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  • Les restaurateurs servent-ils de bouc-émissaire ?

    La décision vient de tomber : le Conseil fédéral repousse l’ouverture des terrasses à des temps meilleurs. En revanche, les réunions privées qui se limitaient jusqu’à présent à cinq personnes au maximum, se limitent désormais à dix personnes, enfants compris.

    Je suis sidéré par l’incohérence d’une telle décision. Je suis persuadé que les médecins attesteront que le virus covidien-19 a plus de chance de se propager parmi les dix personnes qui se réunissent à l’intérieur d’un espace clos que sur une terrasse située à l’extérieure où les tables sont espacées. Dans l’impuissance de venir à bout du corona, il est inadmissible que les restaurateurs servent de boucs émissaires et donnent bonne conscience à nos dirigeants d’avoir prolongé certaines des mesures dites "sanitaires".

    Le Conseil fédéral aurait mieux fait d’écouter la voix de la majorité des cantons qui avaient critiqué les valeurs de référence sur lesquelles le Conseil fédéral fonde ses décisions. Cette majorité appelait à ce que les mesures d’ouverture, ou non, des restaurants dépendent non pas du nombre de cas d’infection, de leur positivité et de leur taux de reproduction, mais uniquement de la variation positive ou négative du nombre d’hospitalisations ainsi que de la surcharge, ou non, des unités de soins intensifs. Et pour la semaine 10 (du 8 au 14 mars) le nombre moyen de patients admis en soins intensifs a diminué selon le rapport de l'OFSP publié avant-hier. A défaut de vouloir les écouter, le Conseil fédéral prend des décisions à rebours du bon sens.

    David Frenkel

     

  • Que celui qui n'a jamais menti se lève !

    Étant donné que le temps est aux mensonges, définissons sa spécificité. On ment soit pour des raisons personnelles sans pour autant léser autrui, soit pour s’octroyer un avantage au détriment de l’autre ou des autres, soit encore par haine envers ses semblables, et qui fait tant de mal. Entrent dans la première catégorie, les fanfarons qui mettent en avant leur ego, les mythomanes qui croient à ce qu’ils racontent, les complexés, en mal avec leur personnalité et les victimes, dans le sens complet du terme1). Font partie de la deuxième catégorie, les cupides, attirés par l’argent facile, les dominateurs désirant mettre le monde à leurs pieds, les chefs d’État pour lesquels le mensonge est politique. Quant à la troisième catégorie, elle est constituée de personnes atteintes de racisme ou d'antisémitisme, ou de radicalisme aussi bien inné qu’enseigné.

    De tous les mensonges préjudiciables, seuls sont punissables, en tant qu’actes considérés pour eux-mêmes, ceux qui sont sous forme de faux témoignage, de parjure, de paroles diffamatoires. Les autres mensonges, ne sont répréhensibles que pour les conséquences qu’ils ont entraînées. L’escroquerie en est un exemple frappant. On est pas puni parce que l’on a menti, mais au motif que le mensonge a eu comme effet de léser matériellement quiconque.

    Pour en venir à l'affaire Pierre Maudet, je déplore que la Juge dans ses considérations ait relevé que le prévenu a menti (sur son voyage à Abu Dhabi). Cela ne peut être considéré comme un délit. En effet, victime de son acte, il a cherché à se disculper, et cela sans avoir porté préjudice à l’État de Genève. Sa condamnation ne porte que sur un seul point : l'acceptation d'un gros avantage sous forme d'invitation du prince héritier de l’Émirat à venir assister tous frais payé à un grand prix de formule 1, et il n'a pu être prouvé que cette invitation servait à octroyer un avantage à l’inviteur. De grâce donc, que d'autres cessent aussi d'affubler Pierre Maudet d’un défaut propre à chacun. Mesdames, Messieurs, que celui qui n’a jamais menti se lève !

    David Frenkel

    1) selon la définition, est aussi considéré comme victime : personne qui subit les conséquences fâcheuses de ses actes, de sa propre nature ou de ses propres passions.

  • Le tour de passe-passe du Parti démocrate américain

    Cela ne s’est pas produit depuis belle lurette qu’un président américain nouvellement élu ne donne aucune conférence de presse durant les cinquante premiers jours de son mandat. On ne l’a non plus entendu lorsque selon la tradition il devait prononcer le discours traditionnel devant le congrès en février. Cela ne peut que prouver le manque de confiance que lui accordent les personnes autour de lui, au vu de sa fragilité mentale.

