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UN PEU DE TOUT - Page 50

  • Les bienfaits de Mère Nature

    A l’heure où les vents du mépris essoufflent bien des esprits, au temps où l’atmosphère de haine se développe partout, dans les moments où de fortes tempêtes d’agressivités étouffent toute civilité, évadons-nous là où séjournent les égéries de la poésie.

    Les bienfaits de Mère Nature

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    Un rayon de soleil

    Qui à l’aube relaye

    L’apparence nocturne

    La noirceur taciturne

    Pose avec nitescence

    Ma nouvelle naissance

    Sur la mort endormie

    Sur l’existence amie

     

    Le babil d’un oiseau

    Sur le bord d’un roseau

    Résonnant d’allégresse

    La mélodie caresse

    Les bords marécageux

    Des cours-d’eaux orageux

    Sous de joyeux arias

    L’eau coule avec furia

     

    Le parfum de la rose

    Sous l’empyrée morose

    Étale la gaieté

    D’une prairie d’été

    L’humeur de l’atmosphère

    Des nues croisant le fer

    Est rendue plus joyeuse

    L’odeur est merveilleuse

     

    Le clapotis des houles

    Sur l’esprit qui s’écoule

    Vers l’amour désiré

    Vers le cœur consacré

    Aux loyaux sentiments

    Font endormir l’amant

    Dans les bras de Morphée

    Sur le mythe d’Orphée

     

    Les faits de la nature

    Déversent les moutures

    Blanches de la quiétude

    Dans maintes solitudes

    David Frenkel

    (Publié sur le site De Plume en plume qui en a fait l'illustration)

     

     

     

  • Une courée sur fond de nostalgie

    La courée sifflote encore
    De toute sa nostalgie
    L'enfant que j'étais alors
    Se souvient de la magie
    S'élevant de la rumeur
    Reposante et bourdonnante
    Provenant des demeures
    Vieillottes mais avenantes

    Les costumes des saisons
    Enveloppaient la courée
    Et la couvraient des toisons
    Que la nature a fourrées
    Dans une enceinte intérieure
    Les douces toisons d'hiver
    Me plongeaient dans cet ailleurs
    Qui souffle la paix en vers
    Depuis le ciel du Parnasse
    Mais lorsque la toison vive
    Recouvrait mon âme lasse
    Je flânais le long des rives
    De quelques jardins secrets
    L'ouïe suivait ardemment
    Les voisins et leurs regrets
    Les effusions des amants

    Les amitiés s'y nouaient
    Pleines de complicités
    La haine s'atténuait
    Quand la solidarité
    Sans aucune distinction
    Allégeait maintes souffrances
    Un geste de compassion
    Fardait la triste apparence

    Et lorsque le mandarin
    Avant la rentrée scolaire
    Parlait sous un ciel d’airain
    Le temps devenait solaire

    David Frenkel

    (publié  sur le site De Plume en Plume)

  • "Une opération spéciale" qui dure

    Le 24 août marque le 31ème anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine après la chute de l'Union Soviétique, et cela, six mois jour pour jour après l’invasion de l’Ukraine que le sieur Poutine nomma, rappelons-nous, « Une opération spéciale ». Après avoir défendu bec et ongles Kiev, sa capitale, le pays eu raison des assauts russes dans plusieurs régions. Ceci nonobstant tout pronostic sur l’issue des combats très largement en faveur de la Russie.

    Beaucoup commettent une erreur en ayant à l’esprit que le mérite de la résistance revient au président ukrainien Volodymyr Zelensky qui va à l’encontre des désidératas du peuple. Or, il en est rien. Mis à part son étonnante aptitude à se faire internationalement le chantre de la fermeté vis-à vis d’un Kremlin à la solde d'un despote, Zelensky porte bien la voix des citoyens ukrainiens. Alors, penser qu'il va irrémédiablement capituler devant les exigences de Vladimir Poutine, c'est faire fi de la révolte que cela susciterait au sein de la population. En effet, la grande majorité de celle-ci n’adhérerait pas à un compromis sous forme de reddition de territoires.

    D’ailleurs, et par degré des crimes commis par la soldatesque russe, l’attitude intraitable progresse parmi les Ukrainiens ; un nombre important de ceux-ci allant même jusqu’à exiger la rétrocession de la Crimée et d’autres territoires saisis par l’ogre russe avant l’invasion.

    On vient d’apprendre qu’au moins 15 personnes ont été tuées et 50 blessées aujourd’hui, 24 août dans une frappe russe ayant touché une gare ferroviaire dans le centre de l'Ukraine. Alors que l'essentiel des combats se déroule dans l'est et dans le sud de l'Ukraine, où aucun des deux camps ne semble progresser, la Russie frappe régulièrement les villes ukrainiennes avec des missiles à longue portée, selon Kiev. C’est monstrueux et pervers de la part d’un sanguinaire en proie à la gloire désuète de l’ancienne U.R.S.S.

    De plus, bien des gens en Ukraine sont persuadés qu'un  traité de paix avec le pays ne serait pour l'autocrate qu’une étape lui permettant de renforcer l'armée en vue d’une nouvelle confrontation.

    Poutine a été surpris. Partant de l’idée que nombre d’Ukrainiens de langue et de culture russes souscriraient à l’invasion, il doit à présent constater que l’inimitié envers la Russie ne fait que progresser chez eux.

    La leçon de ce conflit est la suivante : les prévisions ont été déjouées ; l’Ukraine vouée à être conquise par sont puissant voisin comme une bouchée de pain déconcerte au plus haut point.

    Un mot encore pour terminer : ceux qui ne cessent de pleurnicher sur la neutralité perdue de la Suisse lors du conflit russo-ukrainien, ne comprennent pas qu’à l’heure les guerres s’internationalisent, rester neutre tient de la gageure désuète. Par ailleurs, on a guère entendu de protestations lorsque la Helvétie s'est ralliée aux votes onusiens condamnant maints pays. Aussi a-t-elle sans honte bue rejoint la meute anti-israélienne en votant le 1er décembre dernier la résolution onusienne qui nie tout lien juif avec le mont du Temple et désigne le lieu le plus saint du judaïsme uniquement par son nom musulman "Al-Haram al-Sharif". Depuis la deuxième guerre mondiale, la Confédération helvétique met par touches sa neutralité au rancart.

    David Frenkel