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UN PEU DE TOUT - Page 163

  • On attendrait d'un journaliste qu'il présente aussi des faits

    Ce que Monsieur Guy Mettan omet de dire :

     :°L'U.N.R.W.A a été créée uniquement pour les réfugiés palestiniens.

    ° Le statut de réfugié y est transmis de père en fils.

    °Les manuels scolaires prônent non seulement un État de Palestine qui engloberait le territoire de l’actuel État d’Israël, mais ils prônent aussi la haine du juif.https://israelbehindthenews.com/2020/11/06/power-point-textbooks-used-in-unrwa-schools/et https://lphinfo.com/manuels-scolaires-de-lunrwa-enseignent-haine/

    °750’000 juifs ont été chassées des pays arabes en 1948, et leurs biens spoliés, sans qu’aucun organisme de secours onusien n’aient été crée pour eux.

    °le HCR fait tout pour que les réfugiés dont elle a la charge soient intégrés dans leurs pays d’accueil ou installés ailleurs. L’U.N.R.W.A., quant à elle, élève les enfants et les petits enfants de réfugiés en leur faisant miroiter la chimère de venir un jour s’établir en Israël. Selon le chiffre de l'U.N.R.W.A., leur nombre s'élèverait 5,8 millions !!! Ainsi  les arabes y deviendraient fortement majoritaires, et feraient disparaître le caractère juif d’Israël.

    °Bien des arabes qui ont fui Israël en 1948 à la suite d’une guerre que cinq armée arabes ont déclenché à l’État nouveau-né, l’ont fait sur injonctions de dirigeants qui voulaient avoir les coudées franches pour jeter les juifs à la mer, tout en leur promettant qu'il pourront y revenir dés la basse besogne accomplie. Et je vous donne ci-après un témoignage d’un journaliste ayant eu à cœur de faire son métier au plus près de la conscience :

    David Frenkel

    Ce témoignage du Monde de 1951 démontre que la Nakba est une transformation postérieure des faits

    Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 janvier 2019

    L’article (1) date du 21 avril 1951, soit avant que la machine à ré-écrire l’histoire ne soit activée. Le récit fidèle que le Monde publiait alors est bien différent de ce qu’il écrit aujourd’hui. Les journalistes du quotidien du soir vont en broyer du noir.

    En substance, ce que publie Le Monde en 1951 détruit ce que publie Le Monde et le reste de la presse depuis 40 ans.

    L’article, rédigé par le journaliste de gauche Tibor Mende – à une époque disparue où les journalistes faisaient leur métier en tenant la déontologie en très haute estime – fait voler en éclat de nombreuses inexactitudes historiques à charge contre Israël. A commencer par le crime premier, impardonnable, selon lequel l’Etat juif a colonisé et chassé les Arabes de Palestine.

    Là où Le Monde explique qu’Israël n’a pas chassé les Palestiniens, n’a pas volé leurs terres, et n’a pas colonisé la Palestine.

    Grincez des dents : la source est impeccable, indiscutable, insoupçonnable de parti-pris sioniste. (J’ai mis en gras les parties importantes, et mes commentaires sont entre crochets).

    Jéricho, avril. – La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer jusqu’au paysage étrange et lunaire de la mer Morte, on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.
    Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations, ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux mukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant sans but, entourés de ce paysage inhospitalier et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses.
    A Naplouse, parmi les olivaies de Samarie ; autour d’Ammam ; dans les grottes de Bethléem ; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux. C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps qui parsèment la carte de la Jordanie et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but.
    Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.
    Où qu’on aille dans ce pays c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.
    Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant, il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948.
    On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif ; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes pour retrouver plus qu’ils n’avaient jamais possédé.
    [Cette mention est d’une grande importance. Les Arabes de Palestine disent aujourd’hui – et c’est le narratif que reprennent les médias – qu’ils ont été chassés de leurs terres par les Juifs colonisateurs. Mende dit qu’il n’en est rien. De nombreux historiens et commentateurs de premier plan, à qui les colonnes des journaux sont généralement interdites, confirment cette réalité que ce sont les nations arabes qui ont demandé aux habitants de Palestine partir pour laisser le champ libre à leurs armées afin d’exterminer les juifs. Et cette réalité détruit l’argument qu’Israël est un Etat colonisateur]
    La plupart d’entre eux n’avaient rien à perdre de toute façon ; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie.

    Les efforts de l’U.N.R.W.A.

    En 1950 l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (U.N.R.W.A.), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l’affaire en main. La succession était lourde. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le « couloir de Gaza » – bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l’Égypte – deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l’un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus.