    Il est fort à parier que Joe Biden devra dans un proche avenir passer la main à la vice-présidente Kamala Harris. En piochant dans le passé de celle-ci, on s’apercevra que sa gouvernance devrait être indigne de ce que les Américains seraient en droit d'attendre d'une personne ayant le statut présidentiel.

    Kamala Harris née à Okaland en Californie est une fille d'immigrée et de parents divorcés. De père jamaïcain, et orpheline d'une mère indienne décédée à ce jour, elle a été élevée à Montréal, et est diplômée d'une école secondaire de cette ville. Elle a également suivi un cursus en science politique à l’université de Howard. Après y avoir obtenu son diplôme, elle s’inscrit à l’école de droit de Hastings, une entité de l’université de Californie. Son cursus obtenu, elle intègre le barreau de Californie en 1990. Kamala Harris devient adjointe au procureur de district du comté d'Alameda de 1990 à 1994. A cette dernière date, elle est nommée par le président de l'Assemblée de l'Etat de Californie, Willie Brown, à des postes au sein de la Commission d’appel de l’assurance-chômage et de la California Medical Assistance Commission. Willie Brown ne s'est pas caché qu'il a eu une relation avec Madame Harris. Il rompt avec elle lorsqu'il est élu maire de San Francisco en 1996. En 1998, le procureur du district de San Francisco nomme Madame Harris à la tête du département des enquêtes criminelles, avant qu'elle soit engagée en 2000 par la mairie de cette ville pour diriger la division de l'aide aux familles et aux enfants. En 2003, lors de l'élection du procureur du district de San Francisco, elle est élue comme première femme à occuper cette fonction. Après s'être représentée pour un second mandat en 2007, elle exerce cette fonction jusqu'en 2010. Puis, durant la même année, elle devient, toujours comme première femme, procureure générale de Californie. Elle y est réélue en 2014.

    Durant sa carrière de procureure générale, et dans le cadre de l'affaire des "subprime" qui éclaboussent les cinq plus grandes sociétés de prêts hypothécaires du pays, accusées d'avoir utilisé des méthodes illégales dans leurs saisies immobilières, il lui est reproché de ne pas poursuivre un l'ex-directeur, Steven Munchin, de la banque OneVest et futur secrétaire du Trésor des Etats-Unis au sein de l'administration Trump. Les critiques de gauche reprochent à la procureure générale, Kamala Harris, de n'avoir pas voulu admettre, et cela malgré une recommandation  du département de justice de Californie, que l'ex directeur et sa banque se sont rendus coupables de fraude hypothécaire. De plus, la gauche lui reproche d'avoir épargné en grande partie la branche financière. Sa non-intervention dans le cas précité et le fait que l'équipe anti-fraude qu'elle a mise sur pied n'ait traité que 3 cas cas en dix ans sont les preuves d'une permissivité plus que douteuses estime la gauche.

    Les reproches contre Kamala Harris, en tant que procureure générale de la Californie, s'étendent aussi à ses manières d'intervenir dans des situations de violence sexuelles. D'un côté, elle fait preuve de laxisme lorsqu'elle ordonne aux agents de probation de ne pas appliquer l'assignation à résidence à l'encontre des délinquants sexuels, mais de l'autre côté elle maintient en prison le nommé Georges Cage, alors que des journalistes du New York Times s'élèvent contre le maintien en incarcération sans preuves de cet homme qui est soupçonné de viol. Certains journalistes font le grief à Madame Harris de ne pas œuvrer à la lutte contre les ségrégations à l'encontre des personnes de couleurs victimes de délits qui ne trouvent souvent pas justice devant les tribunaux.

    Parmi les blâmes adressés à Kamala Harris, devenue sénatrice en 2017, on peut noter celui de son père, Donald Harris. Celui-ci n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il dénonce le comportement de sa fille avec ces mots : « un stéréotype falsifié, à la recherche de tous les plaisirs, fumant du shit... »1). D'ailleurs, on la prenait souvent à partie lorsqu'elle refusait des sorties anticipées d'incarcération pour des fumeurs de joints, alors qu'il était de notoriété qu'elle en était consommatrice.

    Et voici les deux plus grosses bourdes de Kamala Harris :

    °Récemment, elle lança un appel de charité en faveur du Minesotta Freedom Fund qui verse des cautions pour la liberté provisoire des violents manifestants arrêtés lors d'émeutes. Un des individus remis en liberté, grâce à la caution versée, se livra à nouveau à une agression 2). Dans une interview donnée fin août, elle affirme tout bonnement que les manifestions  ne cesseront ni avant l'élection présidentielle ni après, car ils sont légitimes. Considérées comme paisibles par les démocrates, tout le monde a pu cependant constater que des quartiers ont été mis à sac, et qu'il y eu nombre de morts. 

