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  • Quand les lancements de roquette passent à la trappe...

    Ceux qui s’insurgent contre les frappes israéliennes à Gaza, comment appellent-ils les lancements de roquettes sur des civils qui peuvent aussi bien être des arabes que des juifs ? Alors, foin de partialité douteuse. Messieurs les journalistes, vous qui exercez une profession soumise à une certaine déontologie, tenez-vous aux faits et rien qu’aux faits. Et que nous rapporte ce matin l’actualité ? Baha Abou Al-Ata, éliminé cette nuit par l'armée israélienne était "l'un des principaux organisateurs du terrorisme à Gaza, il a perpétré de nombreux attentats et a tiré des centaines de roquettes vers les localités israéliennes, il en préparait d'ailleurs d'autres pour les jours à venir," a déclaré Netanyahou. (Agences), Voyez-vous, chers journalistes, les juifs, ne vous en déplaisent, ne se laisseront plus emmener en bétaillère vers la « solution finale ». L'État Hébreu élimine sans attendre ceux qui projettent d’anéantir ses citoyens. Et voici encore deux dépêches d’actualité :

    1) La défenestration par la police du Hamas d’un jeune palestinien de 28 ans a poussé des centaines de personnes à manifester avec des pancartes et des banderoles lors de l’enterrement du jeune diplômé d’université. Tous accusent les dirigeants de Gaza d’être des «meurtriers de sang-froid»….(source Tel Avivre 6.11.2019).

    2) Manifestation contre le Hamas à Gaza, le jeudi 24 octobre 2019 à 20h00 La mobilisation sur les réseaux sociaux est inhabituelle, de nombreux palestiniens ont appelé à manifester dans la bande de Gaza  jeudi soir contre le Hamas  pour protester contre la détérioration des conditions de vie. Sur Facebook et Twitter, le mouvement populaire indépendant invite les Gazaouis à une manifestation contre le groupe islamiste  le jeudi 24 octobre 2019 à 20h00…(source Tel Avivre 21.10.19)

    Alors, avant de s'indigner partialement, vitupérez contre ceux qui prennent en otage un million et demi d'habitants, à des fins bellicistes !

    Et je rappelle à ceux qui ont la mémoire courte que Israël s’est retiré de l’enclave Gazaoui en 2005 en le remettant à l’Autorité Palestinienne. Deux ans après, le Hamas dont la charte prône l’éradication de l’État juif, en a pris le pouvoir en provoquant un affreux bain de sang. Alors, que les personnes qui versent des larmes de crocodile sur les frappes préventives dénoncent la main mise d’un groupe terroriste, classé comme tel par l’UE, sur une population qui ne demande qu’à vivre dans la prospérité, et ce, aux fins d’anéantir le seul État démocratique du Moyen Orient.

    Alors, faute de frappe ? Que nenni faute de jugement !!!

  • Lettre ouverte à l'Association Secours aux Enfants de Bethléem

    Mesdames, Messieurs,

    J’accuse réception de votre lettre du 7 courant me demandant de m’engager pour le Caritas Baby Hospital par un don. Sans préjuger le fond de la demande, je me récrie contre la présentation du contexte territorial que vous décrivez, et dans lequel cet hôpital est situé.

    Qualifier Bethléem de ville Cisjordanienne, c’est accréditer une occupation de la Judée par la Jordanie. Cette dernière occupait celle-ci de 1948 en 1967, et cela, contre tout droit international. Selon les accords de San Remo de 1920, la Judée Samarie devait être dévolue à un futur État juif, puis en 1948, et selon le plan de partage de l’ONU nonobstant cette décision, ce territoire devait faire partie d’un futur énième État arabe.

    De nos jours, Bethléem, est entièrement sous administration de l'Autorité Palestinienne à la suite de la signature des accords intérimaire d’Oslo de 1995. Alors, prétendre que la ville est sous occupation est UN MENSONGE ÉHONTÉ qui est loin de servir les intérêts d’une association à but caritatif.

    Par ailleurs, il est triste que cet hôpital doive avoir recours à la charité quand il est de notoriété publique que l'Autorité Palestinienne verse des millions de dollars sous forme de rente à vie aux terroristes incarcérés (ou qui l'ont été) pour avoir tué nombre de civils juifs.

  • Le français mourant

    Le français, c’est un velours qui habille le balbutiement des pensées. L’harmonie des mots bien ordonnés vêt d’élégance la parole. La symphonie des phrases bien écrites habille de poésie la langue. Œuvre retouchée durant des siècles, sa mélodie s’invite dans toutes les bouches.

    Français, tu te meurs ; on te coupe, on te défigure. Tes belles expressions sont tailladées ; le verbe dépérit faute de génie. Le pataquès a été porté au pinacle ; la médiocrité est à la page.

    Une marée de néologismes, des vagues de l’anglicisme, submergent un passé plein de richesse, mettent au rebut les belles envolées. L’écume d’un verbiage plat jette aux foules la balourdise ; la bave d’une langue agonisante coule dans un désert de culture.

    Les cités répandent leur amertume sur les arcanes de la langue française ; foin de grammaire, place au vocable vulgaire. On jette aux orties l’expression savante ; trop de maux entourent les villes. La solitude citadine entame les mots ; rien ne rappelle l’aisance d’une langue lorsque des vies sont exsangues.

    Ne vous essoufflez pas langue de Molière dans les courses de la rue ; ne vous éteignez pas fanal d’un peuple dans les bras de la verte génération ; ne vous en allez pas belles-lettres au musée des langues mortes ; survivez dans le tumulte du commun.