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  • élèves manifestants, le réchauffement climatique dépend de votre volonté

    Les élèves pourront défiler à la marche pour le climat lise-je dans la Julie. Mais j’aurais des questions à poser à ces élèves :

    Seraient-ils prêts à sacrifier leurs voyages d’avion ?

    Seraient-ils enclins à se rendre à l’école à pied ou en vélo, et de ranger éternellement leurs vélomoteurs ?

    Seraient-ils disposés de moins consulter internet, de ne plus envoyer des e-mails, de moins jouer à des jeux débiles sur les réseaux sociaux, de moins consulter les vidéos ? Et pourquoi les enseignants ne leur expliqueraient pas que les voyageurs qui prennent l’avion polluent en effet bien moins la planète que les internautes. Une statistique étonnante mais pourtant bien réelle. Le numérique est à l’origine d’environ 5% des émissions de gaz à effet de serre. On n’y pense pas forcément, mais chaque courriel, chaque photo ou chaque vidéo a une conséquence sur l’écologie. Le réchauffement climatique par le numérique est hélas loin de s’arrêter. Les émissions du numérique augmentent en effet, chaque année, de 8%.

    Pourtant, si même la Greta Thunberg militante écologiste suédoise, a été qualifiée d’hypocrite par les critiques du monde entier, après avoir été photographiée portant une couche jetable dans une photo mise en ligne, comment exiger de ces jeunes manifestants qu'ils balaient devant leurs propres portes ?

    Cependant, faites-vous violence chers élèves, et puisse la raison l'emporter, ne cherchez pas la voie de facilité. Ne séchez donc pas les cours en allant manifester contre ce réchauffement climatique qui ne dépend que de votre volonté pour le rendre moins problématique.

     

     

  • Non, non et non, Madame Scheller (II)

    Madame Scheller, Il est fort de café de pleurer sur la misère sanitaire de Gaza et d’accuser Israël pour leur lenteur administrative concernant l’autorisation d’entrer pour se faire soigner dans l’État Hébreu lorsque l’on sait que celui-ci doit veiller à ce que des terroristes ne saisissent pas l’occasion de la maladie pour y perpétrer des attentats. Pour votre gouverne, voici une information qui vient de tomber : Une catastrophe évitée : un terroriste musulman de Gaza est entré en Israel avec une ceinture explosive Read more https://infos-israel.news/%f0%9f%94%b4-une-catastrophe-evitee-un-terroriste-musulman-de-gaza-est-entre-en-israel-avec-une-ceinture-explosive/

    L’État juif est déjà plein de mansuétude en laissant entrer sur son territoire des gens provenant d’un État gazaoui qui est en guerre avec lui depuis que le Hamas, dont la charte prône son éradication, y a pris le pouvoir en 2005. Quel pays au monde le ferait-il ? Israël a autorisé entre le 5 juillet 2020 et le 8 août 2020 l’entrée de 367 personnes pour des raisons humanitaires (voir le lien https://www.gov.il/en/Departments/faq/movements).

    Une catastrophe évitée : un terroriste musulman de Gaza est entré en Israel avec une ceinture explosive

    Read more https://infos-israel.news/%f0%9f%94%b4-une-catastrophe-evitee-un-terroriste-musulman-de-gaza-est-entre-en-israel-avec-une-ceinture-explosive/

    Par ailleurs, savez-vous Madame Scheller, que Ismaïl Haniyeh, chef du groupe terroriste à Gaza, a refusé une offre de 15 milliards de dollars d’aide au développement à Gaza, car elle conditionnée à la démilitarisation du Hamas afin d’atteindre la paix qu’il ne désire pas. A cet effet je vous reproduis in-extenso cet article :

    Misère à Gaza ? Haniyeh : « Nous avons refusé 15 milliards conditionnés à la paix et au désarmement »

    Publié par Christian Larnet le 28 juillet 2020

    Dans un entretien avec le journal qatari, Ismaïl Haniyeh, chef du groupe terroriste au pouvoir à Gaza, affirme que l’offre provient de « parties payées par les grandes puissances » dans le cadre du plan de paix controversé des États-Unis.

    Le chef de l’organisation terroriste Hamas, Ismaïl Haniyeh, une des branches des Frères musulmans, a déclaré que son groupe terroriste avait refusé 15 milliards de dollars d’aide au développement à Gaza il y a deux mois, car elle conditionnée à la démilitarisation du groupe terroriste basé à Gaza afin d’atteindre la paix qu’il ne veut pas.

    Haniyeh a déclaré au journal qatari al-Lusail que l’offre avait été faite dans le contexte du plan de paix du président américain Donald Trump, qui allouerait 13,38 milliards de dollars à la bande de Gaza pour le développement s’il était mis en œuvre.

    « Il y a des parties qui sont venues nous voir il y a deux mois, et dont nous savons qu’elles ont été payées par les grandes puissances.
    Ils nous ont proposé de nouveaux projets dans la bande de Gaza pour une valeur d’environ 15 milliards de dollars. Bien sûr, nous avons dit que c’était excellent, nous voulons établir un aéroport, un port et des projets de développement économique dans la bande de Gaza », a déclaré M. Haniyeh.

    Haniyeh, qui vit luxueusement à Doha, la capitale du Qatar, a précisé à Al-Lusail que l’offre comprenait la fin du blocus de Gaza par l’Egypte, qui a commencé après que le Hamas ait pris le contrôle de la bande en 2007 en jetant du haut des immeubles les cadres du Fatah, et l’embargo sécuritaire israélien, qui interdit à Gaza de recevoir des armes, des bombes et des missiles.

