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  • Allez, chantez... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXXI)

    Le baryton gesticule,

    La mezzo s’agite,

    Mais la mélodie, elle, navigue

    Sur un océan d’amour

    Au gré d’un zéphyr, d’un aquilon.

    Elle échoue sur une oreille sensible,

    Elle accoste une humeur langoureuse.

    L’air mouille dans un œil concupiscent.

     

    La basse creuse la voix,

    Le contralto râpe les sons,

    Mais la vocalise, elle, comble un motet.

    Le morceau regorge de paix ;

    La strophe pénètre les cœurs.

     

    La complainte enveloppe la messe,

    L’allégresse s’élève de l’oratorio,

    Mais l’ineffable, lui, flotte sur l’œuvre.

    L’âme se perd dans les brumes du Seigneur

    Quand la musique la couvre de bonheur.

    Le cantique des morts répond en écho

    Au chœur qui entonne l’hymne à la vie.

    L’alléluia colle aux rosaces,

    Les amen pendent aux lambris ;

    L’heure est exaltée.

     

    Les ramages exposent la félicité,

    Les gazouillis dévoilent l’innocence,

    Mais les sanglots, eux, noient la misère.

    Les pleurs consolent le malheur

    Les larmes recouvrent l’infortune.

    La réjouissance et la lamentation

    Sont les paroles de l’esprit.

    David Frenkel

     

    https://www.youtube.com/watch?v=3K7dbkM-Sjk

     

    Mezzo-soprano Eva ZAÏCIK

     

     

  • A vos masques, citoyens !

    Concernant le covid19 attachons-nous à des faits, rien qu'à des faits.

    En premier lieu, et tous ceux qui ont fait de la médecine vous le confirmeront. Le corps d'un être humain à aussi ses raisons que la raison ignore. Prenez deux personnes du même âge qui sont en contact étroit avec une personne atteinte du coronavirus, l'une en tombera gravement malade jusqu'à mourir, l'autre, en revanche n'en sera pas infectée, et continuera de se porter comme un charme, ou bien, l'une en sera à vie affectée, et l'autre s'en remettra complètement. Gardons donc à l'esprit la diversité de réactions face à la pandémie coronavirusienne.  Ce sont là les mystères de la nature sanitaire humaine. C'est pourquoi toutes les statistiques portant sur les infections du covid19 et sur son taux de mortalité ne sont pas fiables pour en extrapoler des projections de décès, car comme aucun être humain ne se ressemble physiquement, il ne se ressemble non plus génétiquement.

    Cela étant précisé, j'ajouterais ceci. Étant donné que nul ne connait à l'avance son degré de résistance face au covid19, il faut se protéger soi-même, mais surtout autrui. Et il existe deux moyens de s'en protéger : la distanciation et le port du masque. Et là j'aimerais signaler l'inanité de la controverse sur l'efficacité du port du masque. Il est évident qu'il protège, cependant, tout dépend de la façon dont il est utilisé. 

    Tiré du lien suivant https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/sante/detail_les-masques-pour-tous-mode-d-emploi?id=10497289

    Avant de le mettre, il faut se laver les mains (eau et savon ou gel hydroalcoolique), puis en le tenant par les attaches, appliquer le masque sur le visage en recouvrant le nez et la bouche, et enfin mettre en place les brides ou les élastiques. Petite variante pour les masques chirurgicaux : le côté coloré, souvent bleu, se place en général à l'extérieur et la petite tige semi-rigide en haut (en pinçant cette barrette, vous pouvez mieux ajuster le masque sur votre nez).

    Pour retirer un masque, lavage des mains aussi, avant et après. Il faut l'enlever par les attaches, surtout sans toucher l'avant, potentiellement contaminé.

    Pendant toute la durée d'utilisation, il faut réprimer le réflexe de le toucher ou de le remettre en place, sous peine de devoir se relaver les mains, à chaque fois. Il ne faut pas le laisser pendre à son cou comme un foulard ou le monter sur son front, au risque de le contaminer.

    L'utilisation ne doit pas dépasser 4 heures. Pour une personne passant la journée dehors, on suggère de partir avec trois masques : un pour le matin, un pour l'après-midi et un de secours. Même en dessous de 4 heures, le masque doit être changé s'il est endommagé, humidifié, déformé.

    (voir la suite sur ce même lien).

    Pour terminer j'ajouterais ceci. Peu importe si les décès résultent directement du covid19 ou de ses effets collatéraux. Ce qui est important à mon humble avis, c'est de s'en tenir aux courbes d'infections publiées par les institutions de chaque pays. Et en ce moment les courbes s'amplifient. Gardons aussi en mémoire que notre liberté s'arrête là où, par notre comportement, la santé d'autrui pourrait être mise en danger. C'est pourquoi, et même si cela peut exaspérer certaines personnes,  tout individu contrevenant à l'obligation de porter un masque dans certaines situations, et de manière adéquate (voir ci-dessus) serait susceptible de devenir un criminel en puissance.

    David Frenkel

  • Les fantasmes anti-Trump

    Monsieur Schindler, est-ce la faute de Donald Trump, si les USA sont au prise avec le coronavirus ? Bien des économies de part le monde sont touchées, alors, de grâce ne vous focalisez pas sur l'économie américaine. Par ailleurs, le virus a surtout frappé les États qui sont dirigés par les démocrates, voir par exemple, New-York. Et les errements de Donald Trump face au covid19 n'ont rien à envier aux errements des dirigeants européens, n'est-ce pas Monsieur Macron ?

    Vous vous insurgez contre le racisme anti-noir de certains policiers, mais voici des statistiques qui devraient aussi vous faire réfléchir : Les chiffres suivants sont tirés d’un rapport (1) du Bureau des statistiques de la justice sur la période 1976-1998. Le rapport examine les cas où la police a tué des suspects.

    Dans 81% des homicides justifiables contre des noirs commis par la police entre 1976 et 1998, l’officier qui a tué un suspect était lui-même noir.

    En 1998, le nombre de policiers noirs qui ont tué un suspect noir était de 32 par 100 000 officiers noirs.

    La même année, le nombre de policiers blancs qui ont tué un suspect noir était de 11 par 100 000 officiers blancs.

    Les policiers tuent plus de blancs que de noirs (2)

    En 2017, 457 Blancs, 223 Noirs et 179 Hispaniques ont été tués par des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

    En 2018, 399 Blancs, 209 Noirs et 148 Hispaniques ont été tués par des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

    En 2019, les totaux étaient de 370 blancs, 235 noirs et 158 hispaniques.

    Si ces chiffres montrent bien une chose, c’est le racisme anti-blanc, puisque les noirs représentent 57% des meurtres, et que deux fois moins d’entre eux sont tués que les blancs.  D'où cette évidence : les policiers noirs tuent trois fois plus souvent des suspects noirs que les policiers blancs.

    Toujours la même année, le nombre de policiers blancs qui ont tué un suspect blanc ou hispanique était de 28 par 100 000 officiers blancs.  Cela démontre que les policiers blancs tuent deux fois et demie plus de suspects blancs et hispaniques que des suspects noirs

    Que ceux qui sont atteints du syndrome anti-Trump et qui s’abreuvent aux sources de l'AFP sachent donc raison garder !

    David Frenkel

    1) http://bjs.ojp.usdoj.gov/content/pub/pdf/ph98.pdf

    2) https://www.statista.com/statistics/585152/people-shot-to-death-by-us-police-by-race/