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Le cœur orchestre...... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXXVIII)

 

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La vie donne le départ

A la force de la nature.

Battant le sang d’une création

Élaboré au cœur de l’inconnu,

 

Le cœur d’un nouveau venu

S’associe pour le meilleur

Et le pire surgissant d’ailleurs

Aux graines de l’amour.

 

Au service d’un écuyer,

D’une tête ambitieuse,

Montée sur un pur-sang,

Le cœur galope dans un stade.

 

A la botte de la contrariété,

Sous le fouet de la rebuffade,

Le cœur suit à un rythme effréné

L’invective ou l’agression

Et décélère au pied du défoulement.

 

Le cœur ne franchissant pas

La porte de la misère,

Le cœur ne fondant pas

Devant l’enfer d’autrui,

Se pétrifie dans la cavité glacière.

 

L’homme tâte le pouls du sentiment

En prenant un cœur par le bagout.

 

Le regard, miroir du cœur,

Transforme le battement en étincelles ;

Les lèvres sous les palpitations

Remuent la passion.

 

La bouche crache le cœur léthargique

Sur l’attitude éloquente ;

La pupille inexpressive

Freine l’ardeur de l’autre cœur.

 

Le cœur orchestre

Dirige la symphonie du destin ;

La gamme des vicissitudes y défilent ;

S’étalant sur trois mouvements,

Elle divise l’âge des vivants.

David Frenkel

 

https://www.youtube.com/watch?v=lX1GsQ-kk0w

Bach  Concert Brandebourgeois n° 2 1er mouvement

 

 

 

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