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  • L'initiative anti-burqa n'est qu'un pis-aller

    Les deux instruments de la démocratie suisse sont le référendum et l’initiative populaire. Prenons en considération cette dernière. Si les frais afférents à la récolte des signatures sont à la charge des partis ou des privés, les dépenses pour les votations sont à la charge de la Confédération, et par ricochet, supportées par les contribuables. La Chancellerie fédérale estime que les coûts d’une de ces journées de votation tournent autour des 7,5 millions de francs en moyenne. Cela inclut les coûts pour l’organisation, la rédaction et l’impression du matériel de vote, les frais d’envoi et de port, ainsi que le dédommagement des bénévoles et des scrutateurs.

    L'initiative anti-Burqa sur laquelle les Suisses auront à se prononcer le 7 mars prochain subodore l'inanité des frais engagés. Car quel est donc le but de l'initiative ?

    °La défense des femmes ? La Suisse est un pays de droits, et quiconque ne peut y obliger son épouse ou sa fille de porter un vêtement qui ne leur convient pas. Et si elles y sont contraintes par la menace, la police est là pour les protéger. Certes, la police ne peut être partout et tout le temps présente, mais, dans un couple, l'un des conjoints peut menacer pour beaucoup plus grave que le non-respect des règles de l'habillement, sans que la police n'ait eu le temps d'intervenir.

    ° Lutter contre l'islamisme radical ? Sur ce terrain, il y a mieux à faire... Le droit de prohiber les sourates appelant à la violence contre les mécréants ou le droit d'interdire les versets qui véhiculent une vision inégalitaire des rapports hommes-femmes dans la vie conjugale, sur le sol suisse, auraient pu faire l'objet d'une initiative populaire.

    Alors, ne nous voilons pas la face. L'initiative anti-burqa n'est qu'un pis-aller qui masque le manque de courage d'un parti qui n'ose s'attaquer aux racines du radicalisme islamique.

    David Frenkel

     

  • Ce qui doit être dit

    Pour clore le débat concernant les fraudes électorales ainsi que la soi-disant incitation de Trump d'envahir le capitole, j'ajouterais ce qui suit.

    Mais en premier lieu laissez-moi observer le subterfuge dont certaines gens usent et abusent régulièrement. Qualifier de conspirationnistes ceux qui n'entrent pas dans le moule du politiquement correct, dénote le déficit argumentaire.

    Pour en venir à l'objet de cet article, mes précédents billets prouvent qu'il y a eu fraude. Joe Biden et le vice-président de Dominion l'ont affirmé (voir mes précédents billets). Et point important, aucun tribunal  a formellement statué qu'il n'y a pas eu de fraudes. Si les plaintes n'ont pas abouti, c'était pour des questions de procédures d'entrée en matière. Par ailleurs, Trump dans son discours n'a jamais incité les gens présents sur place à aller envahir le Capitole, mais à marcher VERS le Capitole (voir son discours en anglais). D'autre part, vu le trajet depuis l'endroit où s'est tenu le discours de Trump jusqu'au Capitole, il était pratiquement impossible que les gens qui étaient sur place aient eu le temps de prendre d'assaut le siège du Congrès. On ne peut exclure que des individus pro-Trump venus d'ailleurs aient devancé la fin du discours du président américain et aient pénétré dans ladite enceinte. Toutefois, et l'actualité a démontré que des groupes d'Antifas, et d'extrême droite, les avaient infiltrés (voir mes précédents billets), et que la police en l’occurrence avait failli dans sa tâche (https://twitter.com/scottwongDC/status/135447325315114189) Nier ces faits relève de la mauvaise foi ou obéit à la pensée unique véhiculée par les médias mainstreams. Aussi ne résisté-je pas au plaisir de déployer la vidéo qui suit à l'attention de ceux qui n'ont eu de cesse durant les quatre ans de présidence Trump de railler celui-ci.

    David Frenkel

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  • Question d'un simple pékin

    Les propriétaires de Twitter et de Facebook, pour ne citer qu'eux, stipulent dans leurs conditions générales qu'ils sont libres de supprimer ou de maintenir les tweets, les messages, de qui bon leur semble. Les utilisateurs sont  donc censés s'attendre à recevoir des messages racistes ou antisémites. Toutefois, il est inadmissible que les réseaux sociaux puissent échapper aux lois étatiques qui prohibent l'incitation publique à la haine raciale.

    En Suisse, le peuple ayant accepté l'introduction d'une norme pénale antiraciste, on est en droit de  se demander pourquoi les fonctionnaires du département helvétique de Justice et Police, qui seraient chargés de surveillance, ne pourraient-ils pas intervenir auprès des gouvernements étrangers pour faire supprimer les messages racistes et judéophobes qui enfreignent nos lois ? Par ailleurs, n'y aurait-il pas moyen que des programmeurs informatiques basés en Suisse introduisent un algorithme qui fermerait tous messages incitant à la haine raciale et antisémite sur le territoire helvétique ? Voilà les questions, que moi, le simple pékin, me pose.

    David Frenkel