dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

UN PEU DE TOUT - Page 51

  • Tourbillons...

    Nuit psychédélique

    Dans le tourbillon assourdissant

    De la grande messe métallique,

    Et sous les lasers fluorescents,

    Je dansotte avec les alcooliques.

     

    Pris dans un tourbillon de folie,

    Dans l’abysse je suis entraîné ;

    J’aperçois la méduse Aurélie ;

    Sous ses ailes d’or je vais caner.

     

    Le mal de tête me ressuscite, 

    M’extraie du tourbillon de mes rêves.

    J’émerge dans une aube anthracite

    Celle qui m’enténèbre et me crève.

     

    Dansez arias

    Les soucis dansent avec moi

    Dans un tourbillon de joie.

    Ils ont vibré d’effroi

    Aux souffles de Dame Fortune,

    Et ont trépassé

    Dans un tourbillon de bonnes nouvelles.

    Ils ont ressuscité

    Aux détours des vicissitudes de la vie ;

    D’autres esprits les avaient invités.

    Avant de partir, valsez avec moi.

     

    Le labeur, ma solitude

    Dans un tourbillon de labeur,

    J’enfonce mon impérieuse vanité.

    Agite-toi, besogne indispensable ;

    Tes objectifs me font vibrer jusqu’à la moelle.

    Sous le joug d’un capitalisme fiévreux,

    Sous la férule de fébriles mépris,

    Je tourbillonne dans la vaste économie,

    Dans la solitude endormie.

     

    Mouvements amoureux

    Dans le tourbillon de l’amour,

    Tes yeux tournent en vrille,

    Ta voix descend en spirale,

    Ton parfum monte en volute,

    Ta grâce tourne comme une hélice,

    Et mon cœur se tortille d’amour.

     

    L’infâme jalousie

    Dans le tourbillon de la passion,

    J’aperçois maintes rivalités.

    Mon amour est en ébullition

    Dans la tortueuse volupté.

     

    Mes mots s’agitent de jalousie

    Qui dans un tourbillon de violence

    Enlève à l’amour sa poésie.

    Le poème se meurt en silence.

     

    Un vaste tourbillon de colère

    Entraîne mon esprit et mon cœur

    Dans des pensées qui vont vous déplaire ;

    Mon âme s’abîme de rancœur.

     

    Ô vieillesse

    Par la fenêtre de la vieillesse,

    J’aperçois mes années printanières

    Qui dans un tourbillon de joliesse

    Me saluent de brillante manière.

     

    Le tourbillon de la mort m’entraîne.

    Avec le trépas, je dois descendre.

    Autour de moi, les années s’égrènent

    La vieillesse me joue les Cassandre

     

    Aux confins du trépas

    Dans le tourbillon de l’angoisse,

    La noire inconnue m’engloutit.

    Je virevolte dans le néant,

    Damné par l’hydre des ténèbres.

    Je tournique dans l’ombre infernale,

    Dans le tourbillon de la mort.

    Aucune main ne me sauve,

    Aucune parole ne me délivre

    Du tourbillon d’un diabolique silence.

     

    Dans le tourbillon des souvenirs,

    Mon âme soudainement surgit ;

    Leur mémoire va me retenir ;

    Ils gravent sur mes années : ci-gît.

     

    Le tourbillon de la création

    Un jour Dieu a tourbillonné d’ennui.

    Il s’est agité dans la profonde nuit

    Et s’est morcelé en d’infinis tourbillons

    Qui tournent autour de l’éternel sillon,

    Celui que Dieu creuse continuellement

    Dans le labyrinthe de son entendement.

    David Frenkel

  • Cherchez l'erreur...

    Voici un exemple des atrocités qui pourrissent notre monde jour après jour dans le plus stricte anonymat :

    Abdelwahid Al Nur, le téméraire avocat défendant les droits de l’homme et le meneur du Mouvement de Libération du Soudan se démène tant et plus pour avertir les instances internationales sur les carnages commis journellement par les troupes d’obédience islamiste œuvrant à Karthoum et qui prennent pour cible les manifestants se dressant contre le gouvernement despotique du Soudan. Aussi n'y compte-t-on plus les destructions de villages, le déplacement de nombre de personnes dans le désert où faute d’habitations correctes, du minimum vital nécessaire, et où par manque d’encadrement médical, les déplacés y trouvent la mort, car toute assistance humanitaire leur est interdite.

    Mais pourquoi donc les médias restent-ils motus et plumes cousues devant ces monstruosités humaines ?

    A mon triste avis, la raison en est, chers lecteurs, qu’il ne s’agit (1) ni de la guerre russo-ukrainienne dont la bien-pensance médiatique, et il convient de l'admettre, dénonce à juste titre les agissements égotiques d’un despote nostalgique de la gloire perdue de l’empire soviétique ; (2) ni du conflit israélo-palestinien où même l'unique assaillant, souvent terroriste, tué par Israël fait réagir une presse à la solde de ceux dont l'anti-israélisme primaire prend ses racines dans l’inconscient antisémite d’une certaine extrême droite qui curieusement de nos jours fait florès à l’extrême opposée.

    David Frenkel

     

  • Le pronom "On"

    De nos jours, le pronom personnel « je » est souvent remplacé par le pronom impersonnel « on » surtout lorsqu’il est sujet du verbe téléphoner. Ainsi, dans l’expression « on se téléphone », suivant les personnes, il sous entend :

    a) Un de nous deux.
    b) Moi.
    c) Toi.
    d) A voir.
    e) Se téléphoner, un moindre mal.
    f) Je n’ai plus rien à te dire.
    g) Tais-toi, je suis pressé.
    h) Jamais.
    i) Rien.

    Hélas, bien des interlocuteurs ignorent à quelle catégorie ils appartiennent.

    David Frenkel