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  • La mascarade anti-Trump : ayons la probité et le courage de lire ceci

    Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 novembre 2019
     

    Le moment crucial, le moment de vérité, l’audition du témoin clé vient de se terminer. L’ambassadeur Sondland, la seule personne qui a réellement eu des échanges avec le président Trump, et a reçu de lui ses instructions sur l’aide à l’Ukraine, était entendu par la Commission d’enquête de la Chambre des représentants en vue d’annuler les élections de 2016 et destituer le président pour « crimes et délits graves ».

    Cette audition était de la plus haute importance parce que Gordon Sondland est l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne. Et il a discuté de l’Ukraine avec le président.

    L’audition de Sondland est donc le point d’orgue de la commission d’enquête.

    C’est lui qui doit apporter la preuve que le président Trump a illégalement retenu l’aide à l’Ukraine en échange d’une enquête sur le vice-président d’Obama, Joe Biden, donc qu’il s’est servi de l’argent de l’Etat pour faire pression sur un pays étranger afin d’obtenir des avantages personnels : des informations dommageables sur son concurrent à la présidentielle de 2020.

    Trump a en effet dit au président ukrainien Zelensky, lors d’un appel téléphonique, qu’il veut comprendre, d’une part, ce que des Ukrainiens ont fait pour tenter de compromettre le processus des élections américaines de 2016, et d’autre part, qu’il aimerait en savoir plus sur la façon dont le fils de Joe Biden a pu obtenir un poste au Conseil d’administration d’une compagnie pétrolière totalement corrompue, Burisma, et avoir été rémunéré 86 000 dollars par mois, précisément au moment où son père était en charge du dossier corruption de l’Ukraine.

    Ce qui était en jeu

    La question en suspens est de savoir si Trump a fait du chantage ou s’il a, comme la transcription de la communication téléphonique le montre, seulement évoqué le sujet. S’il a ou pas retenu l’argent tant qu’une enquête ne serait pas déclenchée par Zelensky. S’il a ou pas refusé de rencontrer son homologue Ukrainien tant qu’il ne ferait pas de déclaration publique qui entacherait la réputation de Biden. S’il a ou pas chargé ses ambassadeurs de faire pression sur l’Ukraine en ce sens.

    CNN : « des accusations lourdes »

    Sur CNN, un des membres Démocrate de la commission a fait la déclaration suivante, qui a peut-être été reprise dans vos médias :

    Nous avons entendu aujourd’hui des preuves très convaincantes dans l’échange entre le président Schiff et l’ambassadeur Sondland, des preuves de crimes et délits graves qui comprennent l’abus de pouvoir, l’obstruction au Congrès, ainsi que l’extorsion, et aussi des preuves de corruption.

    Jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucun contredit aux témoignages que nous avons entendus à ce sujet.

    Et voici ce qui a été vraiment dit durant l’audition

    Question d’un membre de la commission d’enquête à l’ambassadeur Sondland :

    — Le Président vous a-t-il parlé personnellement de conditions préalables à quoi que ce soit ?

    Gordon Sondland : Non.

    – OK. Le Président ne vous a donc jamais parlé de conditions préalables au déblocage de l’aide [à l’Ukraine] ?

    Non.

    — Le président ne vous a jamais parlé de conditions préalables à une réunion [avec Zelensky] à la Maison-Blanche ?

    Personnellement, jamais.

    Vous vous demandez sans doute, « comment un membre du Congrès américain, qui a participé à l’audition, qui a entendu les propos que je transcris ci-dessus, peut inventer des faits et déclarer ce qu’il a déclaré à CNN ? » La réponse est que la gauche vit en dehors du monde des faits et de la réalité. Ce n’est pas tant qu’ils mentent, mais qu’ils n’ont plus aucun rapport avec la vérité.

    Ce n’est pas tout…

    Echange explosif et captivant

    Mike Turner – Ambassadeur Sondland

    Rappel : la destitution de Trump doit reposer sur des « crimes et délits graves », pas sur des opinions, pas sur des suppositions ou des ouï-dires sans qu’aucune activité criminelle ne soit démontrée, et sans qu’aucune infraction passible d’une mise en accusation ne soit exposée. Et rien de ce qui a été dit lors des témoignages d’hier n’a changé cela.

