soit soit constitué en Afrique.
David Frenkel
Et voici une autre façon de voir les choses :
Quatre Etats pour un seul peuple… Par Shmuel Trigano
12 avril 2021 Redaction de Coolamnews
Nous voyons ressurgir ces jours ci un slogan devenu une sorte de formule magique, un mantra, chargé à la fois d’expliquer la réalité et de la conjurer. En somme une pensée toute faite pour empêcher de penser.
« Deux peuples, deux Etats », c’est déjà une réalité sur un territoire, qui, à l’origine, fut défini par le droit international – qu’ignorent en général tous ceux qui l’invoquent -, comme la « Palestine mandataire », comprenant à la fois la Jordanie , la Judée Samarie, Gaza et le territoire israélien. Après la disparition de l’Empire ottoman la SDN avait confié à la Grande Bretagne le mandat d’y créer deux Etats, un Etat « arabe », et un Etat »juif ».
L’Etat arabe existe: la Transjordanie
L’Etat arabe fut le premier créé, ce fut la Transjordanie, aujourd’hui la « Jordanie », un Etat dont la majeure partie de la population et la reine sont d’origine palestinienne, quoique le pouvoir soit aux mains d’une dynastie bédouine, les Hashemites, que la Grande Bretagne avait voulu récompenser pour son soutien politique au Moyen Orient.
Naissance de la Cisjordanie
C’est quand cet Etat, la Transjordanie, a envahi et annexé la Judée Samarie durant la guerre de 1948, que ces territoires sont devenus la Cis-Jordanie, puisque la Transjordanie occupait désormais l’autre rive du Jourdain et donc devenait la « Jordanie » tout court (Transjordanie + Cisjordanie) . L’Etat juif se créa en affrontant la guerre d’extermination que les Palestiniens et leurs alliés arabes avaient lancée contre lui.
D’où vient l’ »Autorité palestinienne »
Ce que l’on appelle l’ »Autorité palestinienne » fut créé par le bon vouloir d’Israël, vainqueur de la Guerre d’agression contre lui de 1967. Les « Accors d’Oslo » sont allés chercher l’OLP, exilée à Tunis après la guerre civile qu’elle avait lancée au Liban, pour lui conférer un statut de quasi Etat: une véritable folie politique.
L‘Etat de Gaza
Entre temps, sur le terrain un quasi Etat palestinien s’était de facto créé à Gaza, au lendemain du retrait israélien, un Etat qui a installé la guérilla permanente au cœur d’Israël.
Un deuxième Etat?
De quel Etat palestinien s’agit-il donc dans le slogan de « deux peuples-deux Etats »?
Ce serait de toutes façons un deuxième Etat arabe en Palestine mandataire, ce qui n’a aucun fondement dans le « droit international » qui prévoyait un partage territorial entre deux Etats sur la base de la Palestine mandataire. Si bien que la Jordanie est en déjà cet Etat « arabe »: le fait que la dynastie hashémite le gouverne constitue un problème interne à la population palestinienne majoritaire de ce pays. Ce n’est pas le rôle d’Israël de réajuster le pays réel au pays légal.
L’irrédentisme de l’Autorité Palestinienne
L’évolution des choses a fait que l’Autorité palestinienne, à l’instar de l’OLP, sa phase première, revendique non seulement la Cisjordanie et Jérusalem mais aussi le reste du terrritoire de la « Palestine mandataire », qualifiée d’ »occupée »: la Jordanie est mise en sourdine par stratégie, seul l’Etat d’Israël est sur la sellette. Il n’y a que les « idiots utiles » qui n’ont jamais lu ni entendu ce que disent les Palestiniens.
