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  • Que les décapitations cèdent leurs places aux réflexions !

    Le cerveau de l'être humain est-il programmable pour le meilleur et aussi hélas pour le pire ? La foi en n'importe quoi est-elle irrémédiablement transmissible ? Si tel était le cas, on pourrait se demander pourquoi les programmeurs que sont certains géniteurs, certains éducateurs, certains prédicateurs, s'évertuent-ils à inculquer la haine aux jeunes générations et à les imprégner de dogmes castrateurs de la liberté de penser ?

    Mais se poser ces questions, c'est d'abord interroger les ancêtres mythiques, fondateurs des sociétés, qui ont transmis à l'humanité une panoplie de convictions. L'intelligence n'est nullement un garde fou pour les idées les plus folles ; la raison n'est nullement un rempart contre le mal qui peut s'emparer de nous. Si la foi soulève les montagnes elle peut aussi être une mauvaise compagne pour l'homme. Certains se défont de leur culpabilité et de leur responsabilité pour répandre le malheur au nom d'une déité. Que de crimes ne sont-ils pas commis au nom de celle-ci. Le drame de l'humanité, c'est que bien des personnes sont convaincues qu'elles portent le flambeau de la vérité.

    Mais hélas la seule certitude, qui leur permettrait de changer d'attitude et de prendre de l'altitude lorsque tant de croyances tourbillonnent autour d'eux, c'est la décrépitude de notre planète. Aucun individu, aucun groupe, ne sortira vainqueur des rivalités religieuses lorsque la pollution de la nature, qui relativise celles-ci, devrait déboucher sur une prise de conscience collective n'ayant que faire des querelles de foi prenant des dimensions caricaturales. A quand donc un Messie, sauveur de l'humanité, reprogrammant les cerveaux mal orientés ?

    David Frenkel

  • On ne peut avoir un pays libre sans une presse objective !

    Je suis sidéré qu’en Europe la presse écrite et audiovisuelle prenne une telle tournure partisane et propagandiste. Que les médias aux Etat-Unis, sauf rares exceptions, prennent fait et cause contre Donald Trump, pour manipuler le vote des américains nous ne pouvons que le constater avec écœurement, mais qu’en Europe la presse enfourche ce discours tendancieux pour influencer leurs lecteurs, pourtant exclus du vote américain, est intolérable.
    Il est exact que le président américain n'est pas irréprochable qu'il est entre autres un menteur, et il convient de s’en offusquer. Pourtant, maintes fois, Joe Biden a répété un mensonge nocif durant la campagne 2020 en prétendant, par exemple, que Donald Trump était raciste (voir les tweets@bernard Goldberg, journaliste indépendant) sans que cela n'ait trouvé place dans l'information. Et maintenant, alors que le scandale révélé par le New York Poste, et confirmé par Tony Bobulinski (https://twitter.com/i/status/1321269371319308290) éclate, c’est à peine si cela est effleuré par la bien-pensance mainstream.
    Cette révolte je la ressens encore lorsque je lis des articles qui pourfendent Israël ou qui mettent en avant le réchauffement climatique. Aucune ligne, aucune voix, aucune image, ne nous rendent compte des exactions commises par l’Autorité palestinienne ou le Hamas. Aussi nul organe de presse ne s’est donné pour mission de donner la parole à ceux qui contestent le réchauffement climatique (https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique).
    Je ne peux donc que répéter les dires de Roger Ailes, consultant média proche du Parti républicain : « Vous ne pouvez pas avoir un pays libre sans une presse libre, mais vous ne pouvez non plus avoir un pays libre sans une presse juste »
    David Frenkel

  • Le cœur orchestre...... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXXVIII)

     

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    La vie donne le départ

    A la force de la nature.

    Battant le sang d’une création

    Élaboré au cœur de l’inconnu,

     

    Le cœur d’un nouveau venu

    S’associe pour le meilleur

    Et le pire surgissant d’ailleurs

    Aux graines de l’amour.

     

    Au service d’un écuyer,

    D’une tête ambitieuse,

    Montée sur un pur-sang,

    Le cœur galope dans un stade.

     

    A la botte de la contrariété,

    Sous le fouet de la rebuffade,

    Le cœur suit à un rythme effréné

    L’invective ou l’agression

    Et décélère au pied du défoulement.

     

    Le cœur ne franchissant pas

    La porte de la misère,

    Le cœur ne fondant pas

    Devant l’enfer d’autrui,

    Se pétrifie dans la cavité glacière.

     

    L’homme tâte le pouls du sentiment

    En prenant un cœur par le bagout.

     

    Le regard, miroir du cœur,

    Transforme le battement en étincelles ;

    Les lèvres sous les palpitations

    Remuent la passion.

     

    La bouche crache le cœur léthargique

    Sur l’attitude éloquente ;

    La pupille inexpressive

    Freine l’ardeur de l’autre cœur.

     

    Le cœur orchestre

    Dirige la symphonie du destin ;

    La gamme des vicissitudes y défilent ;

    S’étalant sur trois mouvements,

    Elle divise l’âge des vivants.

    David Frenkel

     

    https://www.youtube.com/watch?v=lX1GsQ-kk0w

    Bach  Concert Brandebourgeois n° 2 1er mouvement