    Le membre du Congrès Mike Turner, lors de ses questions à Sondland :

    Après votre témoignage, le président Schiff a donné une conférence de presse et a dit qu’il pouvait destituer le président des États-Unis à cause de votre témoignage, et si vous regardez CNN aujourd’hui, ils disent que Sondland a lié Trump à la rétention d’aide [à l’Ukraine].

    C’est votre témoignage aujourd’hui, M. l’ambassadeur Sondland ?

    Sondland : J’ai dit à plusieurs reprises, monsieur le Député, que j’ai supposé que Donald Trump liait cette aide à l’enquête.

    Est-il exact que personne sur cette planète ne vous a dit que Donald Trump liait cette aide à l’enquête ? Si votre réponse est ‘non [personne ne me l’a dit]’, alors Schiff a tort et le gros titre de CNN est faux.

    Personne sur cette planète ne vous a dit que Donald Trump liait cette aide à l’enquête. Oui ou non ?

    Non, personne ne me l’a dit.

    Vous n’avez donc pas témoigné aujourd’hui que le président Trump avait un plan visant à retenir l’aide de l’Ukraine en échange des enquêtes ?

    Non. Rien D’autre que ma propre supposition.

    Ce qui n’est rien !

    Brad Wenstrup

    Brad Wenstrup, un autre membre du Congrès, a ainsi résumé les propos de Sondland :

    Vous voyez, en mathématiques, 2 plus 2 égal 4. Mais dans la réalité, deux suppositions plus deux suppositions, ça n’est pas égale à un seul fait.

    Voici encore un échange intéressant :

    Un membre du Congrès questionne Sondland :

    Avez-vous des informations concernant l’acceptation de pots-de-vin par le président des États-Unis ?

    Non.

    Avez-vous des informations concernant des activités criminelles auxquelles le président des États-Unis a participé ?

    Non

    Les mots du principal témoin à charge

    L’ambassadeur Sondland évoque pour la première fois sa conversation avec le président :

    «M. le Président, que voulez-vous de l’Ukraine ? J’entends sans cesse toutes ces idées et théories différentes et ceci et cela. Qu’est-ce que vous voulez ?

    C’était une très courte conversation, abrupte. Il n’était pas de bonne humeur et il a juste dit «je ne veux rien. Je ne veux rien du tout. Je ne veux pas de chantage, dis-le à Zelensky. Qu’il fasse ce qu’il faut à cet effet.»


    Donc, plutôt que de poser au président neuf questions différentes, est-ce que c’est ceci ou cela, j’ai dit : «que voulez-vous de l’Ukraine ?» J’ai peut-être même utilisé un mot de quatre lettres [NDLR fuck].

    Et il a dit « je ne veux rien. Je ne veux pas de chantage, il suffit de demander à Zelensky de faire ce qui s’impose, de faire ce qu’il doit, ce qu’il a dit qu’il ferait lors de sa campagne » [NDLR Lutter contre la corruption].

    Le Président Trump ne m’a jamais dit que l’aide était conditionnée à des réunions. Mon témoignage est que je n’ai jamais entendu le président Trump dire que l’aide était conditionnée par une annonce de sa part pour les élections.

    Le président est-il en panique ?

    Pam Bondi, conseillère du président dans le dossier de destitution

    Pam Bondi, ex-ministre de la Justice de Floride, est la nouvelle conseillère du président Trump dans le nouveau dossier d’impeachment. Elle témoigne de l’état d’esprit du président, suite aux dernières auditions :

    Nous sommes totalement disculpés ! Trump est dans une humeur formidable ! Nous avons été disculpés. Ce que je vous dis, ce n’est pas une pirouette politique. Je veux dire, vous avez vu le témoignage aujourd’hui ? C’est incroyable ! Le président n’a rien fait de mal.

    Tous les jours pendant deux semaines, Adam Schiff a fait comparaître des témoins à la barre, et regardez, ils ont complètement disculpé le président Trump, ce que nous savions depuis le début. Ils ont juste besoin de mettre fin à cette imposture.

    Hypocrisie et mensonge

    Adam Schiff a reçu 3 Pinocchio

    Lors des auditions, les Démocrates ont plusieurs fois déclaré que le président Trump avait mis la sécurité nationale américaine en danger en retardant l’aide financière à l’Ukraine, aide qui était destinée à armer le pays pour lutter contre l’agression russe dans la région.

