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le spectre de Dreyfus hante-t-il encore les travées de la "justice" française ?

Lors de la manifestation d’avant hier après-midi à Paris pour protester contre le non-jugment de l’assassin de Sarah Halimi, son frère y prenant la parole nous a révélé qu’un policier, armé jusqu’aux dents, se trouvait derrière la porte de Sarah Halimi pendant les vingt minutes qu’a duré la séance de torture. Vingt minutes pendants lesquelles Sarah Halimi a subi vingt-deux fractures du crâne! Vingt minutes pendant lesquelles elle a hurlé de terreur et de douleur, avant d’être jetée par la fenêtre par Traoré. Le frère de la victime rappelle aussi que la justice française a refusé d’organiser une reconstitution des faits (https://www.jforum.fr/paris-le-frere-de-sarah-halimi-bouleverse-la-manif-p-tenno.html). Par ailleurs, Maître Loïc Henri, qui envoya de New York le 24 septembre un courrier au CSM, dans lequel il demanda des comptes sur le traitement judiciaire du dossier du meurtre de Sarah Halimi par les Juges Ihuellou et Van Geyte, va plus loin en affirmant que « le Magistrat refuse la reconstitution de l’assassinat de Sarah Halimi afin d’éviter l’implication des 28 policiers présents ce soir là pour leur inaction » et il poursuit : « La juge Anne Ihuellou commet un « faux en écriture publique« … Il ne sert à rien de se focaliser sur la responsabilité pénale de Kobili Traoré (il sera reconnu irresponsable ?). N’oublions pas que si les 28 policiers étaient intervenus l’assassinat de Sarah Halimi n’aurait pas eu lieu. Je saisis le Parquet de Paris.» https://www.dreuz.info/2019/05/20/quand-sarah-halimi-etait-en-grand-danger-qui-a-donne-les-ordres/)

Au vu de ce qui vient d’être écrit, sommes-nous devant une nouvelle « affaire Dreyfus » ? A la fin du XIXe siècle, pour disculper Ferdinand Walsin Esterhazy, un officier français qui divulgua des secrets militaires aux renseignements allemands, le juif, Alfred Dreyfus, capitaine de l’armée française, est jugé à huis-clos devant le conseil de guerre sur la base d’un acte d’accusation inventé de toutes pièces. En ce début du XXIème siècle, la justice française ne cherche-t-elle pas aussi à noyer le poisson sous une soi-disant bouffée de délire lié au cannabis pour ne pas avoir à condamner des policiers  restés étrangement immobiles la nuit du meurtre de la sexagénaire juive ? Si le Parquet de Paris reste sourd aux demandes de la famille et des avocats d’intenter un procès en bonne et due forme à l’assassin, bien des gens arriveraient à la conclusion que le spectre de Dreyfus hante encore les travées de la "justice" française. Pauvre France !!!

 

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