Abasourdi ?
"Abasourdi par de telles propos" tel est le titre de la lettre du jour paru dans les colonnes de la TDG le 29 septembre. L’auteur s’y s’évertue à prendre le contre-pied d'un courrier de lecteur qui louangeait Donald Trump pour avoir promu un accord diplomatique et commercial avec Israël. Je tiens à préciser ce qui suit :
°il s’agit en premier lieu d’un accord de paix, et qui dit paix dit nécessairement la reconnaissance à Israël du droit d’exister. L’accord diplomatique et commercial ne sont donc que les bénéfices collatéraux de cette reconnaissance.
°Que les deux pays concernés aient été créés artificiellement par les Anglais, c'était dans l'ordre des choses de nombre de pays arabes au Moyen-Orient à l'époque.
°Qu'ils exploitent de manière indigne les travailleurs étrangers n'empêchent pas bien des nations, dont la Suisse, à entretenir des relations avec eux.
En outre, a-t-on appris hier (I24News) que le président américain a été nominé pour la troisième fois (après l’avoir été par un Norvégien et un Suédois) au prix Nobel de la paix par un professeur australien de droit, David Flint, et je le cite : "Il a négocié directement avec les États arabes concernés et Israël, puis les a réunis. Maintenant, d'autres États font la queue", a-t-il assuré, en louant également le retrait des États-Unis de certains conflits dans le monde. Donald Trump est guidé par deux choses, qui semblent être absentes chez un certain nombre de personnalités politiques : il a d'abord du bon sens et il est motivé par un intérêt national", a poursuivi le professeur. Il a décidé que son pays ne participerait plus à des guerres sans fin, qui n'aboutissent à rien si ce n'est le massacre de milliers de jeunes Américains", a-t-il conclu. Puisse dont l'auteur de cette lettre en être également abasourdi.
David Frenkel
PS On peut s'étonner que les responsables de la rubrique du courrier de lecteurs promeuvent en "lettre du jour" une réponse à une lettre qui a paru parmi tant d'autres dans ladite rubrique. A moins que les responsables fassent preuve d'un parti-pris, ce qui serait désolant de la part de personnes dont la fonction exige une neutralité.