    Haniyeh a déclaré que l’offre était conditionnée à l’abandon par le Hamas de ses capacités militaires. Le plan de paix Trump stipule en effet que le désarmement du Hamas est une condition préalable aux négociations sur la création d’un État palestinien, bien qu’il semble peu probable que le groupe terroriste renonce au jihad, sa raison d’être.

    « Nous avons appris qu’en échange de la création d’un Etat palestinien, nous devrions dissoudre nos factions militaires et les intégrer dans la police, et supprimer notre armement, en particulier les armes lourdes, les roquettes qui ont frappé Tel-Aviv et au-delà, et dissoudre la capacité d’autonomie guerrière de Gaza », a déclaré M. Haniyeh.

    Selon M. Haniyeh, ces conditions rendent l’offre inacceptable.

     

    « Ils veulent mettre fin à l’existence de la résistance [entendre par là terrorisme] et séparer Gaza du reste du mouvement national palestinien », a déclaré M. Haniyeh.

    Haniyeh ne veut pas renoncer à la « résistance » tant qu’il n’y aura pas d’Etat palestinien, alors que la « résistance » n’a plus lieu d’être si les Palestiniens obtiennent leur Etat- ce qui n’est pas le cas : le Hamas veut la destruction de l’Etat juif, comme il le déclare un peu plus loin dans l’interview.

    « Nous voulons briser le siège, et nous voulons des projets dans la bande de Gaza. Nous voulons un port à Gaza – mais comme un droit et non en échange de nos principes politiques ou du désarmement.
    Notre principe est la Palestine du fleuve à la mer, le droit au retour, la libération des prisonniers et la création d’un État palestinien pleinement souverain avec Jérusalem comme capitale », a déclaré M. Haniyeh.

    Le plan de paix Trump envisage Gaza comme une « ville métropolitaine moderne » sur le modèle de Singapour, et propose plusieurs projets de développement et zones économiques dans la bande de Gaza, dont un port.

    Mais ce n’est pas ce que recherchent les Palestiniens : ils ne veulent absolument pas améliorer le sort de leurs citoyens, ils ne veulent pas la prospérité économique, ni créer un Etat moderne : ils ne veulent qu’une seule chose : la destruction d’Israël et l’expulsion ou l’égorgement des juifs.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

     

     

  • On prend les citoyens suisses pour des demeurés...

    Le conseiller fédéral Ignazio Cassis se rendra en Iran, a-t-on appris hier 1). Cette arrivée se place dans le cadre des célébrations liées aux 100 ans de la diplomatie suisse en Iran, le ministre des Affaires étrangères rencontrera le président Rohani ce week-end lors d’une visite de trois jours, nous informe-t-on.

    Dénonçons la visite complaisante de notre conseiller fédéral.

    Au mois de novembre 2019, lors du dernier mouvement contestataire, un nombre incalculable de citoyens ont été emprisonnés. Amnesty International nous dévoile les exactions du terrible régime iranien. Leur rapport fait état en détail des moyens utilisés par le le Niruyeh Moghavemat Basij (« force de mobilisation de la résistance »), comme l’humiliation et la crainte, pour mater toute opposition ou critique envers le pouvoir.pour venir à bout de toute résistance envers le pouvoir. L'énumération fait frémir : violentes taloches sur la figure, bastonnades, pendaisons par les pieds durant des heures, arrachages d’ongles des mains et des pieds, viols, mises en positions insupportables durant des heures, privations de nourriture et d’eau, privation de soins médicaux après les blessures dues aux tortures, arrosage avec de l’eau glacée sur tour le corps, placements sous températures très basse ou très élevées, diffusion de lumière intense ou de bruits insupportables, secousses électriques, empoisonnements, maintient de la tête sous l’eau jusqu’à la limite de l’étouffement etc. Par ailleurs, les pendaisons d’opposants, d’homosexuels, d’espions et de délinquants de tous genres sont monnaies courantes en Iran.

    On prend les citoyens suisses pour des demeurés lorsque l'on nous dit que seront évoqués lors de la rencontre entre le chef du DFAE avec la gouvernance des mollahs les sujets… comme les droits de l’homme… Or, depuis le temps que nos conseillers fédéraux font des salamalecs aux dirigeants rien n’a changé en Iran quant aux respects des droits de l’homme les plus élémentaires. Même les courbettes de notre ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy Rey lors de sa visite iranienne en 2008 allant jusqu’à se déguiser en burqa n’ont pas fait bouger d’un iota le système répressif des mollahs.

    De plus, notre conseiller fédéral Ignazio Cassis, n’a nullement l’intention de protester contre la persistance des dirigeants persans à vouloir rayer Israël de la carte. Pourtant on aurait attendu de la part de la Suisse qui conformément à sa longue tradition de bons offices, joue aussi un rôle de médiatrice — elle a par exemple aidé à un échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis au début du mois de juin — , qu'elle insiste sur la légitimité d’un pays qui est membre de l’ONU. Il est inconcevable que seul l’Amérique de Donald Trump a eu le courage de prendre indirectement la défense de ce petit pays, en faisant fi des avantages à commercer avec l’Iran, et en imposant même des sanctions économiques contre le Président iranien Hassan Rohani.

    David Frenkel


    1) https://www.tdg.ch/le-conseiller-federal-ignazio-cassis-se-rendra-en-iran-666625376096