Un sonnet pour Rosh Hashanah, le nouvel an juif... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXXIII)
Le nouvel an juif appelé Rosh Hashanah
Prend présentement une signification
Bien particulière lorsque le corona
Aux mains d’un virus suscite l’appréhension
Les hommes prient sous le masque d’anonymat
Pour que Dieu leur accorde l’éradication
D’une pandémie qui cause bien des traumas
Le schofar sonne la solennelle mission
Les maints trémolos de la corne du bélier
Appellent les fidèles à se relier
A la chaîne des charitables volontés
Entortillés dans les rets de la bactérie
Les malades ont soif de nos fraternités
Faites leur boire cette vie qui leur sourit