    • Dois-je employer le mot hypocrisie, pour rappeler que le président Obama a refusé– et pas retardé– d’apporter toute aide militaire à l’Ukraine, que lorsque l’Ukraine a supplié Obama de les aider, il leur a envoyé des sacs de couchage, et qu’alors, aucun Démocrate, aucun média, aucun expert, n’a reproché à Obama de mettre la sécurité nationale en danger ?
    • Dois-je citer le Washington Post, quotidien le plus à gauche avec le New York Times, qui aujourd’hui a délivré trois Pinocchio au président de la Commission d’enquête d’impeachment, le Démocrate Adam Schiff, ce menteur en série qui a pendant trois ans annoncé avoir toutes les preuves de la collusion de Trump avec la Russie, puis maintenant que l’affaire était réglée et que toutes les preuves étaient réunies pour destituer Trump ?
    • Dois-je évoquer cet article du 3 septembre dernier paru sur Politico (1)– le média de gauche le plus honnête à mes yeux, donc jamais cité par les Démocrates– qui explique que l’aide à l’Ukraine a été finalement versée par la Maison-Blanche suite aux pressions exercées par un groupe de Démocrates et Républicains qui s’inquiétaient du délai imposé par Trump ? L’évoquer, c’est détruire l’argument de Schiff que le président a libéré l’argent parce qu’il a été pris la main dans le sac par le « lanceur d’alerte » qui a alerté les autorités.

    Non, je ne dois pas parler d’hypocrites et de menteurs : la cause de la gauche est si noble, qu’il est hautement moral de mentir, de tricher, et d’être hypocrite pour la faire aboutir.

    En résumé…

    • Aucune condition au déblocage de l’aide financière n’a jamais été exigée par le président Trump.
    • Le témoignage majeur du seul témoin à ce jour qui ait été en contact direct avec le président, l’ambassadeur Sondland, l’innocente totalement.
    • Tous les autres témoins qui ont été entendus jusqu’à maintenant n’avaient que des ouï-dire, des conjectures, et des opinions personnelles.
    • Il n’y avait donc aucun vrai témoin jusqu’à aujourd’hui.
    • Et les médias et commentateurs agissent comme si le témoignage de Sondland n’a jamais eu lieu.

    Conclusion

    Les Démocrates ont promis depuis le jour de l’élection de Trump, qu’il serait destitué. Ils ont promis l’impeachment lors de la publication de son premier examen de santé, où les journalistes se sont acharnés sur son docteur pour lui faire dire que le président était atteint de maladies.

    Ils ont promis l’impeachment sur la base du 25e amendement (incapacité du président), puis sur la clause d’émoluments. Puis sur la porn star qui a été payée pour taire sa relation avec Trump. Puis sur l’obstruction à la justice lorsque Trump à congédié le directeur corrompu du FBI James Comey. Puis sur le dossier russe– pendant trois ans. Maintenant sur l’Ukraine.

    Ils ont lancé une enquête contre Trump parce qu’il aurait retenu l’argent de l’Ukraine jusqu’à ce que Zelensky lance une enquête de corruption. Sauf que l’argent a été envoyé, et il n’y a pas eu d’enquête de corruption.

    Tout cela se résume ainsi : les Démocrates ont pris la décision que Trump est une personne horrible, un nazi ambulant, qu’il ne devrait pas être président, et que le pays a besoin d’un Démocrate à la Maison-Blanche, « point à la ligne », aucune discussion n’est permise ou bien vous êtes vous-même une sorte de nazi.

    Se voir retirer le pouvoir en 2016 a été la tragédie majeure de leur vie. Ils ne s’en sont jamais remis. Le crime central de la présidence de Donald Trump, c’est qu’il a eu l’audace de battre Hillary Clinton quand elle était censée être élue.

    Et ils ont dit qu’ils allaient le destituer le premier jour où il a été inauguré.

    Je dis en titre que la situation est grave. Grave pour les Démocrates : Trump va être réélu.

