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Qui voudrait faire partie de ce triage médical décidant de la mort ou de la vie d’un individu ?

Tous ceux qui crient et qui gesticulent contre les décisions du Conseil d’État genevois que proposent-ils face à la térébrante réalité  ?

Les hôpitaux universitaires genevois enregistrent un nombre de plus en plus élevé d’hospitalisations ;  le canton, lui, enregistre 1000 personnes positives chaque jour. les HUG nous mettent en garde : leur aptitude à accueillir de nouveaux malades du Covid19 diminue comme une peau de chagrin, et cela malgré l’interruption des interventions chirurgicales urgentes, l’augmentation des sorties d’hospitalisation et la contribution des cliniques privée et des médecins établis en ville.

Ainsi le risque de ne pouvoir prendre en charge tous les gens malades du virus est donc évident. Et même le transfert d'une partie de ces personnes dans les autres hôpitaux de suisse atteint très vite ses limites.

Alors, je précise ma question à tous les geignards : seraient-ils prêts à accepter qu’ils fassent partie de ce triage médical qui décide de la mort ou de la vie d’un individu, faute de pouvoir prodiguer des soins à tout le   monde ? 

Donc de grâce, mesdames, messieurs, même si les mesures édictées par nos gouvernants peuvent paraitre arbitraires et désavantageuses pour certaines branches de l'économie, ne rien faire serait foncer dans le mur de la pandémie, en causant une pléthore de morts. Et si par malheur, un des rouspéteurs ou un de leurs proches se trouvait parmi les laissés pour compte par le système de triage hospitalier, il serait le premier à s'en scandaliser. Il est facile de s'adonner aux invectives en étant en dehors de toute responsabilité dans la gestion et la planification d'une situation pandémique !

David Frenkel



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