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  • L'initiative UDC ne fait pas dans la nuance et est incomplète

    Le 27 septembre le peuple suisse est donc amené à voter pour ou contre l’initiative de l’UDC «pour une immigration modérée (initiative de limitation)». On peut déplorer que celle-ci, d'une part,  ne soit pas plus nuancée et d'autre part, soit incomplète.

    L'initiative ne fait pas dans la nuance. Pour avoir des bonnes chances d'être acceptée par le peuple il eût fallu que l'initiative spécifie que l'on contingente l'immigration provenant de l'Union Européenne par catégorie des personnes exerçant certaines professions. Si, par exemple, la profession d'infirmier ou d'aide-soignants souffrent d'une pénurie de candidats, d'autres métiers, en revanche, sont en surplus de main-d’œuvre suisses. Pour ceux-là, autoriser encore l'entrée de personnes étrangères poussera les salaires à la baisse.

    Elle est incomplète, car aussi peut-on se demander pourquoi le texte de cette initiative n'exige-t-il pas que les étrangers s'étant installés en Suisse avec un quelconque permis et qui ont commis un délit punissable selon le Code Pénal Suisse soient expulsés et renvoyés dans leurs pays d'origine. On réduirait ainsi les crimes commis au nom d'Allah, par exemple.

    A force d'être généraliste et insuffisante, l'initiative risque d'être rejetée faute de ne pas satisfaire les personnes ayant des idées bien précises sur le sujet.

    David Frenkel

  • Un sonnet pour Rosh Hashanah, le nouvel an juif... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXXIII)

    Le nouvel an juif appelé Rosh Hashanah

    Prend présentement une signification

    Bien particulière lorsque le corona

    Aux mains d’un virus suscite l’appréhension

     

    Les hommes prient sous le masque d’anonymat

    Pour que Dieu leur accorde l’éradication

    D’une pandémie qui cause bien des traumas

    Le schofar sonne la solennelle mission

     

    Les maints trémolos de la corne du bélier

    Appellent les fidèles à se relier

    A la chaîne des charitables volontés

     

    Entortillés dans les rets de la bactérie

    Les malades ont soif de nos fraternités

    Faites leur boire cette vie qui leur sourit

  • Certains discours et ouvrages ne devraient pas être à la portée de certaines gens

    La TDG1) nous informe que l’ouvrier qui a été froidement assassiné samedi dernier dans la région de Morges a été tué parce que l’assassin voulait se venger contre l’État suisse tout en désirant aussi venger le prophète. Là où  le bat blesse, c'est quand on apprend que l’assassin était connu depuis 2017 des services secrets de la Confédération notamment en raison de consommation et de diffusion de propagande djihadiste. Et nous dit-on l’assassin était en détention préventive depuis avril 2019 à la suite de l’incendie intentionnel d’une station-service. En juillet 2020, nous informe-t-on encore, la justice compétente en la matière l’a libéré, et cela à la demande du Ministère public de la Confédération qui s’était basé sur une expertise psychiatrique. Toutefois, sa libération était conditionnée par certaines mesures de surveillance, comme par exemple, l’interdiction du port d’armes. Dans ces conditions, on ne comprend pas comment l’individu a-t-il pu commettre un tel acte.

    Mis à part les reproches que l’on peut adresser à l’autorité chargée de surveiller les agissements de cet individu, il est aussi du devoir des gens sensés de se demander, s’agissant de personnes psychiquement fragiles, si certains discours des imams ne leur devraient pas être interdits d’écoute, si certains ouvrages ne leur devraient pas être interdits de lectures. Toutefois, comment pourrait-on mettre cela en pratique ?

    David Frenkel

    1) https://www.tdg.ch/un-procureur-federal-avait-fait-liberer-le-meurtrier-de-morges-143525858769