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  • Les graves incohérences des médias

    Voici le début de la dépêche de l'AFP intitulé : "L’armée israélienne abat un assaillant en Cisjordanie" :

    Un Palestinien a été tué dimanche par l’armée israélienne alors qu’il tentait de mener une attaque au couteau dans le secteur de Gush Etzion, un bloc de colonies israéliennes situé entre Jérusalem et Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée.

    Or voici ce que l'armée a communiqué : Une attaque au couteau a été rapportée au carrefour du Gush Etzion, au sud de Bethléem, le terroriste a été neutralisé", a indiqué l'armée dans un communiqué et diffusé par I24News.

    L’armée n’a donc pas indiqué que Gush Etzion, était un bloc de colonies israélienne situé entre Jérusalem et Bethléem dans le sud de la Cisjordanie occupée. On voit mal Tsahal admettre qu'il occupe la zone C de la Cisjordanie (Judée Samarie), un territoire dévolu à Israël selon les accords d'Oslo.

    Haro sur les fake news de l’AFP, et sus à cette presse en ligne qui recopie l’article la tête dans le sac.

    La RTS quant à elle sombre également dans les travers du faux concret lorsque dans un article en ligne au titre : "Les experts de l'OMS ont visité le marché de Wuhan où tout a commencé - Le suivi du Covid-19 dans le monde" elle écrit : ...vaccine déjà les Palestiniens de Jérusalem-Est, portion orientale de la ville sainte occupée et annexée par l’État hébreu depuis 1967… Or la définition de Jérusalem-Est comme portion de la « ville sainte » se réfère aux trois religions monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. Alors, comment Israël, l’État juif, peut-il occuper une partie de la ville considérée comme sainte par un État dont le judaïsme est sa religion ? Selon la définition, "Occuper", c'est envahir un pays militairement et s'y maintenir par la force. Or, Jérusalem-Est n'a jamais fait partie d'un État chrétien qui la revendiquerait de nos jours, et ne fait plus partie d'un État islamique. En 1988, la Jordanie qui occupait jusqu'en 1967 cette partie de la ville, qu'Israël avait alors conquise, y a officiellement renoncé. Elle ne peut donc être juridiquement considérée comme étant encore occupé. Par ailleurs, l’Organisation des Nations unies qui devait élaborer son statut international en 1948 n'a jamais concrétisé ce statut.

    Le médias deviennent des propagandistes au service d’une cause qui leur sert à éructer non seulement un gauchisme militant, comme il ressort de mes précédents billets, mais aussi un anti-israélisme primaire.

    David Frenkel





  • Le plaisir

    Il s’habille en costume d’apparat, il nous interpelle et nous tend les bras, mais lorsque nous l’enlaçons, l’embrassons, il déguerpit comme un polisson.

    Il nous appâte de diverses façons ; la gourmandise, succulent hameçon embellit le plaisir et fait monter le désir. Après avoir excité de manière éhontée nos papilles gustatives, rapidement il s’esquive lorsque notre ventre velu s’écrie : « Halte, je n’en peux plus ».

    L’épuisement aiguise le plaisir d’un sommeil qu’on aimerait voir venir, mais une fois endormi, le plaisir s’évanouit. La jouissance est retorse quand on est à bout de force ; elle nous montre la belle perspective en ne nous donnant rien en définitive.

    Un contour harmonieux est un plaisir pour les yeux. Lorsqu’il se montre à nous en permanence, continue-t-il d’être une jouissance ? Miné par une grande habitude, ne devient-il pas une platitude ?

    Le plaisir d’un travail bien fait déploie pour un temps ses effets, mais nous, les éternels insatisfaits, nous trouvons notre prestige surfait lorsque après quelques années, notre œuvre devient surannée.

    Le plaisir d’une agréable fréquentation est renforcé par le jeu de la séduction. Au hasard des carrefours, il se transforme en amour. Certaines passions consommées peuvent être un jour gommées lorsque de vraies amitiés ne vont pas les fortifier.

    Le plaisir esseulé va vite s’envoler. A la recherche de nouvelles sensations, des jeunes, et moins jeunes, sont en perdition. En contrôlant sa dégustation, en modérant sa consommation, en préparant sa venue, une âme entretenue, fera durer le plaisir en buvant son élixir.