    Mais les secours matériels, lorsqu’ils viennent seuls, ne font que démoraliser et d’autres décisions s’imposaient. L’établissement définitif (re-settlement) des réfugiés semblait encore impossible étant donnée l’atmosphère générale. L’U.N.R.W.A. fut autorisé à organiser en même temps que les secours des travaux destinés à procurer une occupation utile aux malheureux habitants des camps. La construction des routes et quelques projets insignifiants mis à part, les « travaux » se heurtèrent à des difficultés. En 1950, 17 % seulement des fonds de l’U.N.R.W.A. ont été dépensés à créer des occupations utiles pour les réfugiés, contre 70 % consacrés aux rations ; et cependant les pays où vivent ces réfugiés ont un besoin criant de bonnes routes et de travaux publics de toute sorte.
    En novembre 1950 l’O.N.U. donnait son approbation à un projet d’installation définitive des réfugiés dans les pays arabes et en Israël, sans préjudice de leur droit de retourner chez eux ou de recevoir une compensation pour la perte de leurs biens. Encore une fois, des forces apparemment plus puissantes que l’U.N.R.W.A. s’opposèrent à ce progrès.
    [Dès 1950, « des forces plus puissantes » que l’ONU sacrifient les réfugiés de Palestine pour en faire l’arme éternelle contre Israël qui dure jusqu’à aujourd’hui, en s’opposant à leur permettre de s’installer définitivement dans les pays arabes et en Israël]
    Pour 1950-1951 l’U.N.R.W.A. avait demandé 54 millions de dollars, mais 43 millions seulement ont été souscrits, principalement par les U.S.A., la Grande-Bretagne et la France. Les pays du Moyen-Orient ont promis moins de 2 millions.

    Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies.
    • Menacé chaque jour par la presse arabe d’un « second round » de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.
    • En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.
    • Troisièmement, l’U.N.R.W.A. s’est montré incapable de faire quoi que ce soit d’effectif pour l’intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif.
    Cependant la question des huit cent cinquante mille réfugiés prend les proportions d’un grave problème international. (Il faut noter toutefois qu’en face des chiffres cités à la Chambre des Communes le dernier rapport des Nations unies sur le Moyen-Orient ne mentionne que 726 000 réfugiés arabes.) C’est un brandon qu’il est dangereux de laisser traîner dans une région déjà explosive d’un monde livré à la guerre froide, et qui menace la stabilité de toute la Méditerranée Orientale.

    La seule solution : l’établissement des réfugiés

    A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que l’établissement des réfugiés est la seule solution.
    Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution ; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdullah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s’il est un mot qu’on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu’à voix basse et avec terreur, c’est bien celui d’ « intégration ». Aucun officiel n’ose s’en faire le champion ; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n’a le courage de la reconnaître pour l’un de ses buts.

    L’un des jeunes bureaucrates grassement payés que l’U.N.R.W.A. entretient à Beyrouth – un de ces fonctionnaires internationaux dont l’idéalisme s’accroche obstinément à des illusions – me racontait qu’il y a quelques mois il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande : « Arrêtez immédiatement opération carré légumes… ». « La raison ? », demandai-je, désireux d’obtenir quelques éclaircissements. « Cela sentait l’intégration… ». Il haussa les épaules.
    Ce tout petit exemple, qui n’a rien d’exceptionnel, vient à l’appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre. Ville après ville, camp après camp, j’ai demandé aux chefs de district et aux responsables des camps à combien de réfugiés ils avaient permis de s’établir au cours de l’année écoulée ; partout, sans exception, la réponse a été « aucun ».

    La peur de l’ « intégration »

    Un Arabe instruit, actuellement employé par l’U.N.R.W.A., m’a montré un dossier contenant des suggestions, toutes repoussées, pour l’établissement de ses frères.
    Tout ce qui reste de son enthousiasme c’est le sourire cynique avec lequel il fait allusion à la « haute politique », et qui s’accompagne d’un haussement des épaules contagieux. Sur les 800 600 dollars dépensés chaque mois pour les réfugiés, pas un n’a servi jusqu’à ce jour à engager un seul individu dans la voie d’une vie nouvelle. Comme pour montrer ce qu’il est possible de faire, même avec des fonds insignifiants mais avec une sincère bonne volonté, – et des moyens de fortune mendiés aux quatre coins du monde, – l’U.N.E.S.C.O. a créé dans les camps des écoles et des centres d’apprentissage dans lesquels, miraculeusement à l’abri de la bureaucratie de Beyrouth, on essaie d’enseigner le métier de charpentier, celui de cordonnier, et d’autres tout aussi utiles, à de jeunes Arabes au regard brillant d’intelligence. Sans cela ces enfants seraient condamnés à partager le désœuvrement et la décomposition morale de leurs aînés.

