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  • Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir v

    Les premiers printemps

    Les premières rosées de l'aurore
    Sont le printemps du firmament,
    L'éveil de l'astre rayonnant de clarté.
    L'empyrée s'embrase de gaieté :
    Le soleil s'est emparée de l'ombre du temps
    Qui fond en gouttelettes depuis l'azur.

    Les premiers sourires d'un bébé
    Sont le printemps d'un foyer,
    L'arc-en-ciel du mariage.
    Les mines s'éclaircissent
    Aux couleurs d'une tendresse
    Après un hymen orageux.

    Les premiers grains des nuages échauffées
    Sont le printemps d'une terre brûlante,
    La bonté dégoulinante des nues.
    La manne aquatique pleut
    Sur la morne végétation,
    Assoiffée d'ondes divines.

    La première musique que l'on entend
    C'est le printemps d'un dialogue,
    Les paroles de l'âme du compositeur.
    Ses sentiments se sont musicalisés ;
    Joies et peines se déploient en mouvements
    Dans les bras des musiciens.

    La première fleur champêtre
    C'est le printemps de la nature,
    La pastorale magique.
    Tant de variétés florales vont bourgeonner
    Dans l'imagination agreste
    Qui s'étale sur l'univers d'une saison.

    Le premier baiser de l'amour,
    C'est le printemps de la passion,
    La flamme qui caresse.
    Sous le feu des amoureux,
    La chair se consume en jours heureux,
    En cendres éternelles.

    David Frenkel

     

  • ...L'art de jouer les gugusses me fait oublier le coronavirus

    Comment vis-je le coronavirus ?

    Depuis quelques années que je suis à la retraite, j’ai eu le temps de m’affranchir de l’ennui du désœuvrement ; j’ai eu le loisir de le combattre avec une feuille blanche sur laquelle ma plume s’épanche. Mes manuscrits : galanteries, niaiseries, rêveries, râleries, s’y alignent à qui mieux mieux au gré des encres de mes états d’âme.

    Aussi ai-je expérimenté que ne rien faire n’est pas un mal ; cela permet d’enlever les vêtements qui recouvrent notre être profond. Tant d’habits nous dissimulent les désirs existentiels, cette chair de notre âme dans laquelle s’écoule le sang de notre personnalité. Le costume de l’ambition, la chemise égotique, le cupide pantalon, sont autant de paraîtres qui dissimulent notre vrai être. Les distractions éphémères, les plaisirs périssables, nous détournent du chemin individuel menant vers un accomplissement qui nous procurerait cet assouvissement éternel où s’évanouiraient nos besoins.

    Mais le coronavirus m’a appris en plus que quand on ne peut vaquer à ses habitudes, le chant de la nature résonne avec plus d’acuité. Les pépiements des oiseaux, les gouttes de pluie, le bruissement des feuilles, me rassérènent divinement. Par ailleurs, quand magasins et bistrots sont fermés, les rues élèvent le silence jusqu’aux hauteurs de la félicité.

    Et cerise sur le gâteau : épouse, enfants et petit-enfants ayant l’art de jouer les gugusses, me font oublier le coronavirus.















     

     

  • Hommes de presse : sachez faire la différence entre un blocus et un embargo

    Puissent  les sites des journaux ( TDG.CH, LeMatin.CH, 24H.CH,20Minutes.CH) rapportant un des articles de l'ATS intitulé  "Israël frappe Gaza après le tir d'une roquette"), cesser de mentir religieusement en disant que Gaza est sous blocus israélien. Les journalistes font-ils leur métier lorsque l'on apprend par exemple que :

    "Après une vague de violence,  Israël rouvrira jeudi les points de passage avec Gaza" ?

    i24NEWS

    26 février 2020 à 16:18 - dernière modification 26 février 2020 à 17:13

     2 min

    AFP / SAID KHATIBDes camions traversent le point de passage de Kerem Shalom dans le sud de la bande de Gaza, le 17 novembre 2019
    Des camions traversent le point de passage de Kerem Shalom dans le sud de la bande de Gaza, le 17 novembre 2019...
     
    Aussi, "Coronavirus : Israël coordonne la livraison d'équipements supplémentaires à Gaza". i24NEWS
     
    Rappelons la définition d'un blocus : "Investissement d'une ville, d'un port, d'une position, d'un pays pour lui couper toute communication avec l'extérieur", selon la définition du Larousse. Et juste une petite information : Israël a quitté Gaza en 2005 !!!
     
    Que les hommes de presse cessent donc de propager une " fake news". Un embargo (Suspension des exportations d'un ou de plusieurs produits vers un État, à titre de sanction ou de moyen de pression, selon la définition du Larousse) sur les matières premières pouvant servir a attaquer Israël n'est pas un blocus. En continuant de diffuser cette fausse information, bien des journalistes responsables se décrédibilisent. A moins d'être déshonnête jusqu'au point de vouloir justifier insidieusement le lancement de roquet par un soi-disant blocus imposé par l’État hébreu... 
     
    David Frenkel