Facteur de guerre
Cet Etat apportera-t-il la paix? Certainement pas. C’est une absolue certitude, non seulement sur le plan des intentions avérées et proclamées de l’Autorité palestinienne qui considère que l’Etat d’Israël « occupe » toute la « Palestine », que plusieurs millions (sic) de « réfugiés » doivent réintégrer le territoire israélien, etc. Objectivement, enfermé dans un territoire exigu et pauvre, sans accès à la mer, ce territoire deviendra très vite une bombe à retardement posée au cœur du territoire vital d’Israël: Tel Aviv s’offre, à 15 km de distance, au bombardement panoramique depuis les hauteurs de Ramallah.
Le « couloir » de Gaza
Pour cet « Etat » palestinien, se pose avant tout la question de Gaza. La bande de Gaza en fera-t-elle partie? Et si tel est le cas, comment établir une continuité territoriale entre l’Etat « palestinien » de Ramallah et ce territoire? La communication entre ces deux entités couperait Israël en deux et remettrait en question l’avenir du Negev. Verra-t-on se constituer « le couloir de Gaza », comme il y eut le « couloir de Dantzig », une des causes de la deuxième guerre mondiale?
L’irrédentisme devenu possible
Mais ce n’est pas tout, car cet Etat de Palestine, irrédentiste, cherchera à rameuter la population d’origine palestinienne. On peut être sûr qu’il fomentera une rebellion en Jordanie contre le régime des Bédouins et qu’il manipulera la minorité arabe d’Israël. Que fera-t-il au Liban?
La rebellion programmée des Arabes israéliens
La minorité arabe d’Israël ne demande que celà: bien qu’elle bénéficie des droits de la citoyenneté israélienne elle se définit comme une minorité nationale palestinienne, rejette les symboles de l’Etat et dénie toute légitimité à l’Etat d’Israël et à sa déclaration d’indépendance. Elle vote surtout comme un seul homme à la Knesset à travers le consortium de plusieurs partis réunis en un seul parti ethnique, La Liste Unifiée (15 sièges), qui va des communistes aux islamistes.
L’éradication du caractère juif de l’Etat est son objectif politique et elle est la première à mettre au ban l’Etat d’Israël pour le pseudo apartheid dont elle l’accuse. Si un Etat palestinien se crée, c’est plus l’évolution potentielle des Arabes palestiniens citoyens d’Israël qui représente un danger pour Israël que le système ingérable qui s’installera entre Gaza, Ramallah et la Jordanie. L’Etat croupion de Palestine s’efforcera de fédérer ses troupes en Jordanie comme en Israël sur de multiples scènes.
Quatre Etats: d’où ressort » la Palestine laïque et démocratique »
Ce ne sera plus « deux peuples pour deux Etats » mais « Quatre Etats pour un seul peuple », en un mot un remake du bluff de la « Palestine laïque et démocratique » promise par Arafat, sur les ruines fumantes de l’Etat d’Israël.
Et voici pour terminer la dernière déclaration de Bejamin Netanyahou ;
« Citoyens d’Israël, notre campagne contre les organisations terroristes se poursuit avec toute sa force.
Nous infligeons un prix très lourd au Hamas pour son agression intolérable.
Ces derniers jours, les FDI ont mené des attaques contre plus de 1 500 cibles. Nous avons frappé très fort contre les activités souterraines du Hamas. Le Hamas a investi une décennie entière et d’énormes capitaux dans le creusement de tunnels ; la majeure partie, pas toute, mais une partie considérable, a disparu.
Le « métro » du Hamas, qui était un atout stratégique, est devenu un piège mortel pour les terroristes. Je l’ai dit hier et je le répète aujourd’hui : Aucun terroriste n’est à l’abri.
De plus, nous avons frappé les UAV et les drones du Hamas, ainsi que sa capacité navale. Nous avons détruit des stocks de missiles et de roquettes. Nous avons détruit les bâtiments, les centres de commandement et les infrastructures des terroristes dans toute la bande de Gaza. Nous faisons tout cela en nous efforçant de minimiser les blessures aux personnes non impliquées.