    Où est l’explication ? Qui est responsable de cette curieuse impasse ?
    Richard Crossman, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des communes.
    « …Tant que nous compterons sur l’O.N.U. pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’O.N.U. est une organisation politique », a-t-il déclaré.
    « Il y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe… La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël.. L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël… Tel est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés… »

    Loin de Westminster, à quelques kilomètres d’ici, un Arabe, personnage officiel de l’un dos camps, me disait la même chose en d’autres termes :
    « Si j’avais eu les millions que l’O.N.U. distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terre… Si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer… », et il fit un geste large de ses deux bras.
    « Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre… » – et il désignait du doigt, par delà les collines, la frontière israélienne.
    Il nous fallut en rester là, car des camions bringuebalaient sur la route, chargés de caisses portant l’inscription O.N.U., et les enfants s’alignaient pour la distribution quotidienne de lait. La psalmodie du Coran se tut brusquement : c’était l’heure du repas… (A suivre.)

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

     

     

     

     

     

  • Les graves incohérences des médias

    Voici le début de la dépêche de l'AFP intitulé : "L’armée israélienne abat un assaillant en Cisjordanie" :

    Un Palestinien a été tué dimanche par l’armée israélienne alors qu’il tentait de mener une attaque au couteau dans le secteur de Gush Etzion, un bloc de colonies israéliennes situé entre Jérusalem et Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée.

    Or voici ce que l'armée a communiqué : Une attaque au couteau a été rapportée au carrefour du Gush Etzion, au sud de Bethléem, le terroriste a été neutralisé", a indiqué l'armée dans un communiqué et diffusé par I24News.

    L’armée n’a donc pas indiqué que Gush Etzion, était un bloc de colonies israélienne situé entre Jérusalem et Bethléem dans le sud de la Cisjordanie occupée. On voit mal Tsahal admettre qu'il occupe la zone C de la Cisjordanie (Judée Samarie), un territoire dévolu à Israël selon les accords d'Oslo.

    Haro sur les fake news de l’AFP, et sus à cette presse en ligne qui recopie l’article la tête dans le sac.

    La RTS quant à elle sombre également dans les travers du faux concret lorsque dans un article en ligne au titre : "Les experts de l'OMS ont visité le marché de Wuhan où tout a commencé - Le suivi du Covid-19 dans le monde" elle écrit : ...vaccine déjà les Palestiniens de Jérusalem-Est, portion orientale de la ville sainte occupée et annexée par l’État hébreu depuis 1967… Or la définition de Jérusalem-Est comme portion de la « ville sainte » se réfère aux trois religions monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. Alors, comment Israël, l’État juif, peut-il occuper une partie de la ville considérée comme sainte par un État dont le judaïsme est sa religion ? Selon la définition, "Occuper", c'est envahir un pays militairement et s'y maintenir par la force. Or, Jérusalem-Est n'a jamais fait partie d'un État chrétien qui la revendiquerait de nos jours, et ne fait plus partie d'un État islamique. En 1988, la Jordanie qui occupait jusqu'en 1967 cette partie de la ville, qu'Israël avait alors conquise, y a officiellement renoncé. Elle ne peut donc être juridiquement considérée comme étant encore occupé. Par ailleurs, l’Organisation des Nations unies qui devait élaborer son statut international en 1948 n'a jamais concrétisé ce statut.

    Le médias deviennent des propagandistes au service d’une cause qui leur sert à éructer non seulement un gauchisme militant, comme il ressort de mes précédents billets, mais aussi un anti-israélisme primaire.

    David Frenkel





  • Le plaisir

    Il s’habille en costume d’apparat, il nous interpelle et nous tend les bras, mais lorsque nous l’enlaçons, l’embrassons, il déguerpit comme un polisson.

    Il nous appâte de diverses façons ; la gourmandise, succulent hameçon embellit le plaisir et fait monter le désir. Après avoir excité de manière éhontée nos papilles gustatives, rapidement il s’esquive lorsque notre ventre velu s’écrie : « Halte, je n’en peux plus ».

    L’épuisement aiguise le plaisir d’un sommeil qu’on aimerait voir venir, mais une fois endormi, le plaisir s’évanouit. La jouissance est retorse quand on est à bout de force ; elle nous montre la belle perspective en ne nous donnant rien en définitive.

    Un contour harmonieux est un plaisir pour les yeux. Lorsqu’il se montre à nous en permanence, continue-t-il d’être une jouissance ? Miné par une grande habitude, ne devient-il pas une platitude ?

    Le plaisir d’un travail bien fait déploie pour un temps ses effets, mais nous, les éternels insatisfaits, nous trouvons notre prestige surfait lorsque après quelques années, notre œuvre devient surannée.

    Le plaisir d’une agréable fréquentation est renforcé par le jeu de la séduction. Au hasard des carrefours, il se transforme en amour. Certaines passions consommées peuvent être un jour gommées lorsque de vraies amitiés ne vont pas les fortifier.

    Le plaisir esseulé va vite s’envoler. A la recherche de nouvelles sensations, des jeunes, et moins jeunes, sont en perdition. En contrôlant sa dégustation, en modérant sa consommation, en préparant sa venue, une âme entretenue, fera durer le plaisir en buvant son élixir.