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UN PEU DE TOUT - Page 164

  • Lettre ouverte à qui de droit

    Certains "redresseurs de torts" s’acharnent derechef sur les personnes qui osent aller à contre courant d’une pensée véhiculée par une presse aux mains des États qui la subventionnent ou par une presse en possession de quelques rupins qui s’octroient le droit de formater l’esprit du public. Aussi est-il fort de café que des "Don Quichotte" s’acharnent encore, alors qu’il n’est plus en fonction, sur un président pacifiste qui n’a pas provoqué, contrairement à ces prédécesseurs, de nouvelles guerres et qui a initié les accords dit « d’Abraham ». Il est également fort douteux de s’opiniâtrer sur un ex chef d’État d’un pays démocratique, et de rester coi sur les exactions d'un despote chinois qui génocide les ouïghours; de ne pas prendre sa plume pour dénoncer un dirigeant iranien qui finance le terrorisme, et qui entre parenthèse, appelle sur Twitter  à la destruction de l’État juif (tiens il n'a pas été censuré, lui); de s'abstenir de verser le courroux sur le tyran syrien, sur Poutine, sur Al-Quaïda qui mettent la Syrie à feu et à sang, et j’en passe, et les meilleurs. Ce qui obsède ces "justiciers" ce sont les individus qu’ils taxent de négationnistes ou de complotistes, et cela faute de ne pouvoir engager avec eux un débat factuel au-delà de leur idéologie. Preuve en est leur aveuglement quant aux fraudes électorales américaines dont Joe Bide et le vice-président de Dominion se sont faits l’écho (voir un de mes précédents billets). Triste époque où la mondialisation de l’information cause des dégâts d’opinion.

    David Frenkel

    PS Et pour faire taire ceux qui utilisent le terme "complotiste" à tort et à travers, voici un excellent article de Jean-Patrick Grumberg :

    Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 janvier 2021

    Alors que le mot complotiste est subitement remis à la mode, et essentiellement par la gauche pour ridiculiser, faire taire et dénoncer les opposants de tous bords et ceux qui ne se soumettent pas, je pense important de faire un petit rappel sur ce qu’est vraiment un complot.

    Des complots, des vrais, il en existe et en a toujours existé. L’homme et son Histoire sont jonchés de complots. Le cambriolage d’une banque, l’assassinat d’un homme politique, l’espionnage d’un opposant, la préparation d’un attentat terroriste, une opération d’activistes politiques ne peuvent être réalisés qu’avec une préparation, une préméditation – c’est à dire un complot.

    Le complot implique le secret

    Un complot a une caractéristique principale indispensable : le secret. Un complot ne se prépare pas au grand jour, ou alors ce n’est pas un complot. Exposer un projet qui n’a pas été préparé dans le secret n’est pas être complotiste : je pense ici à mon amie Bat Ye’Or qui a révélé le projet Eurabia, et a été qualifiée de complotiste pour cela. Complotiste voulant dire ici qu’elle aurait inventé des complots qui n’existent pas. Il se trouve que Dreuz est en possession des 5 premiers numéros de la revue Eurabia, qui contient les projets que Bat Ye’Or a décrits et expliqués dans son livre à succès, Eurabia.

    Eurabia n’est donc pas un complot – rien n’était secret – pas plus que Bat Ye’or n’est une complotiste.

    Chasse au con, chasse au complot

    Rechercher si un complot se cache derrière un événement devrait être la démarche naturelle de tout journaliste – quand il existait encore des vrais journalistes – mais aussi de toute personne qui doute. Douter du pouvoir, douter du gouvernement, douter des bonnes intentions de ceux qui ont le pouvoir de décision et peuvent tirer un avantage d’une situation, ou en pâtir.

    Complot contre complotiste

    C’est là que se présente la vraie difficulté : comment faire la différence entre un vrai et un faux complot, comment distinguer le bon grain de l’ivraie, le bon vieux complot des familles comme l’histoire du Monde en regorge, du complotisme ?

