L'exportation des fraises a débuté dans la bande de Gaza. Dans cette région du moyen-Orient, c'est seulement maintenant la période de la récolte de ces fruits. Et bien qu'elle ne commence officiellement que vers la mi-décembre, 4 camions chargés de plus de 20 tonnes de fraises ont déjà traversé la semaine dernière le poste frontière de Kerem Shalom pour aller alimenter les israéliens. Présentement, 38 camions transportant 50 tonnes de fraises ont quitté le territoire en direction du  sol israélien.

Ces exportations s'inscrivent dans le cadre des efforts consentis par le colonel Iyad Sarkhan, le coordinateur du Bureau de la coordination et de la liaison du gouvernement israélien, avec la bande de Gaza. Selon le colonel, le travail acharné des employés chargés de mener à bien ces exportations montre leur ténacité à améliorer les conditions de vie des habitants. Ce partenariat agricole procure aux Gazaouis des revenus dont bénéficie l'économie de l'enclave. A ce partenariat s'ajoute évidemment les ententes d'importation de biens de consommation traversant depuis belle lurette la frontière Kerem Shalom en sens contraire.

Le groupe terroriste Hamas, lui, n'en a cure. Les tirs de roquettes tombant en mer, et qui coûtent le bien être des habitants dont il a la charge, servent d'exercice pour tuer les civils israéliens qui se seront laissés séduire par les fraises de la paix... Encore cette semaine, trois roquettes se sont évaporés dans l'onde amère.

De plus, apprend-on par Mounir Al-Barch, directeur général des pharmacies au sein du ministère de la santé à Gaza, qu'une équipe de dix médecins arabes israéliens (de nationalité israélienne) est arrivée dans la Bande de Gaza pour y fournir des services médicaux et y faire des interventions chirurgicales afin d'aider les médecins locaux à faire face à la pandémie. De plus, a-t-il fait savoir que ce staff médical se rend régulièrement depuis des années dans l'enclave pour fournir maints services médicaux. Cette déclaration tranche avec les propos de Human Rights Watch qui jeudi passé, et à l’occasion de la journée mondiale des personnes handicapées, a fustigé Israël en ces termes : Les personnes invalides mènent une vie «excessivement difficile» dans la bande de Gaza à cause du blocus israélien...Comme disait un triste sir "Plus le mensonge est gros, plus il passe"; les médias et maintes organisations non gouvernementale qui ne cessent de parler de blocus rendent hélas vraie la citation.

David Frenkel

Monsieur François de Siebenthal, économiste de profession, diplomate et personnalité politique suisse, a jeté un pavé dans la marre 1). Ce qui se passe actuellement aux États-Unis concernant les fraudes électorales de l'élection présidentielle, nous touche en tant que citoyen; bien des élections ou votations communales ou cantonales, voir fédérales, ont également été truquées en Suisse. En l'écoutant on ne peut que regretter le temps des "Landesgemeinde", "L'assemblée du pays", cette institution de démocratie directe qui ne se retrouve hélas encore que dans deux cantons (Appenzell Rhodes-Intérieures, et Glaris). Le but de ces assemblées est non seulement de résoudre les problèmes d'ordre global dans le canton ou dans la commune, mais aussi d'élire, une fois par an, en général un dimanche au printemps,  à main levée ceux qui seront investis d'un pouvoir exécutif ou législatif. A défaut de "Landesgemeinde", le peuple suisse devrait être assuré de se faire entendre sans que sa voix ait été falsifiée, et quoi de mieux pour cela que de se présenter personnellement au bureau de vote pour mettre soi-même le bulletin dans l'urne.

Je remercie donc Monsieur de Siebenthal d'avoir attiré notre attention sur le bafouement de notre démocratie, et c'est très grave. Faisons notre devoir de citoyen et prenons le temps de l'écouter !

1) https://www.youtube.com/watch?v=A6uQXGsiTp

Certains se souviennent des propos que l’ancien Président Valéry Giscard d’Estaing a tenu lors de l’élection présidentielle française de 1995, je le cite : « les origines orientales de Balladur [né à Izmir, en Turquie] lui attribuait une culture complexe et donnaient à ses propositions un côté incertain. Alors que les racines limousines de Jacques Chirac "Chirac c'est le Limousin, la France du Centre", permettaient d'être sûr de son imprégnation de la culture française... » Bien des gens avaient été abasourdis en entendant ce discours outrageusement xénophobe. Comment un homme qui avait dirigé une patrie ayant pour devise Liberté, Égalité, Fraternité, avait-t-il pu s’embarquer sur un chemin raciste ? Lorsqu’une personne de l’envergure de Giscard d’Estaing disparaît, la noirceur des propos qu’il a tenus résonnent d’autant plus forts dans les esprits de ceux qui jugent les humains par leurs actes et non par les étiquettes de quelconques clichés. Celui qui a représenté le peuple français devant un drapeau tricolore n'aurait pas dû prononcer les paroles d’alors.

David Frenkel