  • Lettre ouverte à qui de droit

    Certains "redresseurs de torts" s’acharnent derechef sur les personnes qui osent aller à contre courant d’une pensée véhiculée par une presse aux mains des États qui la subventionnent ou par une presse en possession de quelques rupins qui s’octroient le droit de formater l’esprit du public. Aussi est-il fort de café que des "Don Quichotte" s’acharnent encore, alors qu’il n’est plus en fonction, sur un président pacifiste qui n’a pas provoqué, contrairement à ces prédécesseurs, de nouvelles guerres et qui a initié les accords dit « d’Abraham ». Il est également fort douteux de s’opiniâtrer sur un ex chef d’État d’un pays démocratique, et de rester coi sur les exactions d'un despote chinois qui génocide les ouïghours; de ne pas prendre sa plume pour dénoncer un dirigeant iranien qui finance le terrorisme, et qui entre parenthèse, appelle sur Twitter  à la destruction de l’État juif (tiens il n'a pas été censuré, lui); de s'abstenir de verser le courroux sur le tyran syrien, sur Poutine, sur Al-Quaïda qui mettent la Syrie à feu et à sang, et j’en passe, et les meilleurs. Ce qui obsède ces "justiciers" ce sont les individus qu’ils taxent de négationnistes ou de complotistes, et cela faute de ne pouvoir engager avec eux un débat factuel au-delà de leur idéologie. Preuve en est leur aveuglement quant aux fraudes électorales américaines dont Joe Bide et le vice-président de Dominion se sont faits l’écho (voir un de mes précédents billets). Triste époque où la mondialisation de l’information cause des dégâts d’opinion.

    David Frenkel

    PS Et pour faire taire ceux qui utilisent le terme "complotiste" à tort et à travers, voici un excellent article de Jean-Patrick Grumberg :

    Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 janvier 2021

    Alors que le mot complotiste est subitement remis à la mode, et essentiellement par la gauche pour ridiculiser, faire taire et dénoncer les opposants de tous bords et ceux qui ne se soumettent pas, je pense important de faire un petit rappel sur ce qu’est vraiment un complot.

    Des complots, des vrais, il en existe et en a toujours existé. L’homme et son Histoire sont jonchés de complots. Le cambriolage d’une banque, l’assassinat d’un homme politique, l’espionnage d’un opposant, la préparation d’un attentat terroriste, une opération d’activistes politiques ne peuvent être réalisés qu’avec une préparation, une préméditation – c’est à dire un complot.

    Le complot implique le secret

    Un complot a une caractéristique principale indispensable : le secret. Un complot ne se prépare pas au grand jour, ou alors ce n’est pas un complot. Exposer un projet qui n’a pas été préparé dans le secret n’est pas être complotiste : je pense ici à mon amie Bat Ye’Or qui a révélé le projet Eurabia, et a été qualifiée de complotiste pour cela. Complotiste voulant dire ici qu’elle aurait inventé des complots qui n’existent pas. Il se trouve que Dreuz est en possession des 5 premiers numéros de la revue Eurabia, qui contient les projets que Bat Ye’Or a décrits et expliqués dans son livre à succès, Eurabia.

    Eurabia n’est donc pas un complot – rien n’était secret – pas plus que Bat Ye’or n’est une complotiste.

    Chasse au con, chasse au complot

    Rechercher si un complot se cache derrière un événement devrait être la démarche naturelle de tout journaliste – quand il existait encore des vrais journalistes – mais aussi de toute personne qui doute. Douter du pouvoir, douter du gouvernement, douter des bonnes intentions de ceux qui ont le pouvoir de décision et peuvent tirer un avantage d’une situation, ou en pâtir.

    Complot contre complotiste

    C’est là que se présente la vraie difficulté : comment faire la différence entre un vrai et un faux complot, comment distinguer le bon grain de l’ivraie, le bon vieux complot des familles comme l’histoire du Monde en regorge, du complotisme ?

    Jusqu’à avant-hier, les adeptes des théories du complot voyaient des complots partout : Chemtrail, 9/11, 5G, Elvis Presley, aujourd’hui le coronavirus, et bien entendu, la mère des complots : le complot juif. Le fait qu’aucune preuve de ce qu’ils avancent n’existe est pour eux la preuve même qu’il s’agit bien d’un complot : toute discussion est par conséquent strictement impossible, leur croyance est religieuse. Contredisez-les, c’est que vous faites partie du complot, ou votre lavage de cerveau est si intense que vous êtes endoctriné, et devez cesser de croire ce que vous entendez – sauf des complotistes, cela va sans dire.