    Jusqu’à avant-hier, les adeptes des théories du complot voyaient des complots partout : Chemtrail, 9/11, 5G, Elvis Presley, aujourd’hui le coronavirus, et bien entendu, la mère des complots : le complot juif. Le fait qu’aucune preuve de ce qu’ils avancent n’existe est pour eux la preuve même qu’il s’agit bien d’un complot : toute discussion est par conséquent strictement impossible, leur croyance est religieuse. Contredisez-les, c’est que vous faites partie du complot, ou votre lavage de cerveau est si intense que vous êtes endoctriné, et devez cesser de croire ce que vous entendez – sauf des complotistes, cela va sans dire.

    Comment faire la différence

    C’est là qu’il importe de faire la très importante différence qui permet de distinguer un complot d’une « théorie du complot ».

    Le vrai complot, c’est lorsqu’il existe un début de suspicion autour d’un événement. C’est lorsque des failles sans explication logique, des incohérences et des anomalies apparaissent dans le discours officiel. C’est lorsqu’on vous demande d’accepter sans broncher des explications à dormir debout et des théories tirées par les cheveux. C’est lorsque la grande presse omet de couvrir les contre témoignages, ou pire, lorsqu’elle dépense son énergie à les détruire. Là, le journaliste à l’ancienne doit enquêter. Là, l’honnête homme doit poser des questions. Là, les réseaux sociaux apportent une précieuse contribution : celle des témoins directs, et pas seulement de ceux, filtrés, triés avec soin dans le sens du narratif recherché, choisis pour ce qu’ils ont à dire par les agences de presse. D’autant que les témoins directs, aujourd’hui, ont des vidéos, que les médias occultent lorsqu’elles contredisent leur angle exclusif. Là, les médias sont les complotistes d’une théorie unique, et appellent complotistes ceux qui nient leur complotisme.

    Les journalistes complotent, donc ils pensent que vous aussi

    A cet instant, si le sujet peut mettre leur camp à mal, les propagandistes de la grande presse s’activent. Ils ne veulent surtout pas savoir ce qui se passe vraiment, ils ne veulent pas que le public sache ce qui se passe vraiment, et ils n’ont pas le droit de chercher à savoir ce qui se passe vraiment (je me souviens d’un journaliste ami dont l’article contre le Qatar a été censuré par le Figaro parce que l’article était factuel). Ils protègent le pouvoir au lieu de douter de lui, soit parce que le pouvoir est dans leur camp idéologique, soit parce qu’ils tiennent à leur chèque de fin de mois, soit parce qu’ils sont tellement paresseux qu’ils n’ont pas envie d’en savoir plus : autant de mauvaises raisons pour lesquelles les gens curieux qui posent des questions et fouillent, exposent la corruption des médias lorsqu’ils trouvent.

    Réponse des journaux : quand on ne peut pas se débarrasser du message, on attaque le messager, et les insoumis sont accusés de complotisme.

    Comme si les choses n’étaient pas assez compliquées comme ça !

    Mon premier est un complot, mon second est un complot, mon troisième est un complot, et ceci n’est pas un complot

    Nous avons donc maintenant trois sortes de complots : les vrais, les délires conspirationnistes, et les accusations de complot par les médias, destinés à protéger le pouvoir, en accusant de complotiste tous les opposants à la thèse officielle et aux idéologies de gauche, en deux mots : la droite (extrême droite, fachosphère, suprématiste blanc, les termes varient).

    Vous n’êtes pas d’accord avec notre vision ? Complotiste ! Le mot est aussi loin de son sens qu’accuser un maraîcher de crime contre l’humanité des tomates qu’il cueille.

    • Des médecins expriment des doutes sur les décisions officielles autour de Covid-19 : complotistes.
    • Des commentateurs conservateurs rapportent les faits sur la politique suivie par Trump : complotistes.
    • Le socialisme est destructeur : complotiste (et demain, incitation à la haine).
    • Des terroristes se glissent parmi les réfugiés : complotisme.
    • Les Palestiniens veulent la destruction d’Israël : délire complotiste.
      • L’Iran veut construire une arme nucléaire et non un nucléaire civil : complotisme.
      • L’islam veut dominer le monde : complotisme.

      Je m’arrête, vous avez pris la photo.

