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Certains discours et ouvrages ne devraient pas être à la portée de certaines gens

La TDG1) nous informe que l’ouvrier qui a été froidement assassiné samedi dernier dans la région de Morges a été tué parce que l’assassin voulait se venger contre l’État suisse tout en désirant aussi venger le prophète. Là où  le bat blesse, c'est quand on apprend que l’assassin était connu depuis 2017 des services secrets de la Confédération notamment en raison de consommation et de diffusion de propagande djihadiste. Et nous dit-on l’assassin était en détention préventive depuis avril 2019 à la suite de l’incendie intentionnel d’une station-service. En juillet 2020, nous informe-t-on encore, la justice compétente en la matière l’a libéré, et cela à la demande du Ministère public de la Confédération qui s’était basé sur une expertise psychiatrique. Toutefois, sa libération était conditionnée par certaines mesures de surveillance, comme par exemple, l’interdiction du port d’armes. Dans ces conditions, on ne comprend pas comment l’individu a-t-il pu commettre un tel acte.

Mis à part les reproches que l’on peut adresser à l’autorité chargée de surveiller les agissements de cet individu, il est aussi du devoir des gens sensés de se demander, s’agissant de personnes psychiquement fragiles, si certains discours des imams ne leur devraient pas être interdits d’écoute, si certains ouvrages ne leur devraient pas être interdits de lectures. Toutefois, comment pourrait-on mettre cela en pratique ?

David Frenkel

1) https://www.tdg.ch/un-procureur-federal-avait-fait-liberer-le-meurtrier-de-morges-143525858769

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