Je salue les FDI, l’ISA, les soldats et les combattants – ils font tous un excellent travail et nous sommes très fiers d’eux. Je vous demande, en tant que ministre de la Défense et chef d’état-major des FDI, de transmettre mes félicitations, nos félicitations, les félicitations de toute la nation, aux soldats des FDI et aux combattants de l’ISA également, ainsi qu’aux autres hommes et femmes des services de sécurité qui font un travail extraordinaire.
C’est avec des stratagèmes que nous faisons la guerre [voir Proverbes 24:6] et avec de l’audace que nous serons victorieux. Nous continuons à prendre des mesures, même à cette heure, aussi longtemps que nécessaire, pour restaurer le calme et la sécurité pour vous, citoyens d’Israël. Cela prendra encore du temps.
On parle des pressions internationales. Il y a toujours des pressions, mais dans l’ensemble, nous recevons un soutien très sérieux, tout d’abord des États-Unis. Encore une fois, je voudrais remercier notre ami, le président Joe Biden, ainsi que les nombreux autres pays qui ont vraiment pris des mesures incroyables, comme faire flotter le drapeau israélien sur leurs bâtiments gouvernementaux. Nous apprécions beaucoup cela. Il y a une raison à ce soutien, car après les attaques méprisables, comme celles de Jérusalem, contre les villes d’Israël, dans le but de tuer des citoyens israéliens innocents – nous avons le soutien international, et nous l’utilisons aussi dans notre droit naturel à la légitime défense. C’est ce que nous avons fait à Gaza et c’est aussi ce que nous faisons à l’intérieur du pays.
Je me félicite de la tendance au calme que nous observons au sein de la population arabe ; elle n’est pas absolue. Nous venons de subir une attaque à la voiture bélier à Jérusalem. Cependant, dans l’ensemble, nous avons constaté un déclin de cette tendance à la violence de la part de la population arabe, ce qui est très important. J’ai toujours dit qu’il ne s’agit pas de l’ensemble du public ni de la majorité du public, mais d’une minorité significative, avec laquelle nous devons composer.
Nous voulons faire payer le prix fort à l’agresseur, comme pour toutes les formes de terrorisme. Il faudra du temps pour rétablir la tranquillité et la sécurité et pour reconstruire la dissuasion et la gouvernance.
Face à ces événements violents, nous avons utilisé l’ISA. Nous avons déployé des unités renforcées dans tout le pays et nous avons procédé à des centaines d’arrestations. Nous prenons des mesures contre ceux qui ont eu recours à la violence et ont troublé la paix – ils seront punis.
Notre objectif est d’abord de mettre fin à la violence. Je pense que nous y parvenons. Ensuite, de réhabiliter les relations entre Juifs et Arabes. Nous vivons ensemble dans cet État et nous devons reprendre la voie de la coexistence, de la coopération et du partenariat dans cette grande réussite qu’est « l’État d’Israël ».
Je voudrais dire un mot supplémentaire, à vous, citoyens d’Israël. Ce que le Hamas veut obtenir, c’est, tout d’abord, le plus grand nombre possible d’Israéliens morts. Ce que je voudrais accomplir, ce que nous voudrions tous accomplir, c’est, avant tout, sauver vos vies.
C’est pourquoi je voudrais vous rappeler que pendant une année entière, nous avons changé notre comportement à cause du coronavirus ; nous avons changé notre routine. Grâce à notre comportement, grâce aux actions que nous avons menées ensemble, nous avons sauvé de nombreuses vies. Par conséquent, je vous demande à tous de réduire au minimum les activités extérieures. Suivez les directives. Je suis fier de votre endurance.
Ce soir, (aujourd’hui ndr) nous célébrerons Shavuot, la fête du don de la Torah. Lorsque la Torah a été donnée, lorsque nous avons reçu les dix commandements, le peuple d’Israël s’est uni, comme l’écrit Rachi : « Comme une seule personne, avec un seul cœur ».
C’est ainsi que nous nous unissons aujourd’hui – comme une seule personne, avec un seul cœur, un seul cœur dans la lutte pour notre État, un seul cœur derrière nos soldats, et un seul cœur pour notre sécurité et notre avenir. »