    • Une terrible nouvelle vient de tomber : alors que les Américains voient l’affaire d’impeachment– qu’ils n’aiment déjà pas du tout– tomber en déliquescence sous leurs yeux, Donald Trump est passé devant tous les candidats Démocrates (2) dans l’Etat oscillant du Wisconsin, un des Etats clefs de l’élection présidentielle.
    • Une autre nouvelle vient d’être publiée : malgré l’affaire d’impeachment, malgré l’acharnement des médias– 96 % des programmes TV sur la destitution du président sont négatifs (3) – 57 % des Américains approuvent (4) la façon dont le président Trump dirige l’économie du pays– première préoccupation des citoyens.

    Je me demande comment les Démocrates vont vivre ça, la réélection de Trump. La situation est grave.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    1. https://www.politico.com/story/2019/09/03/trump-ukraine-russia-bipartisan-letter-1479880
    2. https://www.desmoinesregister.com/story/news/politics/elections/2019/11/20/marquette-poll-impeachment-donald-trump-democratic-race/4253386002/
    3. https://www.newsbusters.org/blogs/nb/rich-noyes/2019/11/12/impeachment-frenzy-nets-aim-destroy-trump-96-negative-news
    4. http://www.rightnation.us/forums/index.php?showtopic=224707
  • Colonialisme israélien ???

    MA RÉPONSE:

    1) Comment Israël peut-il coloniser la JUDÉE SAMARIE ?

    2) Comment Jérusalem, cité du Roi David, peut-elle ne pas être reconnue comme la capitale indivisible de l’État Hébreu ?

    3) Comment Israël peut-il avoir une politique coloniale lorsqu'il a rendu le Sinai, et qu'il a quitté Gaza ?

    4) Voilà 71ans que dure le calvaire de leur peuple... lis-je, pourtant les arabes n'ont-ils pas refusé la plan de partage de l'ONU en 1948 qui leur octroyait toute la Judée Samarie, et qu'ils auraient pu nommer État de Palestine ? Et la Jordanie n'a t-elle pas attaqué Israël en 1967, ce qui a permis à celui-ci de conquérir la Judée Samarie ? Qui parlait du problème "palestinien" quand la Jordanie occupait cette dernière ?

    5) Malgré tout, aujourd'hui, il existe déjà quatre États palestiniens :il y a la Palestine sur la zone A et B de Judée Samarie soit 40 % du territoire, l’État israélo-palestinien de Hébron, voir les accords d'Oslo, et l’État Hamas sur la bande de Gaza.

    6) A l’heure où le Hamas, dont la charte prône l’éradication d’Israël, tire des roquettes et creuse des tunnels d'attaque depuis Gaza (un territoire qu’Israël a libéré), l’État juif ne peut se permettre de remettre la zone C à une autorité qui serait chassée par le Hamas, groupe terroriste, classé comme tel par l'U.E., cela serait suicidaire pour lui.

    La haine envers Israël ne permet pas d’occulter ni l'histoire ni les faits mentionnés ci-dessus !!!

    Dans peu de temps, les historiens jugeront positivement les prises de positions de Donald Trump.

    Et puisse La Suisse faire pression sur certains « palestiniens » pour qu’ils reconnaissent une fois pour toute Israël comme un État juif (voir https://fr.timesofisrael.com/un-debat-au-sujet-du-racisme-palestinien-organise-a-lonu-une-premiere/)et encore (https://infos-israel.news/voici-les-raisons-cessons-ces-hypocrisies-une-paix-avec-deux-etats-est-impossible-a-100/). C'est à ce tarif qu’une paix durable pourrait être envisagée.

     

     

  • Une traduction plus que douteuse...

    Tous les journaux ont faussement traduit un terme anglais prononcé hier par Mike Pompeo. Voici ce qu’il a déclaré en anglais : Mike Pompeo’s statement Monday that Israeli settlements are not illegal. La presse en langue française a traduit le terme settlements par colonies. Or, le terme settlement correctement traduit donne : « une communauté où des gens vivent », ou « un lieu où les gens établissent leur communauté ». Il aurait donc été plus correct de le traduire par "implantations communautaires".  Le terme colonies  traduit par des journalistes emplis de parti pris est accablant pour Israël.

    Même l’ONU ne classe pas Israël parmi les pays coloniaux. En revanche, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis sont sur la liste, mais ne sont jamais cités comme États coloniaux.