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De Sarah Halimi à d'autres victimes de l'islamisme radical

Si après le meurtre de Samuel Paty et l’attentat de Nice, la France se réveille maintenant avec la gueule de bois, c’est aussi, entre autres, parce qu’elle s’est laissée enivrer par ce vin mauvais et douteux qui se déverse toujours sur l’horreur commise par l'islamiste radical Kobili Traoré.

Rappelons les faits qui font encore froid dans le dos :

° Le 4 avril 2017, à quatre heures du matin, Sarah Halimi, médecin juif, fut tirée de son sommeil par le sus-nommé qui entra par effraction dans son appartement situé en plein Paris.

°Traoré, récitant une sourate du Coran que les voisins reconnurent comme étant la désormais célèbre Fatiha, roua la pauvre de coups durant 45 minutes. Les voisins l’ont entendu traiter sa victime de Satan, de mécréante et d’autres insultes.

°Lorsque la police en nombre fini par arriver sur les lieux, alertée qu’elle fut par les cris d’effroi de la victime qui éveillèrent le quartier HLM, non seulement elle n’intervint pas mais assista sans broncher à la défenestration de Sara Halimi.

°Le lendemain, en pleine campagne présidentielle, ce crime atroce, aurait dû mobiliser tous ceux qui actuellement lancent des cris d’orfraie contre l’islamisme radical. Hélas, il n’en fut rien.

°Pour comble de révolte, le 19 décembre de l’année dernière, la cour d’appel de Paris a conclu à l’irresponsabilité pénale de ce triste individu. Et cela au motif qu'il a agi lors d’une bouffée délirante aiguë liée à une forte consommation du cannabis (un recours est actuellement pendant auprès de la Cour de Cassation).

°On doit être d’autant plus révolté qu’aucune reconstitution du crime ne se fit et que la Mosquée Omar défavorablement connue pour sa radicalité et condamnée en 2014 pour avoir mis en relation des individus soupçonnés d’être partis en zone pakistano-afghane ne fut pas soumise à enquête. Pourtant, les juges savaient que l’assassin Traoré avait passé la journée à ladite Mosquée avant de commettre son horrible acte, tapis de prières en mains.

Loin de moi de vouloir graduer les attentats commis par la gent islamiste radicalisée, cependant force est de déplorer que le silence térébrant qui s’est abattu sur feu Madame Sarah Halimi — une grande partie des Français ignorent toujours son drame — interpelle sur la capacité d’une certaine société française de souche à se défaire également de ses vieux démons.

David Frenkel

 

 

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