    ° Pour des raisons de campagne électorale, Kamala Harris s'est déplacée le 22 août dernier dans le Wiscontin, un Etat charnière où les deux candidats sont à égalité dans les sondages, et plus précisément à Kenosha, lieu où la police a tiré sur Jacob Blake, un Afro-américain, pour l'arrêter. Rappelons les circonstances de son arrestation. Jacob Blake qui eut durant huit ans une relation avec une femme, et avec qui il eut trois enfants, faisait subir des violences à celle-ci. N'en pouvant plus, elle mis fin à la relation en mai dernier. Mais au mois de juillet, ne l’entendant pas de cette oreille, Jacob Blake s'introduisit furtivement chez elle, la viola et l'insulta devant ses enfants. Quand la police arriva sur les lieux, il avait pris la fuite. Un mandat d'arrêt fut alors décerné contre lui. Le 23 août la police est à nouveau intervenue à la suite de l'appel de cette femme qui se plaignait que Jacob Blake avait tenté de voler ses clés et son véhicule. Brendan Matthews, l’avocat du syndicat de police, affirme :"les policiers l’ont vu tenir le couteau quand ils étaient du côté passager du véhicule. Les forces de l’ordre auraient alors intimé à l’homme de lâcher le couteau, mais il n’aurait pas obtempéré. L’un des agents aurait alors utilisé un Taser, sans parvenir à le maîtriser." Toujours selon M. Matthews, l’intéressé se serait battu avec les policiers, attrapant l’un d’entre eux par le cou4). Un couteau a d’ailleurs été trouvé sur le sol du siège du conducteur de son véhicule dont il avait ouvert la porte avant les tirs d’un policer5). Après ces évènements,  l’avocat de Jacob Blake fils publiait un communiqué le 7 septembre sur son compte Twitter https://twitter.com/BenCrumpLaw , relatant que lors de la visite de Kamala Harris dans le Wiscontin, et se rendant au chevet de Jacob Blake, elle lui a fait savoir qu'elle était fière de lui et de la façon dont il surmontait sa douleur. Comment une sénatrice qui exerça les fonctions de procureure générale peut-elle être fière d'un homme accusé de viol, violences et vol et d'avoir attaqué des policiers en résistant à son arrestation ? Faire une telle bourde pour obtenir des voix supplémentaires lors de la prochaine élection est en dessous de tout.

    Aussi pourrait-on se douter de l'intégrité de de Kamala Harris lorsque l'on prend connaissance des faits suivants :

    °Au cours des débats lors des dernières élections démocrates, Kamala Harris a affirmé que Joe Biden est raciste. Et lorsque qu'un groupe de femmes ont désigné ce dernier comme étant l'auteur d'agressions sexuelles, elle a donné crédit à leurs allégations. Au vu de ce qui précède on est en droit de se demander pour quelles raisons alors a-t-elle fait campagne avec lui et a accepté d'être sa vice-présidente, si ce n'est pour asseoir son ambition.

    Pointons sur la ruse du parti démocrate. Sachant pertinemment que le vieillard âgé de 78 ans, atteint de sénilité ne fera pas long feu en tant que président, le parti l'a amarré à Kamala Harris, le temps qu'elle s'initie à la fonction présidentielle. En fait, une grande partie des électeurs ayant voté pour Joe Biden ne se sont pas rendus compte qu'ils ont pratiquement porté leurs votes sur Kamala Harris, une femme maladroite à souhait et au passé sulfureux.

    Toutefois, tôt ou tard, les démocrates ayant fait élire un homme ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales, et les médias US qui l’ont su et l'ont tu, devront rendre des comptes au public américain.

    David Frenkel

    1) https://www.macleans.ca/politics/kamala-harriss-father-is-slamming-her-for-making-a-travesty-of-her-jamaican-heritage/

    2) https://justthenews.com/politics-policy/elections/harris-solicited-funds-non-profit-bailed-out-individuals-accused-violent

    3) https://wlos.com/news/nation-world/kenosha-police-union-gives-its-version-of-blake-

    4) https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/29/affaire-jacob-blake-ce-que-l-on-sait-des-circonstances-qui-ont-conduit-aux-tirs-de-la-police_6050341_3210.html

    5) https://wlos.com/news/nation-world/kenosha-police-union-gives-its-version-of-blake-