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UN PEU DE TOUT - Page 197

  • Qui voudrait faire partie de ce triage médical décidant de la mort ou de la vie d’un individu ?

    Tous ceux qui crient et qui gesticulent contre les décisions du Conseil d’État genevois que proposent-ils face à la térébrante réalité  ?

    Les hôpitaux universitaires genevois enregistrent un nombre de plus en plus élevé d’hospitalisations ;  le canton, lui, enregistre 1000 personnes positives chaque jour. les HUG nous mettent en garde : leur aptitude à accueillir de nouveaux malades du Covid19 diminue comme une peau de chagrin, et cela malgré l’interruption des interventions chirurgicales urgentes, l’augmentation des sorties d’hospitalisation et la contribution des cliniques privée et des médecins établis en ville.

    Ainsi le risque de ne pouvoir prendre en charge tous les gens malades du virus est donc évident. Et même le transfert d'une partie de ces personnes dans les autres hôpitaux de suisse atteint très vite ses limites.

    Alors, je précise ma question à tous les geignards : seraient-ils prêts à accepter qu’ils fassent partie de ce triage médical qui décide de la mort ou de la vie d’un individu, faute de pouvoir prodiguer des soins à tout le   monde ? 

    Donc de grâce, mesdames, messieurs, même si les mesures édictées par nos gouvernants peuvent paraitre arbitraires et désavantageuses pour certaines branches de l'économie, ne rien faire serait foncer dans le mur de la pandémie, en causant une pléthore de morts. Et si par malheur, un des rouspéteurs ou un de leurs proches se trouvait parmi les laissés pour compte par le système de triage hospitalier, il serait le premier à s'en scandaliser. Il est facile de s'adonner aux invectives en étant en dehors de toute responsabilité dans la gestion et la planification d'une situation pandémique !

    David Frenkel



  • Ô défunts, levez-vous...

    L’automne plombe le ciel ; la chape de plomb s’étale, recouvrant le ciel opale. Le jour, rayon livide, d’une face automnale grisaille les humeurs coulant d’une terre attristée ; ternit les humeurs tombant d’une tête ombrageuse : l’automne célèbre les morts.

    Le lumignon d’un sourire céleste éclaircit par moment la destinée funeste. La mort crie sous les ailes grises d’un oiseau, et les cils d’une paupière d’automne battent la lueur d’un fragile flambeau.

    Mais en méditerranée, le cyprès, toute l’année, éclaire la mort ; Il fait briller la prunelle perdue dans la nuit éternelle. Maints doigts verts d’une plante de cimetière verdissent la pâleur qui plombe des visages familiers ; le deuil surplombe leur esprit.

    Le cyprès, fusée verdâtre, propulse leurs pleurs vers les cieux et dégage cette quiète verdeur qui rassérène les hiboux au pied de l’automne. Les écailles du cyprès, les tenailles d’une illusion, semblent verdir les morts plongés dans l’obscurité, ont l'air de couvrir le hululement d’une verte musique. C’est la ritournelle d’un arbre annonçant aux morts l’air de la Toussaint.

    Ô défunts, levez-vous, la messe du souvenir célèbre l’automne, le printemps de vos nuits.

    David Frenkel

     

  • De Sarah Halimi à d'autres victimes de l'islamisme radical

    Si après le meurtre de Samuel Paty et l’attentat de Nice, la France se réveille maintenant avec la gueule de bois, c’est aussi, entre autres, parce qu’elle s’est laissée enivrer par ce vin mauvais et douteux qui se déverse toujours sur l’horreur commise par l'islamiste radical Kobili Traoré.

    Rappelons les faits qui font encore froid dans le dos :

    ° Le 4 avril 2017, à quatre heures du matin, Sarah Halimi, médecin juif, fut tirée de son sommeil par le sus-nommé qui entra par effraction dans son appartement situé en plein Paris.

    °Traoré, récitant une sourate du Coran que les voisins reconnurent comme étant la désormais célèbre Fatiha, roua la pauvre de coups durant 45 minutes. Les voisins l’ont entendu traiter sa victime de Satan, de mécréante et d’autres insultes.

    °Lorsque la police en nombre fini par arriver sur les lieux, alertée qu’elle fut par les cris d’effroi de la victime qui éveillèrent le quartier HLM, non seulement elle n’intervint pas mais assista sans broncher à la défenestration de Sara Halimi.

    °Le lendemain, en pleine campagne présidentielle, ce crime atroce, aurait dû mobiliser tous ceux qui actuellement lancent des cris d’orfraie contre l’islamisme radical. Hélas, il n’en fut rien.

    °Pour comble de révolte, le 19 décembre de l’année dernière, la cour d’appel de Paris a conclu à l’irresponsabilité pénale de ce triste individu. Et cela au motif qu'il a agi lors d’une bouffée délirante aiguë liée à une forte consommation du cannabis (un recours est actuellement pendant auprès de la Cour de Cassation).

    °On doit être d’autant plus révolté qu’aucune reconstitution du crime ne se fit et que la Mosquée Omar défavorablement connue pour sa radicalité et condamnée en 2014 pour avoir mis en relation des individus soupçonnés d’être partis en zone pakistano-afghane ne fut pas soumise à enquête. Pourtant, les juges savaient que l’assassin Traoré avait passé la journée à ladite Mosquée avant de commettre son horrible acte, tapis de prières en mains.

    Loin de moi de vouloir graduer les attentats commis par la gent islamiste radicalisée, cependant force est de déplorer que le silence térébrant qui s’est abattu sur feu Madame Sarah Halimi — une grande partie des Français ignorent toujours son drame — interpelle sur la capacité d’une certaine société française de souche à se défaire également de ses vieux démons.

    David Frenkel