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Liban : il faut extraire le mal à la racine

Je me réfère à l'article intitulé 

Crise au Liban

La démission du gouvernement peut-elle sortir le pays du gouffre?

paru ce jour dans la Tribune de Genève. J'y lis :

"Une semaine après la double explosion du port de Beyrouth, les manifestants réclament le départ des vrais détenteurs du pouvoir libanais. Décryptage."

Je regrette vivement que la correspondante de la TDG à Beyrouth tourne autour du pot et refuse d'appeler un  un chat un chat. Un système sclérosé, régi par le confessionnalisme politique, qui instaure un partage des fonctions politiques et de tous les postes administratifs, judiciaires et militaires entre les différentes communautés religieuses... écrit-elle, mais pourquoi ne pas carrément affirmer que le système politique est sous la tutelle du Hezbollah ? Vouloir mettre l'accent sur la corruption, c'est nier la main mise de cette entité terroriste sur les rouages de l’État libanais. Et vouloir, comme le fait l'envoyée spéciale, mettre en avant ceux qui pourraient prendre la relève de ceux qui ont failli à leur tâche, c'est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Il faut que soit publiquement divulgué qu'actuellement l'Iran tire au Liban les ficelles grâce à son vassal, le Hezbollah, comme il le fait d'ailleurs dans d'autres régions du Moyen-Orient. Ce n'est donc pas le confessionnalisme politique qu'il faut critiquer, mais l'accaparement du Liban par un État expansionniste. Il faut rejoindre en cela la déclaration du député français Meyer Habib : "L'emprise du Hezbollah sur le Liban est la seule question qui devrait nous préoccuper aujourd'hui". Il convient donc d'extraire le mal à la racine. Mais peut-être que la journaliste n'ose-t-elle pas l'affirmer de peur qu'un sbire au service du groupe terroriste n'attente à sa vie.

David Frenkel

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