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Question d'un simple pékin

Les propriétaires de Twitter et de Facebook, pour ne citer qu'eux, stipulent dans leurs conditions générales qu'ils sont libres de supprimer ou de maintenir les tweets, les messages, de qui bon leur semble. Les utilisateurs sont  donc censés s'attendre à recevoir des messages racistes ou antisémites. Toutefois, il est inadmissible que les réseaux sociaux puissent échapper aux lois étatiques qui prohibent l'incitation publique à la haine raciale.

En Suisse, le peuple ayant accepté l'introduction d'une norme pénale antiraciste, on est en droit de  se demander pourquoi les fonctionnaires du département helvétique de Justice et Police, qui seraient chargés de surveillance, ne pourraient-ils pas intervenir auprès des gouvernements étrangers pour faire supprimer les messages racistes et judéophobes qui enfreignent nos lois ? Par ailleurs, n'y aurait-il pas moyen que des programmeurs informatiques basés en Suisse introduisent un algorithme qui fermerait tous messages incitant à la haine raciale et antisémite sur le territoire helvétique ? Voilà les questions, que moi, le simple pékin, me pose.

David Frenkel

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