      Pierre-André Taguieff est l’auteur qui a le mieux expliqué la mentalité complotiste, ce besoin d’ordre dans un monde en chaos qui les inquiète et leur échappe et qu’ils tentent d’expliquer pour se rassurer, pour reprendre un peu de pouvoir sur lui. Cela n’a rien à voir avec la contestation des thèses officielles ni à la divulgation des complots de journalistes progressistes pour faire admettre leurs théories contre-nature. Mais chut, ne soyons pas complotistes, ne relevons pas que les médias disent tous les mêmes choses sur les mêmes sujets au même moment, on nous accuserait d’être complotistes.

      Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • L'initiative anti-burqa n'est qu'un pis-aller

    Les deux instruments de la démocratie suisse sont le référendum et l’initiative populaire. Prenons en considération cette dernière. Si les frais afférents à la récolte des signatures sont à la charge des partis ou des privés, les dépenses pour les votations sont à la charge de la Confédération, et par ricochet, supportées par les contribuables. La Chancellerie fédérale estime que les coûts d’une de ces journées de votation tournent autour des 7,5 millions de francs en moyenne. Cela inclut les coûts pour l’organisation, la rédaction et l’impression du matériel de vote, les frais d’envoi et de port, ainsi que le dédommagement des bénévoles et des scrutateurs.

    L'initiative anti-Burqa sur laquelle les Suisses auront à se prononcer le 7 mars prochain subodore l'inanité des frais engagés. Car quel est donc le but de l'initiative ?

    °La défense des femmes ? La Suisse est un pays de droits, et quiconque ne peut y obliger son épouse ou sa fille de porter un vêtement qui ne leur convient pas. Et si elles y sont contraintes par la menace, la police est là pour les protéger. Certes, la police ne peut être partout et tout le temps présente, mais, dans un couple, l'un des conjoints peut menacer pour beaucoup plus grave que le non-respect des règles de l'habillement, sans que la police n'ait eu le temps d'intervenir.

    ° Lutter contre l'islamisme radical ? Sur ce terrain, il y a mieux à faire... Le droit de prohiber les sourates appelant à la violence contre les mécréants ou le droit d'interdire les versets qui véhiculent une vision inégalitaire des rapports hommes-femmes dans la vie conjugale, sur le sol suisse, auraient pu faire l'objet d'une initiative populaire.

    Alors, ne nous voilons pas la face. L'initiative anti-burqa n'est qu'un pis-aller qui masque le manque de courage d'un parti qui n'ose s'attaquer aux racines du radicalisme islamique.

    David Frenkel

     

  • Ce qui doit être dit

    Pour clore le débat concernant les fraudes électorales ainsi que la soi-disant incitation de Trump d'envahir le capitole, j'ajouterais ce qui suit.

    Mais en premier lieu laissez-moi observer le subterfuge dont certaines gens usent et abusent régulièrement. Qualifier de conspirationnistes ceux qui n'entrent pas dans le moule du politiquement correct, dénote le déficit argumentaire.

    Pour en venir à l'objet de cet article, mes précédents billets prouvent qu'il y a eu fraude. Joe Biden et le vice-président de Dominion l'ont affirmé (voir mes précédents billets). Et point important, aucun tribunal  a formellement statué qu'il n'y a pas eu de fraudes. Si les plaintes n'ont pas abouti, c'était pour des questions de procédures d'entrée en matière. Par ailleurs, Trump dans son discours n'a jamais incité les gens présents sur place à aller envahir le Capitole, mais à marcher VERS le Capitole (voir son discours en anglais). D'autre part, vu le trajet depuis l'endroit où s'est tenu le discours de Trump jusqu'au Capitole, il était pratiquement impossible que les gens qui étaient sur place aient eu le temps de prendre d'assaut le siège du Congrès. On ne peut exclure que des individus pro-Trump venus d'ailleurs aient devancé la fin du discours du président américain et aient pénétré dans ladite enceinte. Toutefois, et l'actualité a démontré que des groupes d'Antifas, et d'extrême droite, les avaient infiltrés (voir mes précédents billets), et que la police en l’occurrence avait failli dans sa tâche (https://twitter.com/scottwongDC/status/135447325315114189) Nier ces faits relève de la mauvaise foi ou obéit à la pensée unique véhiculée par les médias mainstreams. Aussi ne résisté-je pas au plaisir de déployer la vidéo qui suit à l'attention de ceux qui n'ont eu de cesse durant les quatre ans de présidence Trump de railler celui-ci.

    David Frenkel

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