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  • Au sommet de l'absurdité...

    Le 12 septembre prochain marquera le quinzième anniversaire de l'évacuation israélienne de la bande de gaza. Mais que s'est-il donc passé depuis ? L'Autorité palestinienne qui a pris le relais d'Israël en a été chassée en juin 2007 à l'issue d'affrontements sanglants avec le Hamas. Toutefois, les fonctionnaires sont demeurés rattachés à l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), dont le siège est à Ramallah, de laquelle ils recevaient leurs salaires. Mais hélas pour eux, depuis quelques années, et suite à des dissensions avec le Hamas, l'Autorité palestinienne a cessé de les rémunérer. L'émir du Quatar s'en charge en attendant que les deux organisations trouvent un terrain d'entente. Or, l'attente perdure du fait que l'Autorité palestinienne refuse de recevoir de la part d'Israël les sommes qui lui reviennent au titre des droits de douanes et d'autres taxes perçus pour son compte par ce dernier. Cela au motif que l'Etat hébreu a "l'outrecuidance" d'en déduire les salaires que l'OLP verse aux terroristes condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir commis des attentats sanglants. Cependant, le Qatar va cesser en septembre sa générosité. Et c'est là que nous tombons dans le kafkaïen, le Hamas, dont la charte prône l’éradication d'Israël, presse celui-ci, en lui lançant des ballons incendiaires, pour qu'il intercède auprès de l'émir, afin qu'il continue à pourvoir Gaza de la conséquente manne financière. La demande du Hamas faite à Israël est d'autant plus ubuesque qu'elle sert pour une grande part à enrichir les dirigeants du groupe terroriste et à affuter les moyens d'attaque contre leur bienfaiteur ! Et le comble est que, pétri de culpabilité judéo-chrétienne, le patron du Mossad est parti hier au Qatar pour faire appel au bon  cœur de ce pays. Au sommet de l'absurdité on trouve encore cette énormité proférée par l'AFP 1)"...l’État hébreu qui maintient un blocus sur Gaza depuis plus d’une décennie...". Alors que quelques lignes auparavant était mentionné : "En réponse à ces lancers de projectiles, Israël a aussi fermé depuis mardi le poste de passage de Kerem Shalom, d’où entrent les marchandises pour Gaza"...!!!

    David Frenkel

    1) https://www.tdg.ch/israel-frappe-gaza-en-reponse-a-des-ballons-incendiaires-191886028081

       Et rappelons la définition du mot "Blocus" : "blocage d'un pays, d'une région, d'un port pour empêcher tout transport de marchandises vers ou venant de ce pays ou région." Ne pas confondre donc un EMBARGO sur certaines matières premières pouvant servir à la fabrication de roquettes et des tunnels d'attaque visant l’État juif (malgré cela ces matériaux arrivent par des tunnels de contrebande souterrains reliant Gaza à l’Égypte) avec un blocus ! Oui, les mots ont leurs poids.

     

  • Liban : il faut extraire le mal à la racine

    Je me réfère à l'article intitulé 

    Crise au Liban

    La démission du gouvernement peut-elle sortir le pays du gouffre?

    paru ce jour dans la Tribune de Genève. J'y lis :

    "Une semaine après la double explosion du port de Beyrouth, les manifestants réclament le départ des vrais détenteurs du pouvoir libanais. Décryptage."

    Je regrette vivement que la correspondante de la TDG à Beyrouth tourne autour du pot et refuse d'appeler un  un chat un chat. Un système sclérosé, régi par le confessionnalisme politique, qui instaure un partage des fonctions politiques et de tous les postes administratifs, judiciaires et militaires entre les différentes communautés religieuses... écrit-elle, mais pourquoi ne pas carrément affirmer que le système politique est sous la tutelle du Hezbollah ? Vouloir mettre l'accent sur la corruption, c'est nier la main mise de cette entité terroriste sur les rouages de l’État libanais. Et vouloir, comme le fait l'envoyée spéciale, mettre en avant ceux qui pourraient prendre la relève de ceux qui ont failli à leur tâche, c'est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Il faut que soit publiquement divulgué qu'actuellement l'Iran tire au Liban les ficelles grâce à son vassal, le Hezbollah, comme il le fait d'ailleurs dans d'autres régions du Moyen-Orient. Ce n'est donc pas le confessionnalisme politique qu'il faut critiquer, mais l'accaparement du Liban par un État expansionniste. Il faut rejoindre en cela la déclaration du député français Meyer Habib : "L'emprise du Hezbollah sur le Liban est la seule question qui devrait nous préoccuper aujourd'hui". Il convient donc d'extraire le mal à la racine. Mais peut-être que la journaliste n'ose-t-elle pas l'affirmer de peur qu'un sbire au service du groupe terroriste n'attente à sa vie.

    David Frenkel

  • Les contradictions rapportées par l'ATS

    L'ATS nous fournit aujourd'hui la dépêche suivante :

    Proche-Orient Israël ferme le point d’entrée des marchandises vers Gaza

    En réaction au lancement de ballons incendiaires, l’État hébreu va empêcher les marchandises d’entrer à Gaza via le poste de Kerem Shalom.

    Et à la fin de l'article, l'ATS nous rapporte ce communiqué du Hamas :

    «Ces roquettes et ces ballons incendiaires sont des messages du Hamas à Israël pour améliorer les conditions économiques dans l’enclave, alléger le blocus

    Les journalistes de l'ATS connaissent-ils le français ?

    Blocus, définition : blocage d'un pays, d'une région, d'un port pour empêcher tout transport de marchandises vers ou venant de ce pays ou région.

    Seul existe un embargo sur les matières premières pouvant être destinées à fabriquer des roquettes et des tunnels d'attaque visant l'Etat hébreu (malgré cela ces matériaux arrivent par des tunnels de contrebande souterrains reliant Gaza à l’Égypte). Alors, si l'on comprend bien, le Hamas lance des ballons incendiaires pour protester contre le fait qu'Israël ne lui lui permette pas de fabriquer des armes se retournant contre lui...

    David Frenkel