    Comment faire la différence

    C’est là qu’il importe de faire la très importante différence qui permet de distinguer un complot d’une « théorie du complot ».

    Le vrai complot, c’est lorsqu’il existe un début de suspicion autour d’un événement. C’est lorsque des failles sans explication logique, des incohérences et des anomalies apparaissent dans le discours officiel. C’est lorsqu’on vous demande d’accepter sans broncher des explications à dormir debout et des théories tirées par les cheveux. C’est lorsque la grande presse omet de couvrir les contre témoignages, ou pire, lorsqu’elle dépense son énergie à les détruire. Là, le journaliste à l’ancienne doit enquêter. Là, l’honnête homme doit poser des questions. Là, les réseaux sociaux apportent une précieuse contribution : celle des témoins directs, et pas seulement de ceux, filtrés, triés avec soin dans le sens du narratif recherché, choisis pour ce qu’ils ont à dire par les agences de presse. D’autant que les témoins directs, aujourd’hui, ont des vidéos, que les médias occultent lorsqu’elles contredisent leur angle exclusif. Là, les médias sont les complotistes d’une théorie unique, et appellent complotistes ceux qui nient leur complotisme.

    Les journalistes complotent, donc ils pensent que vous aussi

    A cet instant, si le sujet peut mettre leur camp à mal, les propagandistes de la grande presse s’activent. Ils ne veulent surtout pas savoir ce qui se passe vraiment, ils ne veulent pas que le public sache ce qui se passe vraiment, et ils n’ont pas le droit de chercher à savoir ce qui se passe vraiment (je me souviens d’un journaliste ami dont l’article contre le Qatar a été censuré par le Figaro parce que l’article était factuel). Ils protègent le pouvoir au lieu de douter de lui, soit parce que le pouvoir est dans leur camp idéologique, soit parce qu’ils tiennent à leur chèque de fin de mois, soit parce qu’ils sont tellement paresseux qu’ils n’ont pas envie d’en savoir plus : autant de mauvaises raisons pour lesquelles les gens curieux qui posent des questions et fouillent, exposent la corruption des médias lorsqu’ils trouvent.

    Réponse des journaux : quand on ne peut pas se débarrasser du message, on attaque le messager, et les insoumis sont accusés de complotisme.

    Comme si les choses n’étaient pas assez compliquées comme ça !

    Mon premier est un complot, mon second est un complot, mon troisième est un complot, et ceci n’est pas un complot

    Nous avons donc maintenant trois sortes de complots : les vrais, les délires conspirationnistes, et les accusations de complot par les médias, destinés à protéger le pouvoir, en accusant de complotiste tous les opposants à la thèse officielle et aux idéologies de gauche, en deux mots : la droite (extrême droite, fachosphère, suprématiste blanc, les termes varient).

    Vous n’êtes pas d’accord avec notre vision ? Complotiste ! Le mot est aussi loin de son sens qu’accuser un maraîcher de crime contre l’humanité des tomates qu’il cueille.

    • Des médecins expriment des doutes sur les décisions officielles autour de Covid-19 : complotistes.
    • Des commentateurs conservateurs rapportent les faits sur la politique suivie par Trump : complotistes.
    • Le socialisme est destructeur : complotiste (et demain, incitation à la haine).
    • Des terroristes se glissent parmi les réfugiés : complotisme.
    • Les Palestiniens veulent la destruction d’Israël : délire complotiste.
      • L’Iran veut construire une arme nucléaire et non un nucléaire civil : complotisme.
      • L’islam veut dominer le monde : complotisme.

      Je m’arrête, vous avez pris la photo.

      Pierre-André Taguieff est l’auteur qui a le mieux expliqué la mentalité complotiste, ce besoin d’ordre dans un monde en chaos qui les inquiète et leur échappe et qu’ils tentent d’expliquer pour se rassurer, pour reprendre un peu de pouvoir sur lui. Cela n’a rien à voir avec la contestation des thèses officielles ni à la divulgation des complots de journalistes progressistes pour faire admettre leurs théories contre-nature. Mais chut, ne soyons pas complotistes, ne relevons pas que les médias disent tous les mêmes choses sur les mêmes sujets au même moment, on nous accuserait d’être complotistes.

      Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.